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Shawn777
540 abonnés
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3,5
Publiée le 1 août 2024
Bon je n'ai pas vraiment apprécié les deux premiers volets de la trilogie "Maxine", réalisée par Ti West, que je trouve assez oubliable, surtout "X" puisque "Pearl" se démarque un peu de par son univers visuel que j'apprécie pas mal (mais que je trouve néanmoins toujours aussi chiant car conventionnel). J'étais malgré tout curieux de découvrir ce troisième opus, qui est la suite directe de "X" puisque l'on retrouve Maxine dans les années 80 à Hollywood qui essaye de percer dans le milieu en se détachant de son image d'actrice porno. Dans un même temps, la ville est en proie à un tueur en série. Si le premier film faisait ouvertement référence à "Massacre à la Tronçonneuse" avec son atmosphère moite et son ambiance crasse, c'est ici le slasher des années 80 qui est à l'honneur mais pas que puisque nous avons aussi de grosses références au giallo (notamment dans la mise en scène avec les gros plans sur les gants en cuir cette omniprésence de sexe etc.) et plus particulièrement à "Six femmes pour l'assassin" dans l'accoutrement du tueur. Et pour le coup, ce ne sont pas des références gratuites car même si par exemple une scène montre les décors de "Psychose II" (assez jouissif d'ailleurs), ce n'est pas que du fan service, ces décors auront une certaine importance à un moment dans le film. De plus, le réalisateur a enfin réussi à rendre son histoire captivante, ce qui n'était, pour moi, pas le cas avec les deux précédents volets qui avaient une esthétique très originale mais qui restaient très creux dans le fond. C'est notamment grâce à diverses références au polar et film policier des années 80 qui apportent ce côté thriller et enquête et qui aliment ainsi réellement l'histoire et ne sont pas juste là pour faire joli. Ici, nous avons l'esthétique très 80's qui parle encore beaucoup même si cette nostalgie est très vite passée de mode et surtout, encore une fois, ce n'est pas juste opportuniste, on ressent vraiment une volonté de la part du réalisateur de représenter ces années-là car il y a une connaissance et un amour du cinéma de genre derrière. De plus, on peut enfin ici explorer le personnage principal, creuser ses angoisses etc. au lieu de rester en surface comme dans "X". Concernant le casting, on retiendra bien évidemment surtout Mia Goth qui peut décidément se fondre dans n'importe quel rôle et puis nous avons également entre autres Kevin Bacon, parfait dans le rôle de ce privé un peu crasseux et corrompu. "MaXXXine" n'est donc pas le meilleur film d’horreur de l'année mais reste en tout cas le meilleur de la trilogie de Ti West !
Le thème, l'intrigue, du vu et revue, pas mémorable. Le moins captivant de la trilogie que j'attendais avec enthousiasme, d'où cette grande déception, je le rapprocherai d'un très mauvais film de Abel Ferrara type "the driller kille"r bien qu'il n'est pas grand chose à voir où "New York deux heures su matin ".
Dès les premières minutes on perçoit et on comprend que Maxine/Goth a grandi, évolué et a surtout gagné en assurance et en expérience. De victime elle est devenue une femme indépendante et forte, qui sait ce qu'elle veut et "prête-à-tout" pour réussir. Outre la superbe reconstitution d'époque, le réalisateur-scénariste s'applique à nous plonger dans l'époque en ajoutant du grain à l'image et en usant d'effets visuels raccords avec les années 80 avec de l'hémoglobine de différentes textures et des plans très symboliques du genre. Le cinéaste instille une tonne de références très eighties mais aussi, de façon aussi aussi simple qu'efficace, des références cinéma de Theda Bara à "Psychose" (1960) en passant par les films de De Palma, le Giallo ou William Lustig. Le film est un thriller horrifico-satirique qui évite l'écueil facile de l'érotisme voyeur et bon marché pour osciller entre série B et série Z, ce qui aurait pu être caricatural mais Ti West assume jusqu'au bout pour en faire un hommage ciné décomplexé. La réussite de ce film donne encore plus de valeur aux deux premiers films pour en faire sans doute la trilogie la plus fascinante de ces dernières années. Site : Selenie.fr
Très décevant, ne fait pas peur. Et piller Brian de Palma, David Cronenberg, et Michael Mann, ça ne suffit pas à remplir un film. Oubliable et déjà oublié.
MAXXXINE de Ti West est un film fun, décomplexé, qui prend le problème d’Hollywood des années 80 à bras-le-corps, pour le mélanger à slasher movie ultra efficace !
Ma critique complète dispo sur ma chaîne YouTube : thecritizman.
Six ans après la tuerie, racontée dans "X", dont elle a réchappé de justesse au Texas, l’actrice porno Maxine Minx (Mia Goth) décroche enfin un rôle dans une production à gros budget à Hollywood. Il s’agit de la suite d’un film d’horreur dont la réalisatrice (Elizabeth Debicki) a une réputation exécrable. Mais, alors que le tournage se prépare, Los Angeles est agité par des crimes en série, mis en scène comme des rituels sataniques. Les victimes se multiplient autour de Maxine, conduisant le duo de policiers chargés de l’enquête à soupçonner que le jeune femme est liée à l’auteur de ces crimes sanglants.
