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🎬 RENGER 📼
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4,0
Publiée le 4 août 2023
Un chasseur de renom échoue sur une île à la suite d’un naufrage. Seul survivant, il est recueilli par le comte Zaroff. Tous deux partagent une même passion : la chasse, sauf que le comte l’envisage désormais sous un nouvel angle… pour plus de frissons.
Film culte et œuvre matricielle pour bon nombre de productions qui verront le jour près d’un siècle plus tard. Le film d’Ernest B. Schoedsack & Irving Pichel dresse le portrait d’un comte machiavélique & sadique qui, depuis son île, provoque les naufrages des navires aux alentours pour mieux secourir les naufragés pour ensuite, les livrer en pâture en tant que gibier pour ses parties de chasse.
Les Chasses du comte Zaroff (1932) ne dure qu’une heure et c’est bien là notre seul regret, tant on aurait voulu que cela dure plus longtemps. La mise en scène est remarquable (le naufrage du navire en passant par la traque en pleine jungle), on est comme happé au cœur de cette vénerie diabolique.
Pour la petite anecdote, les décors (majestueux) furent utilisés sur deux films en simultané puisque lors du tournage, y était tourné "King Kong" le jour et "Zaroff" la nuit. C’est ce que l’on appelle une parfaite rentabilité
Etrange film d'aventures réalisé 1 an avant King Kong par les mêmes réalisateurs. On voit clairement d'ailleurs les similitudes avec le classique qui viendra. Ici c'est clairement et simplement une chasse à l'homme. Le film est très court (1h05) et va du coup à l'essentiel, pas de fioritures scenaristiques on est direct dans l'action.Le souci est que ce choix se fait au détriment de la psychologie des personnages pour lequels nous n'avons du coup aucune empathie.. Mais le suspense même s'il date dans sa forme, est bien présent et le film se suit très agréablement malgré tout.
Excellente structure narrative. Le titre en anglais est plus ironique qu'en français : the most dangerous game. Film en noir et blanc, mais plein de suspens dans un décor fantastique. Le thème de la monstruosité est bien mené et reflète la période des années trente. Digne des plus grands films d'horreur. A voir absolument.
만약 외딴 섬에서 좌초되고 거기서 미친 사람에 의해 쫓긴다면 기분이 어떨까요? 수많은 동물이 사람에 의해 사냥감으로 죽습니다. 하지만 사람이 사냥감이 된다는 것은 상상하기 힘들죠. 우리는 인간이라는 영혼에 대해서 일말의 희망을 안고 살아가는 이유는 동물과 다르다고 생각하기 때문이죠. 하 지만 지금 시대에서 우리가 동물처럼 사냥감의 손아귀로 넘어간다면 그 기분은 어떨까요? 그 무시무시한 공포심은 평생 지워지지 못할 겁니다. 겉모습은 달라도 이미 인간이란 종은 수 세기 전부터 서로 죽고 죽이지 않았던가요? 2차 세계대전에서 언제 죽을지 모르는 유대인들이 떠오릅니다. 그 죽음에 대한 두려움. 이 모험 영화는 그 두려움에 대해서 생각하게 만듭니다.
Un bon vieux film qui n a pas vieilli des moyens limités des décors simplifiés de l époque mal nul besoin d effets spéciaux délirants quand l intrigue est bonne
Un naufragé échoue sur une île pas vraiment déserte. Et pour cause, il y fait la connaissance du comte Zaroff, aristocrate confortablement installé qui l’accueille généreusement. Jusqu'à ce que ce dernier révèle qu'il s'adonne régulièrement à son sport favori : la chasse à l'homme ! Si "The Most Dangerous Game" ressemble plus à une série B qu'à un film d'aventure ambitieux (tournage dans les décors de "King Kong", mise en scène professionnelle mais sans grand éclat), il n'en demeure pas moins sympathique. Leslie Banks s'amuse visiblement à surjouer un Russe avide de cibles humaines, tandis que Joel McCrea est charismatique en expert en gibier devenant cette fois proie. On repère aussi Fay Wray et Robert Armstrong, également "récupérés" du tournage de "King Kong" ! Par ailleurs, le film ne perd pas son temps (il ne dure qu'une heure), la partie de chasse arrive relativement vite, et s'avère plaisante à suivre, jouant sur les décors et l'opposition entre les deux personnages principaux. Ainsi, "The Most Dangerous Game" n'est pas un chef d’œuvre, mais a le mérite d'être original pour l'époque, et a influencé de nombreux films qui ont traité de sujets similaires.
Très bon film, qui fait une certaine part à la psychologie, au fantastique et contient aussi une part de suspense. Film ayant peu vieilli et assez dense, malgré sa durée limitée; comme quoi on peut faire un bon film en une heure, alors que beaucoup de films récents de 2h ou plus ont bien souvent une 1/2h de trop. Un seul bémol, une musique trop casse-tête dans la dernière partie du film.
