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Driv3n
10 abonnés
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2,5
Publiée le 31 janvier 2007
Un petit film sans prétention, petit regret quant au scénario notamment avec une fin trop légère, trop facile. Michel Blanc, comme a son habitude joue bien, Anémone aussi, mais l'histoire pêche vraiment dans le scénario trop banal.
Tourné un an après Viens chez moi, j'habite chez une copine, Ma femme s'appelle reviens garde le tandem des Bronzés (Leconte à la caméra, Blanc au scénario) mais perd le côté politique, sociologique de Viens chez moi...Il n'est nul question du chômage ici ou des problèmes de logement. Tous les personnages sont correctement insérés dans la société. Bernard n'est pas un looser même s'il se fait d'entrée plaquer par sa copine. Il est médecin et a même des vues sur une photographe et une lycéenne. Il a de la chance Michel Blanc. Si avec son physique peu avantageux au début des années 80, il pouvait se payer le luxe d'avoir le choix entre deux jolies femmes, en 2015 dans une société où on voue un culte à l'apparence, au superficiel, à l'immédiateté, peu probable qu'il y parviendrait aujourd'hui. Etait-on beaucoup plus tolérant à l'époque ? Plus insouciant ? Se souciait-on moins du physique ? Pensait-on un peu plus que la richesse d'une personne allait au-delà du visage, de la taille ou du poids ? N'ayant pas connu cette période, je pose la question. Cette comédie de boulevard est donc peut-être un brin désuète. Ce qui en fait son charme. Et puis, Michel Blanc a un sens du dialogue qu'il a pu exercer à plein à cette époque (Viens chez moi, j'habite chez une copine, Ma femme s'appelle reviens, Marche à l'ombre, Les Spécialistes entre 1981 et 1985) et que peu de scénaristes/dialoguistes possèdent.
Comédie romantique méconnue et sous-estimée de Patrice Leconte et de Michel Blanc (qui a signé le scénario et les dialogues). Un film qui a très bien vieilli.
Heureux de le revoir en rediffusion chaque été. Un classique de la comédie Française. ------Juillet 2010-----
Une comédie française des années 80 culte avec de bons moments, et quelques passages passables aussi. Une bonne redif quoi! Mention spéciale pour la B.O d'une autre époque, splendide. ------Mars 2013------
Ce film ne dure qu'une heure et quart et pourtant il arrive à être ennuyeux. Le scénario est mince, les histoires d'amour peu intéressantes. Le seul poiint intéressant est de voir Michel Blanc dans un rôle plus sérieux.
Petite comédie à l'intérêt limité. Blanc et Anémone ont beau être parfaits, le scénario accumule les situations téléphonées ; l'univers glauque des années 80 est bien au rendez-vous, à travers une photographie fade qui donne au film un côté "télé" qui n'est pas à son avantage.
Bien que je n'ai pas franchement le réflexe de les regarder, de temps en temps, se replonger dans ces comédies françaises typiquement 80's a quelque chose de rafraîchissant, voire d'assez touchant. Non pas qu'il y ait de quoi s'émerveiller devant « Ma femme s'appelle reviens », à la réalisation très fonctionnelle et que j'aurais probablement oublié dans les grandes largeurs d'ici quelques semaines. N'empêche : on savait les faire ces comédies légèrement dramatiques, aux répliques écrites sur mesure pour Michel Blanc par... Michel Blanc, manquant un peu de naturel mais faisant mouche régulièrement (en revanche, pourquoi le rendre aussi pénible au départ pour atténuer aussi fortement ce trait de caractère presque immédiatement?). J'y ai vu plus de tendresse que d'autres titres similaires de l'époque, notamment dans l'attachement qui est porté aux deux héros. Ça n'a l'air de rien, mais il y a pas mal de détails, de mots, de situations exprimant assez justement cette solitude, cette difficulté à communiquer avec l'autre ou simplement se sentir bien avec quelqu'un sans que l'on sache vraiment pourquoi. Si l'on aurait aimé un plus grand soin apporté aux seconds rôles (Xavier Saint-Macary et la délicieuse Pascale Rocard exceptés), le duo Blanc-Anémone fonctionne excellemment, leur complicité (du moins à l'époque) semblant évidente. Ce n'est pas l'extase, mais un bon petit moment à passer, moins anecdotique qu'il ne paraît dans son regard sur les relations humaines et amoureuses : sympa.
