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    La Chambre
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    3,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Immersion dans la chambre mortuaire de l’hôpital Bichat à Paris où le réalisateur a suivi le quotidien de quatre employés.

    Christelle, Sophie, Djibril et Alexandre sont ce que l’on appelle des "agents mortuaires". Isolés des autres services et situé au niveau -2, ils opèrent dans l’ombre. Ce sont eux qui vont se charger de nettoyer les corps avant de les restituer à leurs familles. Toilette, maquillage, habillage & mise en bière, c’est le traintrain quotidien de ces employés de l’AP-HP, grâce à qui, le temps des obsèques s’avère moins douloureux.

    Imaginez un instant s’ils n’intervenaient pas sur les corps des défunts avant leur restitution, ils ne seraient pas suturés, lavés (si vous ne le saviez pas, un cadavre peut "régurgiter" par n’importe quels orifices), maquillés, rasés ou coiffés. Cela permet de redonner une identité aux patients, effacer sa pâleur, des marques d’opération ou de souffrance, bref lui rendre sa dernière dignité.

    La mort est présente, on la voit, on la sent, les corps attendent patiemment dans d’immenses chambres froides qu’un employé vienne s’occuper d’eux. Les chiffres sont éloquents « 650 000 décès chaque année, dont 75% ont lieu à l’hôpital », leur rôle est donc primordial et pourtant, la gestion de l’après-décès à l’hôpital reste encore très méconnue du grand public.

    Avec La Chambre (2021), le réalisateur Camille Vidal-Naquet clos son dytique en deux volets sur le milieu funéraire et mortuaire, après le très surprenant Des morts entre les mains (2020), qui s’intéressait aux employés des services funéraires de la ville de Paris.

    Un documentaire touchant et tout en retenu, évitant tout voyeurisme (comme cela était déjà le cas dans son précédent film). Bien que le réalisateur ait pris soin de ne jamais montrer les visages des défunts, certaines scènes peuvent s’avérer plus marquantes que d’autres (notamment lorsque l’une des employés prépare le corps d’un nourrisson pour le restituer à sa mère).

    Dans le même registre, il vous faut aussi voir le documentaire Le Domaine - Où la mort n'est pas taboue (2015) de Grégory Nieuviarts qui suit le quotidien des pompes funèbres.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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