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The CritizMan
11 abonnés
50 critiques
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4,0
Publiée le 1 août 2024
MAXXXINE de Ti West est un film fun, décomplexé, qui prend le problème d’Hollywood des années 80 à bras-le-corps, pour le mélanger à slasher movie ultra efficace !
Ma critique complète dispo sur ma chaîne YouTube : thecritizman.
Six ans après la tuerie, racontée dans "X", dont elle a réchappé de justesse au Texas, l’actrice porno Maxine Minx (Mia Goth) décroche enfin un rôle dans une production à gros budget à Hollywood. Il s’agit de la suite d’un film d’horreur dont la réalisatrice (Elizabeth Debicki) a une réputation exécrable. Mais, alors que le tournage se prépare, Los Angeles est agité par des crimes en série, mis en scène comme des rituels sataniques. Les victimes se multiplient autour de Maxine, conduisant le duo de policiers chargés de l’enquête à soupçonner que le jeune femme est liée à l’auteur de ces crimes sanglants.
Deux ans après "X" et "Pearl" (directement sorti en vidéo), Ti West clôt la trilogie porno-horrifique construite autour de l’actrice britannique Mia Goth. Il s’agit d’un slasher, un sous-genre du film d’horreur, mettant en scène un tueur psychopathe commettant des crimes atroces. Si "X" se déroulait dans le huis clos d’une ferme isolée, "MaXXXine" a pour cadre le Hollywood, crade et poisseux des années 80, avec ses impasses miteuses et ses toilettes nauséabondes.
Mia Goth paie de sa personne dans un personnage de femme puissante, symbole du female empowerment. Elle est très convaincante, comme elle l’était déjà dans "X". Mais sa seule performance ne suffit pas à sauver le film qui s’enlise dans une intrigue mollassonne, ponctuée par une série de crimes tous plus sordides les uns que les autres. La résolution de l’enquête et la découverte du criminel tournent au grand n’importe quoi.
On voit mal, hors du cercle étroit des amateurs du genre, quel public cette série B oubliable pourrait séduire.
Un dernier volet hommage à l'âge d'or des vidéos club et à hollywood des années 70. Le côté horreur est finalement limité par rapport aux 2 précédents volets. Le film est agréable mais la pseudo intrigue pas terrible. La révélation et la scène finale sont un peu grand guignolesque.
Malgré un saut sympathique dans l'univers des années 80 ( photo, décors, costumes et BO impéccable), l'histoire sorte de florilège de scènes gore tel un thriller série B sorties à la même époque, qui rendra bien nostalgique ceux qui comme moi l'ont vécu, mais l'humour noir est mise en scène avec trop de légèreté pour créer une vrai tension d'un grand thriller (d'où les mauvaises critiques). L'ambiance m'a plu et un vrai charme ressort de la projection. Fun et Sexy comme une bonne vieille cassette VHS.
Si j'ai été séduit par le lieu et l'époque, Hollywood en 1985, et par l'interprétation, je suis resté aux portes de ce thriller dont l'intrigue rappelle vaguement un Scream un peu raté ( le réalisateur en a d'ailleurs proposé une version). Honnête sans plus mais certainement pas de quoi le porter aux nues comme la presse le fait aujourd'hui.
Conclusion du triptyque mené d'une main de maître par Ti West et porté par la majestueuse Mia Goth, MAXXINE est la conclusion risquée mais essentielle. Une suite plus profonde sur ses thématiques tout en étant parfois plus sadique que ses prédécesseurs. Le réalisateur nous plonge dans une Amérique aux années 80 écarlates, où Mia Goth brille telle une véritable Star. Être une star est l'un des propos du film. En effet, Maxine souhaite être la nouvelle étoile montante d'Hollywood et être reconnue pour autre chose que son travail dans la pornographie. Le traumatisme est aussi questionné mais traité légèrement en annexe. Hollywood et années 80 obligent, le réalisateur s'amuse en insérant beaucoup de références à la culture populaire. En conclusion, Ti West et Mia Goth ont tous deux proposés, durant cette trilogie, le meilleur de leurs travaux.
Le réalisateur Ti West nous propose le troisième volet de sa trilogie commencée en 2022 avec "X", suivi de "Pearl" la même année. Malgré quelques approximations dans le scénario, ce "Maxxxine" possède pas mal de charme dans le genre thriller horrifique. La partie horreur pure est légère, mais cela me convient bien, j'ai aimé l'intrigue ainsi que l'héroïne vraiment ensorcelante. La bande-son des années 1980 est top, cela renforce la sensation d'avoir vécu un moment cinéma plutôt correct, même si j'aurais aimé que certaines zones d'ombre soient plus approfondies côté histoire. Assez captivant, avec une touche gore bien distillée. Site CINEMADOURG.free.fr
Le dernier volet de la trilogie horrifique de Ti West, "MaXXXine", conclut de manière jouissive la trilogie. En effet même si j'ai préféré le précédent opus "Pearl" beaucoup plus marquants pour moi, cet opus est une réussite avec une ambiance des années 1980 que j'ai beaucoup aimé rendant hommage à l'époque dorée des films d'horreur qui égratigne au passage le puritanisme et le patriciat de la société américaine avec une Mia Goth toujours aussi envoutante à l'écran.
