4,0
Publiée le 12 janvier 2015
J’avais gardé de ce film, vu étant enfant, un bon souvenir de scènes d’action dans tous les sens et de dialogues percutants. J’ai heureusement retrouvé ça, et découvert en bonus un sous-texte joyeusement subversif ! Cette charge incroyablement cynique envers les dérives ultra-sécuritaires, ultra-libérales et ultra-manipulatrice de notre société, est incroyablement jouissive ! J’ai pris du plaisir devant toutes les idées drôles et en même temps pertinentes sur ce monde futuriste, peut être pas tellement éloigné du nôtre. J’ai un peu de mal à comprendre les critiques qu’a reçu le film pour des lectures « premier degré » ; il me parait difficile de ne pas voir l’ironie de Verhoeven spoiler: et de ses jeux de société où l’on peut utiliser la bombe atomique avec le sourire des parents !
Je regrette même qu’il n’y ait pas plus d’idées de ce genre, comparée aux très nombreuses scènes d’action.
Ces dernières sont cela dit un modèle d’efficacité, visuellement fortes mais souvent avec un humour désarmant. J’ai eu peur après la séquence de fusillade très violente, mais la suite vient justifier et déjouer cela, en allant de plus en plus vers le grotesque. La violence est ici tout sauf gratuite, elle est détournée pour mieux critiquer tout son potentiel voyeuriste. Verhoeven arrive souvent à faire très fort avec des effets très simples, comme cette scène géniale où spoiler: Robocop semble viser la demoiselle en détresse pour en fait toucher les roubignolles de l’agresseur ! J’aime beaucoup aussi les scènes avec le grand robot.

Rajoutons encore une belle galerie de seconds couteaux, surtout chez les méchants, et nous avons pour moi un excellent film de contrebandier, toujours aussi savoureux ! Je pense que je le met presque au même niveau que « They Live » comme référence du genre.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Très bon film d'action.
Je trouve que les effets spéciaux datent un peu ...
Les robocop 2 et 3 sont moins bien fait.
J'attend un robocop 4 avec les effets speciaux de terminator 2 ou matrix reloaded avec impatience !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film de Verhoeven qui est très bon. Des scènes gores à souhait ( l'éxécution de Murphy est violente à l'extrème). Une super musique, des bons acteurs, des bons effets spéciaux (pour l'époque).
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Robocop, un film futuriste de grande qualité mélant habilement ultra-violence et burlesque.
Paul Verhoeven a sans doute réalisé une des scènes les plus violentes pour un film commercial en filmant de manière très sadique le meurtre de Peter Weller (Murphy - Robocop). Cette scène est insoutenable, depuis que j'ai huit ans, je n'arrive pas à la regarder facilement. D'autant plus que dans la version longue disponible sur le DVD, elle est plus longue et plus crue: main explosée en gros plan, bras arraché par la suite, mise à mort longue et sanguinolante,... HORRIBLE !!!
Mais le plus intéressant dans ce film est la mécanisation de la police, c'est à dire le remplacement de vrais policiers par des machines comme on a remplacé l'Homme par des machines dans une station-service par exemple. Un message social très anticipateur...
Quant à Paul Verhoeven, il nous offre une mise en scène très personnelle avec son lot de violence, de gore, d'émotions,... et d'humour burlesque lorsque Robocop sauve la fille sur le point de se faire violer en faisant sauter le sexe du mec en une balle. Ce qui est drole chez lui, c'est que si ses films ne mélangent pas de sexe et de gore comme Basic Instinct par exemple, il se rattrappe sur l'un de ces deux aspects comme dans Robocop (Pas de sexe mais du gore à revandre).
D'une façon génarale, les acteurs sont parfaits et le thème principal du film inoubliable.
Comme Alien ou encore Predator, Robocop est un grand film qui, 18 ans après sa sortie, garde toute sa force à travers une anticipation réaliste et une violence inouïe. Un grand film de science-fiction... Même si dans quelques années, le mot "fiction" ne sera peut-être plus bon pour qualifier cette oeuvre dérangeante...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'un des meilleurs films de science-fiction derrière Terminator.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 juillet 2010
Des policiers démissionnaires, des junkies arrivistes, des cartels omniscients à la tête desquels trônent de peu scrupuleuses personnes, faisant leurs affaires main dans la main avec les pires ordures qui soient... Au milieu de cette chienlit, Alex Murphy, crucifié façon Boucherie Sanzot par de véritables fous furieux certifiés massacreurs de flics. Il ressuscitera sous les traits d'un cyborg et prêchera la vengeance de ses bourreaux dans la violence la plus viscérale, à l'issue d'un terrible chemin de croix... [...] Le cinéma de Paul Verhoeven, frontal, véhicule une image de l'existence humaine a priori peu réjouissante, marquée au fer rouge par la douleur, l'injustice, la violence, la servilité, la lutte permanente. " Robocop " ne déroge pas à la règle, donnant à Verhoeven l'occasion de se balader entre scènes chocs gorissimes, combats dithyrambiques désespérés et interludes intimistes qui déchirent l'âme. Et d'immortaliser ses visions outrées de l'avènement d'un nouveau Messie. [...] Voilà de quoi ce film retourne : le parcours éprouvant d'un martyr des temps modernes qui ne tendra jamais l'autre joue. La satire méchante d'un système capitaliste poussant sa doctrine jusqu'à l'outrance et la dérive : sacrifice des petites gens, consumérisme extravagant, médias convenants et particulièrement sots, gouvernement irresponsable, rôle du profit dénaturé, système sécuritaire privatisé et fascisant... Cette rudesse du propos, alliée à une mise en scène brillante et bestiale, nous la retrouverons dix ans plus tard dans le génial " Starship Troopers ". [...] Sommet de toutes les allégories, arborant tous les signes extérieurs du brûlot revanchard bruyant, parcouru de plages introspectives évoquant la fausse quiétude d'un requiem, " Robocop " est une épreuve tout autant qu'un exutoire. Une oeuvre rageuse et brutale, concasseuse, délicate, salvatrice, désespérée et optimiste : une oeuvre verhoevenienne jusqu'au bout des ongles, en somme.
