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Christine SALAVERT GRIZET
49 critiques
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4,5
Publiée le 11 juin 2024
Extraordinaire documentaire Cette artiste est fabuleuse, et cette facon de filmer très intime sur 13 ans facinante Ces 3 femmes dégagent une force terrible et leur amitié magnifique Quand on voit l'évolution des tableaux, on comprend les réflexions des professeurs des Beaux Arts Cette artiste grandit et son oeuvre aussi Apolonia est extraordinairement sympathique, elle me fait penser à Frida Khalo Bravo pour ce documentaire plein de vie, d'amour, de beauté et de force
Foncez voir ce film incroyable !!! Il retrace la vie de l’artiste Apolonia Sokol, diplômée de l’école nationale des beaux-arts de Paris et ancienne résidente de la villa Médicis
13 ans de tournage, du matériel remontant à la naissance d’Apolonia Sokol et pourtant Api reste un mystère à mes yeux. Qui est elle vraiment ? Je ne sais pas. Le sait- elle ,elle même ?… les temps se succèdent, les profils aussi. Féminine ou non genré, tribale oú égo centrée, entière ou manipulatrice, anarchiste ou business woman, exubérante ou réfléchie, elle oscille sur une terre mouvante sans pouvoir s ancrer. D Apolonia on ne lèvera pas les secrets. Ce n est pas qu elle souhaite les cacher. Le documentaire explore sa vie en toute sincérité, de sa naissance en gros plan, de sa nudité physique et morale mais sans que cette sincérité semble lui importer. Or il est de notoriété que la sincérité coûte. Dans le cas contraire, c’est que l’introspection n’a fait qu’effleurer la surface. Soyons honnêtes, Apolonia a vécu dans un happening permanent, ceci explique peut être cela. Mais en fait, l’intérêt du documentaire ne se trouve peut-être pas là, ce n’est pas Apolonia en tant que personne, toute charismatique soit-elle qui importe mais l’obsession comme moteur de vie, comme moyen de donner un sens. Ces obsessions nous les découvrons dans le parcours des 3 femmes qui habitent ce documentaire. La peinture pour Apolonia, le documentaire pour Léa Glob la réalisatrice, le combat pour la liberté pour Oksana Chachtko fondatrice du mouvement femen, 3 femmes artistes, créatrices, 3 femmes qui se reconnaissent et tissent un lien tenu aux travers de ces obsessions croisées.
Ce ne devait être qu’un film de fin d’étude d’une étudiante en cinéma en 2009, mais Léa Glob, aspirée, inspirée par le magnétisme de son sujet n’a pu arrêter sa caméra durant 13 ans. Pour aboutir au film documentaire le plus primé dans les festivals cinématographiques en 2023. Au départ Léa Glob désire filmer une femme dans le milieu de la peinture. Elle va rencontrer une jeune étudiante en beaux-arts à la vie de bohème, à la personnalité hors-normes. Apolonia. La fascination est immédiate et au fil des mois, l’art ne sera plus qu’un sujet parallèle du film, l’élément essentiel devient le cheminement de trois artistes mais surtout de trois femmes en miroir qui vont grandir ensemble dans une épopée intime et sinueuse qui bouleverse le spectateur. Trois car, outre Apolonia et Léa, nous rencontrerons Oksana Chatchko, cofondatrice des Femen et âme sœur d’Apolonia. Un personnage majeur, essentiel dans sa vie. Les épreuves sont nombreuses, les critiques, les décès, les échecs, mais la force de conviction communicative d’Apolonia Sokol emporte tout sur son passage. La qualité du montage alternant les scènes prises sur le vif et d’émouvants moments d’introspection, accentue encore la puissance d’Apolonia, Apolonia. Las, lorsque la voix off de Léa Glob nous dit « c’est peut-être le moment d’arrêter la caméra… », nos cœurs remplis d’émotions ont bien du mal à fermer le chapitre et à quitter la salle…
film émouvant sur la trajectoire pas fluide du tout d'une artiste ( pas très attachante et assez insupportable, pas très talentueuse mais qui crève l'écran). Bel hommage à Oksana Chatchko.