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    I Saw The TV Glow
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    1,9
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    36 critiques spectateurs

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    Cadreum
    Cadreum

    4 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    Le film traverse deux décennies capturant la vie d'Owen en éclats discontinus, où chaque fragment dévoile une transformation subtile de son regard sur The Pink Opaque. Ce qui fut une fascination enfantine se mue peu à peu en une lentille troublante, conscientisant son existence.

    Le récit, volontairement diffus, refuse toute résolution facile. La télévision, cœur battant du film, devient une frontière poreuse entre réel et imaginaire, une métaphore d’évasion autant qu’un outil de domination narrative.

    Dans cette zone grise, une hypothèse émerge : Maddy et Owen pourraient être des créations fictives, échappant au contrôle d’un démiurge, Mr. Melancholy. Prisonniers d'arcs narratifs imposés, ils rejouent, inlassablement, des récits qui ne leur appartiennent pas.

    Mais une autre lecture se dessine : cette fiction pourrait être une projection de leur propre aliénation, un miroir reflétant une société qui marginalise, exclut, et refuse de reconnaître leur singularité. La série devient alors un refuge ambigu, à la fois une évasion et une cage dorée, une tentative de réécrire leur identité dans un monde qui les réduit au silence.

    Le film, en refusant de trancher, invite le spectateur à naviguer entre ces deux visions. Cette ambiguïté devient sa richesse, une dissolution des frontières entre fiction et réalité, interrogeant notre propre rapport aux récits, à l’identité, à l’idée même de liberté et se libérer de ces cadres pour enfin, peut-être, écrire notre propre histoire.
    Coline Gouillon
    Coline Gouillon

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2024
    C'est un excellent film, absolument sublime dans cinématographie avec une certaine liberté d'interprétation qui détournera plus d'un spectateur mais qui est selon moi toute la subtilité du film, la difficulté de grandir queer, les liens si forts avec les médias.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    Deux ados marginaux trouvent refuge et du réconfort dans une série télé fantastique. Mais leurs obsessions pour ce programme finissent par leur faire perdre pied avec la réalité…

    Armez vous de patience si vous vous apprêtez à découvrir I Saw The TV Glow (2024), car malgré sa courte durée, le temps ressenti avoisine facilement le double, tant rien n’est fait pour nous aider à y adhérer pleinement.

    C’est d’ailleurs regrettable, car d’entrée de jeu, l’ambiance est sympa et la photo plutôt jolie, mais le scénario est bêtement tiré par les cheveux. La réalisatrice tente de mettre en scène un film d’horreur psychologique qui traite, notamment, de la transidentité et de l’acceptation de soi. De la part d’une réalisatrice trans, quoi de plus normal, sauf qu’à aucun moment on ne parvient à accrocher à cette histoire, on ne comprend pas ce qu’elle cherche à raconter et encore moins les agissements de ses personnages, résultat, on finit par sombrer inéluctablement dans un état végétatif.

    Non seulement on n’est pas aidé par la mise en scène amorphe mais même les acteurs principaux peine à convaincre et il est assez difficile de rendre crédible leurs personnages quand on confie les rôles de deux lycéens à des adultes qui en ont 30 ans. Justice Smith & Brigette Lundy-Paine incarnent deux ados en marge de la société, lui est autiste (ou donne clairement l’impression de l’être) et elle, mal dans sa peau. Si le jeune homme devient rapidement insupportable, c’est bien elle qui tirera son épingle du jeu, mais difficile d’inverser la tendance, le mal est déjà fait.

    Coproduit (entre autres) par Emma Stone, ce petit film indé donne surtout la désagréable impression de n’être rien d’autre qu’une fable initiatique masturbatoire qui se gargarise à aligner des clins d’oeil aux 90’s (les VHS, les TV cathodiques, Buffy contre les vampires, l'éclairage aux néons fluorescents, …) et se complait à balancer des métaphores verbeuses qui manque de cohérence.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 447 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2024
    Ce film sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte mâtiné de plans nostalgiques des années 80 est tout de même bien mou côté rythme ! La fin est nébuleuse voire confuse et donnera l’impression d’avoir tout de même perdu 1h40 de sa vie car avant il ne se passera pas grand-chose hormis les pérégrinations anodines de deux jeunes marginaux qui n’ont qu’une série dans leur vie ! Dans un genre un peu similaire, on lui préférera largement « Donnie Darko », paraissant beaucoup moins expérimental. Bref, pour moi c’est un beau ratage !
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    190 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2024
    Ambiance très David Lynch, un petit coté rétro, un style kubrikien (pour les travelling). L'histoire a le mérite d'etre original, des acteurs convaincants. On continue de s'interroger après ce film OVNI. il manque pourtant un je ne sais quoi pour en faire un film mémorable. Une belle curiosité malgré tout
    louanne schmout
    louanne schmout

