Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jan V.
2 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 21 janvier 2024
Je ne sais pas ce que ça donne en VO mais j'ai vu la version doublée 😱 et vraiment je ne la conseille pas ! Je n'ai accroché, ni au jeu des acteurs ni à l'intrigue.... Bref, j'ai le sentiment d'avoir perdu ma soirée... Je suis surpris de la note moyenne sur AlloCiné... C'est peut être juste une question de doublage... ça m'apprendra !
Sans doute pas le plus grand Kore-eda mais une fois de plus il réussit à nous immerger dans une structure narrative que j'adore : découvrir une histoire et la faire progresser au travers différents points de vues. C'est subtil, humain, désespéré parfois. C'est très bien :)
Un film construit sur le principe, souvent prometteur, de plusieurs retours au début de l'histoire sous de nouveaux angles. Mais se limiter à cette remarque serait réducteur tant il conserve de mystère jusqu'au bout. Il y est question de jugements trop hâtifs bien sûr, celui du spectateur en premier lieu, mais aussi de la société envers les individualités différentes. Puis, peu à peu la beauté de l'Enfance s'impose. Mention spéciale au jeune acteur jouant Hari, un personnage solaire.
Quelques ellipses un peu alambiquees sur la partie professeur . L'avantage d'aller le voir dans tien savoir est qu'on est lance sur toutes les involorehensions. Le but du realisateur est de montrer toute la difficulte pour les uns et les autres a se comptendre l ... Au fond il reste positif . Comprenez vous les uns les autres et soyez heureux
Si la manière de conduire le récit peut dérouter au début, les pièces de l'histoire finissent par s'imbriquer intelligemment à travers différents regards. J'ai été touchée par la grâce qui se dégage de ce film. Des sujets sensibles (l'acceptation de la différence, les relations amoureuses, la culpabilité, le mensonge) sont abordés avec tact et finesse. Ce film m'en a rappelé un autre : "Close" de Lukas Dhont. J'ai vraiment aimé.
la beauté d'une histoire en toute simplicité mais pas simpliciste. Le réalisateur a mis toute son émotion pour raconter son histoire subtie. Les interprètes sont magistraux. Pas de spolier c'est à voir sans hésitation.
Le titre porte très bien son nom : on change sans cesse de regard et les soupçons sur chaque coupable s'effacent pour se poser sur un autre personnage. Une forte critique sur l'harcèlement scolaire, mais aussi un beau film sur l'amitié et l'amour maternel.
Quelle claque ! Des thèmes universels abordés avec une subtilité déconcertante. Rien à redire si ce n'est qu'il mérite bien le Prix du Meilleur Scénario
Le début du film . je comprends mais soudain cela part dans un autre sens. Je me suis dit que le monteur s était trompé dans son montage. ce n est même pas des flash back. . j ai l impression qu il a devant lui des pièces de puzzle. il prend une pièce la place dans son film le repose le reprend et le remet. . il n y a pas de fin . bref j avais hâte que cela se termine. Dommage car effectivement c est un bon scénario.
Le charme du cinéma est de nous emmener dans des contrées singulières et de nous émouvoir avec des histoires universelles. Les courbettes japonaises sont toujours étranges. Quand elles voisinent avec des attitudes respectueuses, elles peuvent aussi exprimer une violence inattendue. L'enfance ici ou là est un moment bouleversant que le réalisateur prix du scénario à Cannes aborde dans toutes les ambigüités que promet le titre : l'« innocence ». Si l'image du puzzle a été souvent évoquée pour décrire le procédé de montage, je n'ai pas vu le moindre énigmatique procédé artificiel dans ce cheminement limpide de plus de deux heures. A partir du quotidien d'une famille monoparentale où la bienveillance maternelle entre en conflit avec l'institution scolaire, la vérité se fait jour petit à petit, subtilement, depuis trois points de vue qui déterminent la structure du film. Des mots peuvent prendre des dimensions inattendues et blesser. Des personnages, des passions se révèlent, ponctués de moments d'émotion et de belles images tempétueuses rendant inquiétants les refuges les plus poétiques.
Ennuyeux et sans grand intérêt !!! Tromperie sur la qualité ! Je déconseille vraiment ce fil. Les critiques sont vraiment trompeuses ainsi que la bande annonce
Même s'il m'en reste quelques uns à voir, L'innocence est jusqu'à présent le meilleur film de Kore Eda. De part la brillante idée de séparer le film en 3 points de vues, le réal nous donne la sensation d'assister par moment a un thriller ou chaque questions finis par trouver sa réponse, et l'œuvre gagne en ampleur a chaque section, jusqu'à la dernière qui est une pure merveille et possède des plans qui resteront gravés dans ma tête, ainsi qu'une bo formidable. Son sujet, pourtant simple de base, est parfaitement maîtrisé. Même si cela a toujours été la force du réal de magnifier la simplicité et ses personnages. On est avec L'innocence complètement captivé par le récit et l'envie de découvrir la vérité. Un petit bijou qui aurait fait partie de mon top 2023 a coup sûr. Tout n'est pas toujours ce que l'on croit.
Un film complet ( musique, lumières naturelles, rythme, originalité du scénario,...) qui montre cette emprise des conventions sociales au Japon, avec des adultes entraînés dans une succession de politesses hypocrites, de fausses contritions, de mensonges éhontés, dans lesquels les deux enfants, héros de ce film, vont déployer toute leur magnifique envie de vivre et de grandir, différemment de ces adultes. L'art de Kore-eda est de présenter avec beaucoup de détails le quotidien banal et pétri de rites d'un Japon sans avenir (le mot "avenir" est plusieurs fois scandé par les deux enfants !) . Et la très réussie mise en scène et les flashbacks (un peu désorientants..) nous entraînent dans l'innocence et l'amour incarné par ces deux héros porteurs du Japon de demain...