L'ambiance est vraiment bonne, les lieux, les éclairages, les plans et le fou dangereux parfait pour son rôle mais le film traîne en longueur malgré sa courte durée..... le rythme est franchement d'une lenteur catastrophique. Même la chasse finale avec son suspense est ennuyeuse.....
Avant de livrer "King Kong", le duo Schoedsack-Cooper avait aussi trouver le temps de faire ce petit film toujours pour le compte de la RKO, en tournant dans les mêmes décors et avec certains acteurs de leur autre chef d'oeuvre. Ici, il est question de traque d'un homme par un autre homme. Le film installe assez lentement son histoire, se distinguant par des éclats de violence plutôt impressionnants pour l'époque. Grâce à des éclairages magnifiques, le film envoûte tout autant qu'il intrigue. Si les acteurs et les réactions des personnages ne sont pas au top (sauf l'interprète du comte Zaroff), le film est assez bien fait et se regarde d'une traite grâce à une durée raisonnable et dictée essentiellement par son faible budget (de nombreuses séquences du scénario n'ont jamais été tournées). La dernière partie fait éclater toute la virtuosité filmique de Schoedsack qui nous offre des travellings hallucinants de maîtrise et un final tétanisant. Bref, un grand film de genre, véritable matrice qui fera de nombreux élèves et autres rejetons. D'autres critiques sur
Tourné en même temps que "King Kong" et sur les mêmes décors, "La Chasse du comte Zaroff" est une série B de qualité, alliant savoir-faire de ses réalisateurs et rythme soutenu. On se retrouve donc sur une île où Bob Rainsford s'échoue, seul survivant d'un naufrage sur des récifs. Très vite (bah oui, le film ne dure qu'une heure), Bob fait la rencontre du comte Zaroff, dandy excentrique vivant dans un château sur cette île et recueillant les nombreux naufragés qui y échouent. Mais sous ses allures suave, Zaroff est un dangereux chasseur et sa proie favorite est l'homme ! Voilà donc Bob et la belle Eve contraints de fuir le comte sur une île à la végétation luxuriante. Une partie de chasse s'engage, une partie dans laquelle Bob, chasseur émérite, devient subitement une proie... Cette célèbre histoire, ayant influencé par la suite de nombreux films, se voit aujourd'hui avec grand plaisir. La courte durée du film lui permet d'être terriblement efficace, quitte à ne pas être toujours subtil (la réflexion sur l'homme et son statut de prédateur est intéressante mais rapidement assénée). Qu'importe puisque l'ensemble se déroule avec rapidité, ne laissant pas au spectateur le temps de s'ennuyer. Des décors baroques du château en passant par les dangers de la jungle, le film a même de sérieuses allures fantastiques dans sa mise en scène, avec pièces inquiétantes et brume mystérieuse. Nul doute que l'ensemble a vieilli mais il reste tout de même passionnant, ne serait-ce que pour la façon dont il aborde ses thématiques, traçant la voie à bien d'autres films qui viendront par la suite. Un fleuron du genre donc, efficace et concis dans lequel Leslie Banks fait des merveilles dans la peau de Zaroff.
J'aime bien ce genre de vieux film qui peuvent être très court, mais qui ont déjà tout ce qui va faire les lettres de noblesse d'un genre. Je veux dire par là que c'est très simple, on ne s'amuse pas à broder outre mesure, déjà on n'a pas le temps étant donné que ça ne dure qu'une heure. Les personnages sont simples, ce sont des archétypes : le méchant dépourvu de morale, le gentil bon et courageux et la blonde... blonde... Alors certes j'aurai peut-être aimé voir le héros se faire tenter par le discours de Zaroff histoire de pousser un peu la réflexion, cependant en terme d'efficacité pure le film fonctionne très bien comme ça.
J'aime bien toute la mise en place, avec tous les petits détails (enfin détails... parfois c'est très appuyé) qui sont là pour te faire comprendre que quelque chose ne va pas. Si aujourd'hui avant même de voir le film on sait ce que chasse le Comte Zaroff je me demande ce qu'il en était à l'époque de sa sortie. Forcément ça devait être plus inquiétant car on ne pouvait que suspecter ce qui allait se passer et ne pas le savoir avec certitude. Surtout que ce genre de film devait être assez inédit étant donné que ce film est souvent cité comme étant l'un des premiers, sinon le premier survival.
Dans la partie de chasse, ce que j'aime c'est ces décors de jungle, de marais, ça donne vraiment envie (comme tout ce qui est chaud et humide (que dirait Freud ?)). Après étant donné l'âge du film la chasse en elle-même semble un peu trop simpliste car trop courte et trop mécanique. Je veux dire que les héros font un piège, s'en sortent et hop le méchant va revenir avec une arme plus puissante et ainsi de suite. Disons que ce n'est pas le film le plus viscéral du monde et l'issue est assez convenue.