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    incroyable!!je pensais avoir tout compris au premier visionnage mais en le voyant une deuxieme fois ... c'etais beaucoup plus fou que je pouvais l'imaginer .. il y a tellement de sens caché!
    Elian Ochem
    Elian Ochem

    13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Bon, c'est la plus grande claque que je n'ait jamais prise au cinéma, et je pèse mes mots. Je ne comprends vraiment pas pourquoi autant de critiques négatives. J'ai été hypnotisé de bout en bout, tenu en haleine et balloté par le scénario. En plus, il y'a une certaine lenteur, notamment des dialogues, qui rend le film encore plus impressionnant ! Un vrai chef d'oeuvre ! Hâte de pouvoir le revoir, j'espère qu'il sortira en France !
    Baptiste D
    Baptiste D

    34 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2024
    Ennuyeux et sans aucun intérêt. Aucun semblant d’horreur ou d’épouvante. Difficile de catégoriser d’ailleurs le genre de ce film. Les acteurs ne sauvent rien. 1h40 de perdu ; ma note 0,5/5
    Scofield
    Scofield

    18 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 août 2024
    Je n'ai rien compris à ce film et j'avoue que j'ai regardé en accéléré par la suite, car le danger (pour moi), c'était de mourir d'ennui. Est-ce que c'est cérébral, et je ne suis pas à même de suivre et de comprendre, peut-être. Je ne sais même pas dans quel genre ce film peut être classé.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2024
    Avez-vous déjà eu une série préférée lors de votre adolescence ?
    De celle qui, à un jeune âge, vous a si fasciné, si emporté dans son imaginaire en phase avec l'être que vous étiez alors, que vous auriez donné n'importe quoi pour traverser l'écran afin de devenir un de ses personnages et intégrer son univers ? On sait que vous voyez très bien du genre de série dont on parle et on pourrait également vous en citer quelques-unes nous ayant fait le même effet.

    Séparés par quelques classes, Maddy et Owen, eux, vont se retrouver réunis par une obsession commune pour "The Pink Opaque", une série fantastique ado aux trop nombreux points communs avec "Buffy The Vampire Slayer" pour être fortuits (on pourra même reconnaître un de ses visages marquants le temps d'un caméo durant le film) mais à l'imagerie horrifique bien plus malsaine et glauque que tout ce que les aventures de la célèbre tueuse de vampires ont pu engendrer.
    Dans leur réalité de collégiens puis de lycéens bridés par les aléas malheureux de leurs existences respectives, où l'obscurité d'un environnement adulte sans espoir paraît toujours chercher à dévorer les dernières lueurs vives de l'enfance, les écrans qui vont diffuser "The Pink Opaque" vont devenir des halos de lumières où ces deux personnages vont littéralement projeter tous leurs secrets et aspirations les plus intimes de la recherche de soi périlleuse que peut représenter cette période charnière... Au risque de choisir sciemment de perdre pied avec un monde réel ne cessant de leur mettre de force des muselières pour faire taire leurs voix discordantes.

    Là où Mr Melancholy, le vilain du show à tête lunaire, personnifie en une seule entité à combattre tout ce qui peut s'emparer de ces deux êtres pour les emporter à jamais dans la noirceur de notre réalité, là où ses sbires aux faciès difformes à abattre chaque semaine épousent les traits de personnes de leur entourage qui ne les comprennent pas (ou plus), là où leurs (quêtes d') identités sexuelles peuvent enfin s'exprimer librement, là où le fantastique devient une facile baguette magique pour régler tous les problèmes synonymes d'étaux perpétuels sur leur quotidien... Là où tout simplement Maddy et Owen se retrouvent en transe le temps d'un épisode/échappatoire hebdomadaire à une vie dans laquelle rien ne semble aller dans le sens d'un plausible épanouissement commun, ils sont enfin eux-mêmes, devant une fiction seul refuge de tous leurs désirs et rêves d'avenir.
    Quand, de plus en plus malheureuse, Maddy va encore pousser plus loin cette perte de repères à la fois dans cette série et la réalité, Owen, lui, va plus ou moins inconsciemment hésiter. Le début d'un jeu de séparations/retrouvailles sur le long-terme qui va pousser Owen à s'interroger toujours plus loin sur son rapport à "The Pink Opaque" et les choix existentiels que Maddy lui pousse à faire par son intermédiaire...