Michel Blanc et Patrice Leconte ont cheminé ensemble tout au long de six films à partir du choc que fut « Les bronzés » en 1978 jusqu’à « Monsieur Hire » en 1989. Ayant enchaîné trois succès consécutifs, les deux hommes qui ont sans doute besoin de se poser pour digérer leur nouvelle notoriété, écrivent ensemble « Ma femme s’appelle reviens », petite bluette tragi-comique qui fleure bon les années 1980 où l’insouciance était encore présente même si les personnages laissent transparaître une sorte de mal être existentiel depuis que les grands mouvements sociaux de 1968 suivis de la montée du chômage assombrissent légèrement le ciel bleu étincelant que l’on croyait éternel du fantasmatique « joli mois de mai ». Michel Blanc dans son emploi habituel de looser sympathique le teinte cette fois-ci d’un certain panache qui le rend tout de suite plus sympathique mais aussi séduisant. Au point même que le médecin largué par son épouse qu’il interprète va connaître un certain succès auprès de sa voisine (Anémone) et même d’une jeune élève (Pascale Rocard) de terminale qu’il a soignée. Au gré de péripéties charmantes, chaque personnage est joliment troussé avec ses vagues à l’âme très vite dissipés quand l’œil d’un ou d’une autre se porte sur lui. Le film n’est sans doute pas à classer parmi les meilleurs de la très intéressante filmographie d’un Patrice Leconte alors en recherche d’affirmation et qui encore aujourd’hui reste un réalisateur sous-estimé mais il fait partie avant l’heure de ce que l’on nomme aujourd’hui les « feel good movies ». L’occasion est donnée au spectateur de savourer le charme lunaire d’Anémone trop tôt partie.
Film que j'ai vu juste après le chef d'œuvre avec Brigitte Bardot "Lumière d'en face"(qui rappelle étrangement Monsieur Hire). C'est du mauvais Leconte avec du mauvais Michel Blanc. Pas drôle et purement grinçant. Du pur ennui !
Cette nouvelle collaboration entre Michel Blanc et Patrice Leconte nous délivre une petite comédie romantique fort sympathique. On touche pas au géni et finalement on rit assez peu mais l'alchimie entre les acteurs principaux fonctionne, le film est court donc pas le temps de s'ennuyer et les personnages parviennent à être touchant par moment. Du bon petit divertissement.
Un film sans ambition, sans prétention et finalement sans beaucoup d'intérêt. Peu de ressorts narratifs, pas si guère d'intrigue. Michel Blanc et Anémone ne s'en tirent pas si mal. La scène finale est plutôt réussie
Suite au succès des deux premiers Bronzés et de Viens chez moi, j’habite chez une copine, Patrice Leconte continue avec Ma femme s’appelle reviens dans la même veine avec une nouvelle collaboration avec un des membres du Splendid, Michel Blanc, associé à une actrice n’appartenant pas au groupe mais ayant travaillé plusieurs fois avec eux (à commencer par Le Père Noël est une ordure), Anémone. Le résultat reste totalement dans l’esprit des premiers films où Michel Blanc se sépare du groupe (même s’il s’écarte un peu de son personnage de loser professionnel) et offre un récit extrêmement prévisiblespoiler: (à l’exception de son dénouement qui va totalement à l’encontre des fins habituelles de ce type d’histoires) . Cela fait que Ma femme s’appelle reviens est assez agréable à suivre mais reste très oubliable à cause son manque d’originalité.
Une petite comédie pleins de bons sentiments. J'aime cette époque, les acteurs, Michel blanc toujours aussi touchant et drôle à la fois . Le film n'a rien d'extraordinaire mais il est simple sans prétention et l'on passe un bon moment.