Deux ans après "X" et "Pearl" (directement sorti en vidéo), Ti West clôt la trilogie porno-horrifique construite autour de l’actrice britannique Mia Goth. Il s’agit d’un slasher, un sous-genre du film d’horreur, mettant en scène un tueur psychopathe commettant des crimes atroces. Si "X" se déroulait dans le huis clos d’une ferme isolée, "MaXXXine" a pour cadre le Hollywood, crade et poisseux des années 80, avec ses impasses miteuses et ses toilettes nauséabondes.
Mia Goth paie de sa personne dans un personnage de femme puissante, symbole du female empowerment. Elle est très convaincante, comme elle l’était déjà dans "X". Mais sa seule performance ne suffit pas à sauver le film qui s’enlise dans une intrigue mollassonne, ponctuée par une série de crimes tous plus sordides les uns que les autres. La résolution de l’enquête et la découverte du criminel tournent au grand n’importe quoi.
On voit mal, hors du cercle étroit des amateurs du genre, quel public cette série B oubliable pourrait séduire.
Un dernier volet hommage à l'âge d'or des vidéos club et à hollywood des années 70. Le côté horreur est finalement limité par rapport aux 2 précédents volets. Le film est agréable mais la pseudo intrigue pas terrible. La révélation et la scène finale sont un peu grand guignolesque.
Malgré un saut sympathique dans l'univers des années 80 ( photo, décors, costumes et BO impéccable), l'histoire sorte de florilège de scènes gore tel un thriller série B sorties à la même époque, qui rendra bien nostalgique ceux qui comme moi l'ont vécu, mais l'humour noir est mise en scène avec trop de légèreté pour créer une vrai tension d'un grand thriller (d'où les mauvaises critiques). L'ambiance m'a plu et un vrai charme ressort de la projection. Fun et Sexy comme une bonne vieille cassette VHS.
Si j'ai été séduit par le lieu et l'époque, Hollywood en 1985, et par l'interprétation, je suis resté aux portes de ce thriller dont l'intrigue rappelle vaguement un Scream un peu raté ( le réalisateur en a d'ailleurs proposé une version). Honnête sans plus mais certainement pas de quoi le porter aux nues comme la presse le fait aujourd'hui.
Conclusion du triptyque mené d'une main de maître par Ti West et porté par la majestueuse Mia Goth, MAXXINE est la conclusion risquée mais essentielle. Une suite plus profonde sur ses thématiques tout en étant parfois plus sadique que ses prédécesseurs. Le réalisateur nous plonge dans une Amérique aux années 80 écarlates, où Mia Goth brille telle une véritable Star. Être une star est l'un des propos du film. En effet, Maxine souhaite être la nouvelle étoile montante d'Hollywood et être reconnue pour autre chose que son travail dans la pornographie. Le traumatisme est aussi questionné mais traité légèrement en annexe. Hollywood et années 80 obligent, le réalisateur s'amuse en insérant beaucoup de références à la culture populaire. En conclusion, Ti West et Mia Goth ont tous deux proposés, durant cette trilogie, le meilleur de leurs travaux.
Le réalisateur Ti West nous propose le troisième volet de sa trilogie commencée en 2022 avec "X", suivi de "Pearl" la même année. Malgré quelques approximations dans le scénario, ce "Maxxxine" possède pas mal de charme dans le genre thriller horrifique. La partie horreur pure est légère, mais cela me convient bien, j'ai aimé l'intrigue ainsi que l'héroïne vraiment ensorcelante. La bande-son des années 1980 est top, cela renforce la sensation d'avoir vécu un moment cinéma plutôt correct, même si j'aurais aimé que certaines zones d'ombre soient plus approfondies côté histoire. Assez captivant, avec une touche gore bien distillée. Site CINEMADOURG.free.fr
Le dernier volet de la trilogie horrifique de Ti West, "MaXXXine", conclut de manière jouissive la trilogie. En effet même si j'ai préféré le précédent opus "Pearl" beaucoup plus marquants pour moi, cet opus est une réussite avec une ambiance des années 1980 que j'ai beaucoup aimé rendant hommage à l'époque dorée des films d'horreur qui égratigne au passage le puritanisme et le patriciat de la société américaine avec une Mia Goth toujours aussi envoutante à l'écran.
MAXXXINE est le troisième opus d'une trilogie horrifique où tous les films s’associent, se répondent et se complètent. Jouissif !! Mia Goth est toujours aussi incroyable.
MaXXXine est une tuerie (dans tous les sens du terme), un film à la fois d’une grande classe et d’une efficacité redoutable qui redonne foi dans le cinéma de genre à l’heure où sa lisibilité est parasitée par toutes les conneries fadasses de Jason Blum, les reboots et autres spin-off à la noix ou les productions à base de possessions et d’exorcismes. Bref Jubilatoire!