    Eh bien... Dans le genre expérience artistique hypnotisante sur le pouvoir d'une œuvre parvenant à flouter les frontières du réel et de l'imaginaire de l'esprit de spectateurs prêts à tout pour échapper à un monde qui ne cesse de les décevoir, le deuxième long-métrage de Jane Schoenbrun (et d'ailleurs deuxième opus d'une "Screen Trilogy" annoncée après "We're All Going to the World's Fair"), "I Saw the TV Glow" fait fort.
    Très fort !

    Non seulement en ayant eu l'idée idoine de s'implanter à la fin des années 90 pour cibler la lucarne des nombreuses séries offertes aux adolescents en guise de moyens d'évasion à leur quotidien morose (ce fut un véritable âge d'or des networks US à cette époque) et de l'amplifier au point d'en faire ici un véritable outil de catharsis à leurs "moi" brimés, incompris et étouffés par une normalité cloisonnée par les stéréotypes sociaux, mais aussi d'en faire, par le visuel, un objet de fascination à part entière vis-à-vis du spectateur que nous sommes nous-mêmes, transcendés par une direction artistique et une mise en scène sublimes de bout en bout.
    Dans l'envoûtement total que représentent ces plans opposant toujours ces sursauts colorés de naïveté enfantine au déferlement d'une mélancolie aux teintes crépusculaires, la "Glow" imaginée comme émanant de ces "TV" vient s'interposer pour composer de véritables toiles de maîtres surréalistes où les corps sont transfigurés par les jaillissements d'une âme trouvant une porte de sortie dans l'expression de sa complétude, sans aucune limite imposée par la rationalité du regard d'autrui.

    Peut-être que le discours devient un poil redondant dans le dernier tiers du film à force d'être explicité lors des diverses phases d'une ultime rencontre décisive mais il n'en demeure pas moins saisissant car emmené par une atmosphère à l'intensité si folle que les émotions enfouies ou révélées de son duo principal (formidable dynamique de personnages actif/passif élevée par Justice Smith et Brigette Lundy-Paine) sont utilisées comme le principal carburant pictural des cadres dans lesquelles ils évoluent.
    Et puis, il y a cette fin. Déchirante, terrible, inattendue par sa direction ou son exécution et qui nous laisse au moins autant d'irrémédiables séquelles émotionnelles que ce qui est en train de se jouer pour son protagoniste principal.

    "I Saw the TV Glow" et il y avait un sacré bon film, unique en son genre, qui était en train d'y être diffusé. À un point que l'on va se ruer découvrir le premier film de la réalisatrice.
    EXYLIUM #.
    EXYLIUM #.

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2024
    très chouette film venant encore 1 fois de a24 même si beaucoup de petits défauts mineurs...........
    Flinois Steven
    Flinois Steven

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juillet 2024
    Quelques belles images mais très ennuyant. Je n’ai rien compris à l’histoire. Les acteurs sont plutôt bons mais sans être exceptionnel.
    Kamil Marque
    Kamil Marque

    22 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2024
    Je n’ai malheureusement pas eu assez de moquette chez moi pour comprendre la vision artistique de la réalisatrice. À part ça, l'ambiance est étrange et il ne se passe absolument rien. Je me demande encore ce que j'ai vu et quel était le but de ce film. Si vous êtes courageux, tentez votre chance.
    Gaelle P
    Gaelle P

    11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2024
    Film vu au NIFFF (festival de cinéma suisse)

    La qualité première du film est son ambiance néon, hommage aux sitcoms et au caractère onirique fantasmé des années 90.
    Théo
    Théo

    6 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juillet 2024
    Je me suis lancé dans ce film sans aucune information et j'aurais du. Je pense qu'il faut être un minimum prêt pour regarder I Saw The Tv Glow parce que c'est une sacrée expérience.

    J'ai pas compris grand chose. L'histoire n'est pas vraiment prenante mais le style vintage neon, l'image maîtrisée de fou, les musiques et les VFX d'écriture sur cassette sont folles et c'est ce pourquoi je mets 2,5.
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