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mat niro
352 abonnés
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3,5
Publiée le 31 octobre 2024
"Un jeune chaman", où comment une rencontre amoureuse va faire vaciller les convictions d'un jeune homme. Passé quasiment inaperçu en salles (car peu distribué), ce film mongol montre à travers le personnage de Zé, 17 ans et chaman de son village le changement de perception des sens au contact de l'être aimé. La rudesse de la vie à Oulan Bator (le climat, la pauvreté ou l'alcoolisme) contribuent à voir en ce jeune homme un soutien sous forme de messie. Les croyances mystiques sont abordées mais c'est avant tout le récit d'une magnifique romance teintée de poésie. Par contre l'opposition entre les classes sociales en Mongolie n'est que trop peu effleurée.
Je m'attendais au delà des clichés convenus, à découvrir un peu plus de la culture Mongole. Ces particularités, ces singularités qui l'éloignent de l'occident. rien de tout ca est dans ce film et on ne peut même pas se consoler avec les paysages. Il nous reste le chamanisme, mais c'est un peu maigre. Ce film relate le déchirement entre deux attirances : le chamanisme et le fait de vouloir faire du bien aux autres et l'amour que ce jeune homme a rencontré et qui est pour lui tout seul. Un peu mince pour faire un bon film. Dommage !!!!!
Zé a dix-sept ans. Élève modèle de son lycée, il accepte parfois d'enfiler le costume traditionnel de chaman et de se faire le porte-parole des esprits pour porter secours aux proches qui le sollicitent. Mais lorsqu'il tombe amoureux de Maralaa, il sent ses dons divinatoires l'abandonner. Entre son amour et sa vocation, il devra choisir.
Pour qui a vu "Si seulement je pouvais hiberner", "Un jeune chaman" a des airs de suite ou de redite. Mêmes paysages (les faubourgs d'Oulan Bator, la capitale de la Mongolie, battue par un vent glacial), mêmes personnages (une famille de paysans désargentés récemment déracinés à la ville) et même histoire (la sortie de l'enfance d'un adolescent trop sage).
Si l'on met de côté sa ressemblance avec le précédent film mongol sorti en France en janvier dernier, "Un jeune chaman" souffre de deux défauts. Le premier est l'inexpressivité, pour ne pas dire l'amateurisme de son acteur principal, que ne compense pas sa beauté marmoréenne dont l'affiche donne un aperçu. Le second est son scénario à l'enjeu binaire. Pour autant, Un jeune chaman n'est pas sans charme, le principal étant justement son exotisme : on ne voit pas si souvent ces paysages-là, ces physionomies-là, on n'entend pas si souvent cette langue-là, mélange étonnant de turc et de coréen, qu'on puisse s'en lasser.
Ce premier long métrage d’une jeune cinéaste mongole dresse le portrait d’une jeunesse tiraillée entre modernité et tradition ; mais aussi d’une jeunesse née de l’exode rurale sur les épaules de laquelle repose la réussite de tout un pays. Au centre du débat, un jeune chaman s’éprend d’une jeune fille, ils sont amoureux et le jeune homme voit tous ses repères bouleversés. Près de 20 ans se sont écoulés depuis les films made in Mongolie montrant la ruralité faisant face à la montée de l’attraction des villes. Dans les films actuels, on voie tous les écueils de cet exode rural, car ils se déroulent dans la tentaculaire capitale. Ce film est tourné dans les mêmes quartiers pauvres d’Oulan Bator que « Si seulement je pouvais hiberner » ; des bidons villes de yourtes et de baraques en tôles sous un climat glacial. Dans ces favelas, la jeunesse s’invente un avenir tourné vers un retour dans les steppes, ou plus loin en Corée du Sud, dans un pays riche, ou vers plus de spiritualité. On y voie une jeunesse guère différente de la nôtre ; le même désir de vivre, mais imprégné aussi d’un besoin de survie. Ce film reste assez linéaire, sans trop de surprise. Il s’étiole en avançant ; on finit par trouver le temps un peu long. Pour les amateurs de cinéma du monde. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Un adolescent chaman passe sa vie entre ses pouvoirs guérisseurs et le lycée. La rencontre avec une jeune fille va le bouleverser et le faire vaciller. Le sentiment amoureux lui fait perdre sa communion avec ses ancêtres.
Dans la même veine que le film "Si je pouvais hiberner", on y retrouve la fracture sociale entre quartier des yourtes et vie moderne à Oulan-Bator, éducation très stricte, rituels chamaniques et alcoolisme.