MAXXXINE est le troisième opus d'une trilogie horrifique où tous les films s’associent, se répondent et se complètent. Jouissif !! Mia Goth est toujours aussi incroyable.
MaXXXine est une tuerie (dans tous les sens du terme), un film à la fois d’une grande classe et d’une efficacité redoutable qui redonne foi dans le cinéma de genre à l’heure où sa lisibilité est parasitée par toutes les conneries fadasses de Jason Blum, les reboots et autres spin-off à la noix ou les productions à base de possessions et d’exorcismes. Bref Jubilatoire!
Avec son ambiance pop eighties, son ton savoureusement grindhouse, ses élans gores délicieusement vintage, sa folie permanente, son scénario à la dramaturgie bien plus dense et solide que la plupart des films de genre, MAXXXINE va bien plus loin que le simple petit film de genre pour se muer en grand cinéma où le drame, le thriller, le polar noir, la comédie décalée et l’horreur cohabitent avec une grâce et une aisance folle.Mia Goth livre à nouveau une super performance.Elle est habitée et rend sa Maxine Minx à la fois touchante, fascinante, inquiétante et déjantée.
Un thriller dénué de rythme et de tension, et un film superficiel sur le monde du cinéma. Le parcours de cette actrice ambitieuse n'a pas grand intérêt, l'intrigue est parfois confuse et incohérente, l'enquête policière mollassonne est digne d'une série télé lambda, la réalisation de Ti Weqt est anonyme et cerise sur le gâteau avarié, la confrontation finale spoiler: avec le méchant papa papy curé exorciste est bâclée avec un jeu d'acteurs pathétique et une fusillade foireuse vire à la comédie involontaire. Il reste quelques clins d'oeil dans la bande-son et les images pour les nostalgiques des années 80 mais mieux vaut voir ou revoir les films des réalisateurs cités par Ti West: Brian De Palma, Dario Argento, Abel Ferrara, William Lustig, Gary Sherman...loin, très loin de la maestria de ces glorieux aînés, MAXXXINE n'est qu'un petit film laborieux, opportuniste et inconsistant.
Le moins bien de la saga . si vous souhaitez un pur slasher avec du gore comme le film x ou complètement borderline comme pearl , passer votre chemin. Effectivement le film représente extrêmement bien les années 80 mais pas assez poisseux, image trop propre. La musique fait son job. L'actrice principale est talentueuse comme d'habitude. . Le film tire en longueur avec une fin digne d'une série z . Extrêmement déçu.
Très bon timing la sortie de Maxxxine depuis que les puritains s’excitent suite à la cérémonie des JO ! C’est bien le seul intérêt de ce 3ème volet qui ne fonctionne pas. On est jamais entraîné dans l’histoire , la faute à une intrigue minable. L’identité du tueur n’a aucun intérêt dramatique , les scènes d’horreur on les attend toujours. Ty West était visiblement en panne d’idée. Il faut voir la fusillade finale et la course poursuite entre le détective et notre héroïne , c’est absolument navrant. Heureusement qu’il sort au bon moment et que les seconds rôles font le job, même si ils n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent
Ti West conclut cette trilogie d'horreur "vintage" avec brio. Dans ce troisième opus, nous retrouvons Maxine Minx quelques années après les événements de "X", au cœur du Hollywood des eighties. A cette époque, les metteurs en scène se battent pour réaliser des films d'horreur ambitieux, outrageant, quitte à choquer le reste de l'Amérique. L'apparition dans le scénario d'une figure emblématiques de l'horreur (réelle) américaine apporte une touche de peps déjà bien présente auparavant. Si Ti West reprend tous les codes du slasher de l'époque, il instille également des instants plus calmes, de suspens bien mené et qui au final évite au film de coller l'étiquette seule d'"horreur". La bande-son, les décors, les costumes contribuent au charme d'une nostalgie assumée par le réalisateur, rendant ainsi hommage à moult classiques du cinéma de genre des années 70 et 80. Mia Goth est, comme à son habitude, étincelante de talent et étonnement, de fragilité. Une fragilité en lien avec son passé qui - comme le décrit le pitch - revient la hanter. Un très bon moment de passé, jouissif, hypnotisant qui marque définitivement le renouveau du cinéma de genre actuel. Puiser dans le passé pour alimenter le présent et enrichir le futur. La trilogie "X" marque non seulement lors de son visionnage, mais marquera aussi et surtout dans le futur.