4,5
Publiée le 13 novembre 2020
RoboCop c'est un peu le haut du panier du film d'action américain des années 80, évidement c'est plus que cela mais la toute première fois que je le vis, telle fut mon ressenti.
Si je le revois toujours avec grand plaisir, il faut avouer tout de même que ma toute première vision fut particulièrement marquante, c'était sans doute le plus violent de tous les films que j'avais vu dans ma jeune vie à l'époque (j'ai du le voir en 1989 ou 1990) et la scène de l'exécution de ce pauvre Murphy m'avait marqué par sa brutalité sans fard, mais qu'est-ce que j'avais adoré ce film (je l'avais d'ailleurs rapidement revu et revu).
Bizarrement la dernière fois que je l'ai vu, j'ai eu l'impression que RoboCop avait pris un petit coup de vieux visuellement toutefois cette fois-ci, je n'ai pas trouvé que c'était le cas ; bien sûr on est conscient de voir ce qui est devenu "un vieux film" mais de part sa portée, il est devenu culte et intemporel.
Le néerlandais Paul Verhoven, qui n'avai jamais réalisé des films très axées sur l'action s'en sort magnifiquement. Je ne vais pas faire l'inventaire des scènes d'action de ce film mais elles sont toutes fabuleuses (je reviens juste sur celle du début avec le massacre du flic Murphy qui deviendra RoboCop) de plus c'est un film plein d'énergie qui enchaîne le tout avec un rythme fou.
En moins d'1h40, ce film est un concentré très bien calibré avec son scénario bien écrit, j'adore aussi le côté futuriste dans une Détroit délabrée et violente.
C'est aussi une ambiance cynique et grinçante avec un humour moqueur mais restant discret, le climat du film est sec et brutal, la violence n'est pas gratuite.
Le casting est très bon, Peter Weller est excellent en justicier robotique ; les méchants sont aussi très marquants que ce soient les cadres de l'OCP tels que Ronny Cox et Miguel Ferrer ou que ce soient les voyous dont l'inoubliable Clarence (qu'on adore détester) jouait avec délectation par Kurtwood Smith.
Il y a bien sur la B.O. Basil Poledouris qui colle parfaitement au film, il y a tellement de choses à dire mais je dirais que ce film est excellent et tellement jouissif à regarder.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film d'une rare violence interdit aux -12 ans alors qu'il devrait l'être aux -18ans, Battle Royale est bambi à côté.
Si ce n'est ce détail, ce film est tout à fait captivant de bout en bout -une plongée dans la véritable Amérique moderne : cruelle, violente et individualiste-
Les acteurs sont très bons et la réalisation très soignée pour l'époque. En même temps c'est du Verhoven.

Un film d'une rare puissance, choquant, terrifiant même !!!
A voir pour spectateur averti.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Très très belle histoire! Je trouve que ce film est toujours le même, qu'il soit sortit en 1987 ou de nos jours c'est pareil, il n'a pas vieillit, on s'en lasse pas et très belle musique!!! "Au nom de la loi" il mérite 4 étoiles "haut les mains"!!!
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Robocop est un héros qui a surement marqué les esprits en devenant un des premiers heros mi homme mi robot.
Ce premier film est plutot bon, avec un scénario classique dotée d'une violence plus ou moins modérée.
On ne s'ennuie pas, les décors futuriste et délabrés me fascinent et la musique est tres prenante.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Robocop : 50% humain, 50% machine, 100% flic...
Verhoeven : 50%humain, 50% réalisateur, 100% génial.
Le metteur en scène a fait avec RoboCop son meilleur film, quasi-inclassable et très original, qui ne vieillit pas le moins du monde. Peter Weller joue facilement le robot, et Ronny Cox interprète aisément le salaud. Un très très grand film !!