Film attachant sur le désarroi de la jeunesse mongole écartelée entre 2 mondes.
Un film sur la transition où sont jouxtées les temples de la consommation sans âme des grands magasins et des boites de nuit et les traditions ancestrales que le jeune chaman incarne. Dans cette confrontation où errent des personnages égarés par la misère, l'alcool, le sentiment de n'être plus à sa place et l'illusion de la richesse spoiler: (les derniers plans où les yourtes sont cernées de murs et de voitures modernes) l'éducation stricte cohabite avec les réseaux sociaux... spoiler: la jeunesse est en voie vers la mondialisation. Que restera-t-il des références culturelles ?
Les extraits de la bande-annonce assimilent ce film à la nouvelle vague chinoise qu'on connaît depuis plusieurs années. Mais on est loin des ambiances de Hu Bo ou Bi Gan. La Mongolie a son identité propre, ses paysages, qui ressemblent à un étrange mix entre Europe de l'est et Empire du milieu. Le film n'a pas la force des grandes œuvres asiatiques de ces derniers temps. Il s'agit d'une bonne chronique de l'adolescence dans un pays lointain. Deux aspects retiennent particulièrement l'attention. D'une part, l'idée de l'adolescence comme basculement, comme moment où la vie peut totalement se retourner. Cet aspect est rarement évoqué au cinéma d'une façon aussi réaliste et pessimiste. L'autre aspect est la mutation d'une Mongolie qui entre dans la mondialisation. La généralisation des portables, des réseaux sociaux, des centres commerciaux coupent cette jeunesse des usages du passé et des traditions. Mille détails montrent cela dans le film, selon une perspective assez pessimiste également car la société mongole semble être en train d'exploser.
Sous couvert d'être un pas de deux quasi schizophrénique entre tradition et changement,. "Un jeune Chaman" est surtout l'histoire (universelle?) d'une crise d'adolescence..Rester ou partir...Il ne se passe pas grand chose..à part justement le plus grand voyage que peut faire un être humain : le passage à l'âge adulte. Passage et déchirement avec en toile de fond une Mongolie elle aussi entre deux âges, entre moyen âge et modernité. A voir donc :
Après le formidable Si seulement je pouvais hiberner de 2023, voici un autre film mongol qui arrive sur nos écrans. Il est signé par Lkhagvadulam Purev-Ochir dont c’est le tout 1er film Zé a 17 ans et il est chaman. Il étudie dur pour réussir sa vie, tout en communiant avec l’esprit de ses ancêtres pour aider les membres de sa communauté à Oulan-Bator. Mais lorsque Zé rencontre la jeune Maralaa, son pouvoir vacille pour la première fois et une autre réalité apparaît. 103 minutes qui ne vont pas forcément nous aider à retenir le nom cette cinéaste, car son film, aussi intéressant soit-il sur une facette de la société mongole, est un peu trop languissant à mon goût. Bâtir un scénario sur le dilemme entre la mission chamanique et la vie sociale et amoureuse d’un ado de 17 ans, même au fin fond des faubourgs d’Oulan-Bator, ne me paraît pas contenir assez de substance pour construire tout un film. Un beau portrait de la jeunesse d’ailleurs, mais que je n’ai trouvé ni palpitant ni bouleversant. Quelque chose d’indéfinissable fait qu’on ne sait jamais sur quel pied danser, en particulier en ce qui concerne les pouvoirs chamaniques du héros ??? Ce film sur le renoncement est subtil – peut être trop -, sensible, mais trop lent, nous explique que chamanisme et premier amour ne sont pas compatibles. Ah bon ! Une conclusion qui, sans doute, touche au plus profond un public mongol, mais en France… j’ai comme un doute. Le jeune Tergel Bold-Erdene a été récompensé pour son interprétation à la Mostra de Venise. Il trouve une excellente partenaire avec la tout aussi jeune Nomin-Erdene Ariunbyamba. Ils portent à eux deux le constat d’une Mongolie prise entre tradition ancestrale et modernité galopante, à travers l’autopsie d’un mal-être. Ambitieux mais par trop répétitif et linéaire… donc ennuyeux.