Cependant je ne dirai pas que c'est un bon film pour l'époque, c'est un bon film tout court (outre toutes les qualités que l'on peut trouver en tant que pionnier) puisque tout est fait pour est limpide et que ça fonctionne, à partir de là c'est un moment très agréable à passer. Et je crois que ça me rend assez réceptif à la chasse, pas à la chasse au sanglier, mais à la chasse au fauve, aux grands prédateurs... Et si j'étais né cent ans plus tôt je serai directement parti à la chasse au tigre.
Voici un film que l’on pourrait considérer comme le premier survival de l’histoire. Ou du moins comme celui qui allait poser les bases d’un genre qui connaîtra sa véritable définition et sa popularité quatre décennies après. S’il n’a pas forcément le même impact qu’un Delivrance qui est un modèle de violence psychologique, on peut toutefois affirmer que le film fait preuve d’une belle efficacité. C’est bien simple, un comte malfaisant installé sur une île s’adonne à une sadique chasse à l’homme grâce aux naufragés des bateaux qu’il piège à proximité. Un seul but alors pour les rescapés : survivre. Les enjeux sont parfaitement clairs et concis sur un film qui dure à peine une heure et qui ne va pas chercher à s’étirer outre mesure. Parfait.
Alors la pellicule a légèrement souffert des ravages du temps mais la photographie reste très convenable. Et la mise en scène est aussi assez réussie, notamment lorsque la chasse bat son plein. Il y a des passages dans des zones marécageuses qui sont vraiment très beaux par exemple, avec la fuite du couple dans le brouillard. Et le fait que ces décors ne sentent pas trop le studio à plein nez contribue à l’immersion. Bon certes, ce n’est pas la savane de The Naked Prey mais c’est quand même bien foutu. Et je trouve que ça rend encore mieux que dans King Kong qui, rappelons-le pour l’anecdote, a été tourné en même temps, dans les mêmes décors, avec le même réalisateur (Ernest B. Schoedsack) et la même actrice principale (Fay Wray).
Dans l’ensemble, le film est très sympathique et parfois un peu amusant malgré lui mais c’est ce qui participe aussi à son charme. Je pense notamment à Leslie Banks qui incarne ce comte russe et qui surjoue délicieusement en roulant bien les « r » et en fronçant les sourcils pour montrer qu’il n’est pas gentil. Mais il reste un méchant réussi avec cette petite pointe d’exagération pour le rendre définitivement irrésistible. La partie de chasse est vraiment prenante avec ce jeu du chat et de la souris où chacun va tenter de piéger l’autre. L’action est suffisamment resserrée tout en prenant le temps de développer un certain rythme avec une unité de temps bien définie qui donne de la vie au récit. Il n’en fallait pas plus pour rendre la poursuite palpitante et très limpide. D'autant plus que celle-ci succède à une montée en tension très bien orchestrée. Comme quoi la simplicité au cinéma, ça a du bon dès que l’idée de base et les enjeux sont suffisamment bien traités. Un petit classique à (re)découvrir.
C est magnifique, quasiment parfait même. Mise à part une vision de l horreur qui a forcément vieillie, en essayant de créer le malaise par l étrange comme les serviteurs russes ou le sur jeu du fameux compte (mais bon on est en 1932 aussi). Pour le reste le film est une pure merveille. Tout d abord avec des plans d une grande beauté qui m ont littéralement hypnotisés. Ensuite sur le thème maintes fois repris de l homme qui est un loup pour l homme ce film est vraiment efficace et en sort l essentiel.
Avec à sa tête le duo de coréalisateurs de King-Kong (en l’occurrence, Schoedsack à la réalisation et Cooper à la production), La chasse du comte Zaroff promettait d’être, malgré sa courte durée d’à peine plus d’une heure, une nouvelle aventure spectaculaire. C’est en effet ce qu’offre la dernière partie du long-métrage, une course-poursuite haletante dans d’immenses décors exotiques qui rappellent étrangement ceux de Skull Island. Ce qui le précède, un huis-clos dans un château isolé, renvoie quant à lui au Dracula de Tod Browning. Le film semble donc peu original mais cette chasse à l’homme, pensée comme étant le porte-étendard du genre horrifique des studios RKO, n’en reste pas moins un moment de cinéma intense, notamment grâce au personnage inquiétant de Zaroff qui, en réussissant à retourner le rapport de force entre le prédateur et la proie (en l’occurrence d’un chasseur allant se faire chasser), symbolise la peur profonde de l’Homme envers un éventuel retour de flammes de cette nature sauvage sur laquelle il veut se croire supérieur.