5,0
Publiée le 21 août 2022
Après le refus de nombreux réalisateurs, le scénario "Robocop" atterrit dans les mains de Paul Verhoeven. Initialement peu intéressé, le "Hollandais violent" se rend compte qu'il y a là en fait un potentiel bien juteux... Et voici donc Robocop, policier cyborg qui chasse le crime dans un Detroit futuriste cauchemardesque. Loin, très loin de l'image édulcorée de personnage pompier qu'en ont donnée les produits dérivés et autres séries pour enfant, "Robocop" est, pour ceux qui l'ignoreraient encore, un film profondément corrosif et politiquement incorrect. Le scénario, signé Edward Neumeier, tire avec un humour noir dévastateur sur tout ce qui bouge. Capitalisme "corporate" et reaganien totalement déconnecté de la réalité. Cynisme des médias. Société en déliquescence ou les écarts entre puissants et travailleurs sont devenus abyssaux. Culte des armes et de l'autodéfense. Et on en passe... Rien n'a pris de ride, tout semble encore plus vrai aujourd'hui ! Paul Verhoeven amplifie ces propos avec son style explosif. La violence n'est jamais minimisée, elle est exacerbée ! Les gerbes de sang et exécutions sauvages sont légions, mais loin de faire dans le racoleur, elles rendent le film totalement jouissif, à l'image des "punitions" des méchants. Et elle s'inscrivent pleinement dans un univers infernal : rongée par le chômage et la criminalité, Detroit est une ville poisseuse où la vie n'a plus aucune valeur. Le tout dans une intrigue parfaitement découpée. En 1h40, le film traite tous ses sujets, pose son ambiance cauchemardesque, et développe ses protagonistes. Des personnages secondaires burnés (Nancy Allen, loin de ses rôles chez De Palma). Des méchants terrifiants : Ronny Cox en cadre presque démoniaque, et Kurtwood Smith en chef de gang psychotique (pour l'anecdote, l'acteur aurait eu le rôle... pour sa vague ressemblance avec Himmler !). Et bien sûr l'arc narratif principal d'Alex Murphy, joué par Peter Weller. Il suffit de la sympathie de l'acteur, quelques scènes, et cette fameuse "crucifixion" ultra-violente pour rendre le personnage attachant et donner un aspect christique à son histoire. Sans compter la jolie BO composée par Basil Poledouris, mêlant instrumentation électronique et symphonique. Et les effets visuels et sonores au top pour l'époque : blessures spectaculaires et membres qui s'arrachent, stop motion, ou l'armure de Robocop, qui a toujours de la gueule des décennies plus tard. Aussi drôle que pertinent, aussi jouissif que corrosif : "Robocop" reste un classique à voir !
3,0
Publiée le 15 octobre 2011
Satire féroce d'une société à peine futuriste à la botte de multinationales si puissantes qu'elles génèrent leurs propres flics, robots et androïdes. Ultra-violent, avec un Paul Verhoeven en super forme pour ses débuts à Hollywood...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Hier soir quand le film est repassé sur M6 (après Star Wars :p)
J'ai eu envie de le regarder à nouveau.
Je me rappellais l'avoir vu à 7 ans ou avant, et je me rappellais aussi avoir assisté à des scènes qui m'avaient marqué.
J'ai revu la scéne de la mort de Murphy, et bien que je me doute qu'il ne s'agisse pas du director's cut qui soit diffusé sur M6, j'ai trouvé la scène impressionnante et j'ai compris pourquoi ça m'avait impregné: voir ces types tirer sans relâche au fusil à pompe sur un gars à bout portant est un des trucs les plus horribles que j'ai vu dans un film, parce qu'il y a d'une part l'arme qui est extrêmement bourrine et surtout le plaisir que prennent les tueurs est vraiment choquant.
La scène où le type se fait exploser par le 209 est bien gore aussi et surtout soudaine et brutale, j'ai trouvé que la tension montait d'un coup: c'est une petite réussite de la part de Verhoeven que cette scène qui en moins de 10 secondes pase du semi-comique à l'horreur.
Quelquechose que je n'avais pas pu saisir à 7 ans, c'est le fond que Verhoeven instille dans ce film et qui nous montre, à l'instar de Starship Troopers, les dérives que peut prendre notre societé et dans lesquelles elle est partiellement engagée.
C'est vraiment une chose qui me plaît dans les films de Verhoeven: la manière brillante où il parvient à se faire cotoyer violence brutale et reflexion qui est souvent comique car trés caustique.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
sans doute le film de verhoven ou le sexe joue le plus petit role.il y a bien l'excellente scene ou miguel ferrer et deux mannequin allie les mots"vice" et "president" avant d'etre derangé grossierement par un kurtwood smith dan son meilleur role mais la veritable heroine du fille est l'autre pilier d'un film de verhoven, alias le hollandias violent : LA VIOLENCE. pas gratuite, pas mechante, juste realiste.les malfrats ne prennent pas de gants ni de pincettes pour regler son compte a un flic desarmé et ca verhoven le comprend mieux que d'autre realisateur dont je tairais les noms par charité.et puis comme dan starship troopers ou total recall, il a l'inteligence de marié sf et polemique, voir meme denonciation directe.et sa c'est un vrai soulagemtn pour le genre sf quand on voit des daubes de sf patriotes a deux dollars comme indepandance day ou la guerre des mondes.robocop est unique, comme toutes les oeuvres du plus grand genie que le cinema est connu
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