Deuxième film mongol que je vois cette année, c est tellement rare que cela mérite d etre souligné. Le premier " si seulement je pouvais hiberner" nous découvrions grâce à cette famille de paysans venu s installer à oulan bator les difficultés, la pauvreté qui existe dans la société mongol. Dans ce film " un jeune chaman" on comprend le désarroi d une jeunesse empreint de modernisme et a la fois éduqué dans des traditions ancestrales. C est ce qui arrive à un jeune homme qui étudie au lycée mais qui en parallèle pratique le chamanisme pour guérir les gens ou leur révéler leur avenir. On ressent un décalage lorsque il est au lycée car ses amis sont t tout le contraire il renie peu à peu les traditions et donc on comprend la solitude du jeune homme. Mais la rencontre d une jeune fille va faire voler en éclats ses certitudes et surtout ses croyances. Un petit film émouvant que je trouve meilleur que le précédent film mongol. On reste très attaché au couple du film. Une bien belle promesse.
Un très bon film mettant en scène la vie d’un jeune chaman mongol. Le film rend simplement compte de la vie d’un jeune lycéen sur qui repose des responsabilités mais qui reste cependant un jeune de son âge. Les images sont assez incroyables, il y a des photos magnifiques !
Un portrait attachant d'une jeunesse écartelée entre tradition et modernité, contraintes communautaires et désir d'affirmation de soi. Le récit est mené avec un ton juste, sans didactisme, et le jeune acteur est convaincant.
Le destin incroyable d’un jeune mongole dans une Mongolie coupée. Par d’un côté, les yourtes de l’autre, les grands immeubles et la consommation et lui est un élève qui est aussi un chaman, c’est touchant., il y a beaucoup de solidarité dans sa famille avec les voisins, et il exerce de temps en temps le reste du temps, il étudie dans un lycée horrible horriblement mené à la baguette. Par une dingue il y a des choses à faire et c’est pas toujours facile. Mais comme on dit choisir c’est renoncer. J’ai beaucoup aimé et l’acteur est fabuleux et les autres protagonistes. ils sont parfaits aussi, et je les trouve tous d’une grande beauté très particulière.. Il y a beaucoup de force et de l’apaisement en même temps.
Un chaman appelle grand père Esprit qu'on voit au debut à une mission chamanisme mais n'est autre qu un beau jeune homme de 17 ans oh surprise une fois son masque et costume enlevé..dévoué à sa communauté et aux traditions ancestrales jusqu'au jour ou...il tombe amoureux et perd de vue sa mission ,se sent moins connecté aux esprits progressivement , tiraillé même... ..Il se met à sortir en boîte, à flirter, coucher mais la puissance de son charisme samoindrit...jusqu'à ce que enfin il reprenne contact avec lui même avec sa mission et communauté.. Cest une belle histoire quoique le côté chamanisme n'ait pas eté assez exploité et que certaines scènes sont .survolées. dommage ..il n'en reste Pas moins un film dépaysant sur la mongolie partagée entre vie ancestrale et modernite , rites et portables.. Er paysages contrastés Quel avenir va choisir ce jeune homme ? C'est toute la question du film finalement résumée. Va til vivre de façon moderne ou rester au contact de ses ancêtres ? Telle est la question.. dans cette quête identitaire tour au long du film..avec un jeune tantôt sage et priant tantôt exalté et bagarreur ... .Quelques longueurs jalonnent ce film mais le regard du jeune homme est superbe à l'égal d'un moine tibétain et on se laisse conduire par ce jeune homme. .Ce n'est pas excellent mais à voir pour découvrir une autre culture mongole , d'autres mœurs et façons de vivre .ca vaut le détour..
Explorant brièvement les croyances encore largement répandues en Mongolie via l'activité exercée par Zé, Un Jeune Chaman propose plutôt une plongée dans la jeunesse insouciante d'Oulan-Bator. Aux traditions d'une société traditionnelle et conservatrice, se heurtent les aspirations d'une génération hyper-connectée et éprise de liberté, dont le personnage principal n'est qu'un représentant parmi d'autres. Il est à cet égard frappant de constater la rigidité similaire qui anime les codes chamaniques et le système scolaire mongol, qui l'un comme l'autre, enferment Zé dans un système et un comportement bien définis. Ce récit ne prend pas place dans un univers de misère. Celle-ci n'est qu'évoquée par l'entremise d'un malheureux, devenu alcoolique après avoir perdu son emploi. Il s'agit plutôt d'un certain regard sur un pays aux paysages aussi froids qu'impressionnants, et dont le développement fait reposer sur toute une classe moyenne le poids de l'effort. Mais quelle est la place de la tradition, aujourd'hui ? Et qu'en sera t-il, demain ?