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Yannickcinéphile
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2,5
Publiée le 22 octobre 2016
Au milieu de la prolifique filmographie de Patrice Leconte il y a tout un lot de petites comédies populaires qui n’ont pas foncièrement marqué au lendemain du succès des Bronzés. Ma femme s’appelle reviens est l’une d’elle, une petite comédie mineure, mais qui reste regardable, assez tendre et touchante. Soyons franc, c’est une comédie qui comme beaucoup d’autres à l’époque bénéficie aujourd’hui d’un petit charme rétro pas désagréable, et qui lui donne un cachet. Heureusement dirai-je, car Leconte n’était pas très soigneux sur la forme ! Décors très limites, photographie plutôt moche, assez grise, mise en scène lourde clairement théâtrale, Ma femme s’appelle reviens ne retient guère l’attention au niveau de ses qualités formelles. Même la bande son reste restreinte, et le son justement est assez agressif, surtout cet horrible gyrophare ! Du coup, ce n’est pas là qu’il faut chercher les qualités filmiques du métrage, même si comme je l’ai dit, jusqu’aux t-shirt Mickey, ce film distille une ambiance eighties plaisante. L’histoire est finalement assez basique, je dirai comme souvent chez Leconte, cela ne surprendra guère. Deux personnes un peu paumées se rencontrent et échangent au gré de petites tribulations que l’on va suivre sur 1 heure 20 environ jusqu’à une fin que j’ai trouvé un peu abrupte. Rien de bien mémorable donc, mais le traitement est sympathique. Le film est plutôt alerte, il y a peu de moments vraiment drôles, mais en revanche c’est assez touchant, il y a quelques moments plutôt subtils, et pour être franc, le film est souvent plus mélancolique que comique. La qualité du casting n’est pas pour rien dans cette subtilité de fond. Michel Blanc hérite d’un rôle qui lui sied bien, et il ne cabotine pas trop, ce qui est appréciable. Face à lui Anémone montre qu’elle peut être une actrice très intéressante, dans un style plus sérieux qu’au Splendid, et elle se montre à la fois réaliste, authentique, et un peu plus drôle que Blanc pour le coup. Le film repose énormément sur son duo, les seconds rôles se contentant souvent d’apparition, surtout les guest d’arrière-plan comme Charlotte de Turckheim ou Jean-Michel Ribes. En clair, Ma femme s’appelle reviens c’est avant tout deux bons numéros d’acteur au service d’une histoire simple mais suffisamment bien emballée pour être touchante. Là-dessus on ajoute une petite ambiance rétro qui donne une certaine personnalité au film, et on hérite d’une comédie populaire peu imaginative et mineure mais qui mérite la moyenne.
"Ma femme s'appelle reviens" (1982) reduff sur NRJ 12 le 01.09.2015 Michel Blanc et Patrice Leconte (réalisateur) ont coécrit ce scénario à quatre mains qui nous déride pendant 85 mn, (c'est trop peu) et qui fleure bon l'humour de l'équipe du Splendid et des Bronzés ! Un résultat plaisant à voir, et on rit plus d'une fois mais sans se rouler par terre toutefois, humour parfois mêlé d'émotions. Le tandem Anémone-Blanc fonctionne à merveille et le film, contrairement aux acteurs, n'a pas pris une ride. C'est sûrement le couple qui a beaucoup contribué à ce que le film soit millionnaire en entrées, mais ce n'est pas le seul de Leconte ! Ne pas trop se fier au casting semblant prometteur : certains comédiens (Bruel, Charlotte ...) ne font qu'une coure apparition ! C'est un film sans prétention mais comme on en manque de nos jours : les comédies vraiment humoristiques se raréfient ! willycopresto
C’est du Michel Blanc typique des années 80 jouant à fond la carte de l’autodérision de son physique de petit maigre paraissant 15 ans de plus que son âge. Avec ici Anémone comme complice ils essaient d’amuser et d’émouvoir sur les déboires sentimentaux de ces deux personnages qui multiplient les déboires alors qu’ils débordent d’amour à donner mais n’en reçoivent quasiment jamais. Un bon petit moment de détente jouant un peu trop la paresse et la facilité par moment.
Aux premiers abords on pense que ça va être une comédie. Puis on s'appercoit qu'en plus d'être drôle, le film se veut aussi touchant. La fin, en est la parfaite illustration.
Humble comédie que nous livre ici Patrice Leconte ! Michel Blanc dans son éternel personnage de petit bonhomme amoureux transi, Anémone en boulimique sentimentale... On a même droit à la furtive apparition de Patrick Bruel dans le rôle de l'étudiant gonflé. Les dialogues sont proprement savoureux ( écrits par Michel Blanc, s'il vous plaît ) et l'intrigue se laisse suivre avec une certaine jubilation. Bien entendu le film plaira davantage aux amateurs de la troupe du Splendid - ce qui est mon cas - qu'aux autres spectateurs. Quoi qu'il en soit il faut reconnaître que peu de comédies contemporaines relèvent de la drôlerie de celles des années 80. A une époque où le théâtre filmé vieillissait plutôt bien, la bande à Leconte nous offrait généreusement des personnages d'une délicieuse médiocrité... Triste de constater que la comédie française d'aujourd'hui se contente la plupart du temps de reprendre les vieilles recettes de ses ainés sans ( presque ) jamais atteindre leur niveau. Une très bonne comédie.
Un des films les plus réussis de patrice Leconte grâce à la simplicité du scénario et cette propension du réalisateur à "sentir son époque". On s'amuse et on rit aux aventures tendres et délicieuses du couple Blanc-Anémone.
Un très bon Michel Blanc avec quelques dialogues hilarants. Michel Blanc campe ici son personnage habituel de dragueur looser mais en moins parasite que d'habitude.
Les interprètes principaux sont excellents. Et quelques cadrages se permettent le luxe d'être joliment tournés. Les dialogues signés Michel Blanc percutent. Un bien agréable petit film, modeste mais bien foutu.
Venant de la part du duo Anemone-Michel Blanc je m'attendais à mieux. A beaucoup mieux. J'ai donc été très déçue en regardant ce film. Il en résulte donc près d'une 1H30 de pur ennui, "sauvé" ça et là par deux-trois gags. Mais c'est trop peu.