Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Kubrick's Club
40 abonnés
694 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 29 décembre 2010
Deux étoiles pour l'histoire, originale et intéressante, celle d'un homme qui tombe progressivement dans une apparente folie pour finalement délivrée une jeune prostituée. Le plus intéressant est que l'on croit qu'il va tuer tout le monde alors qu'il ne cherche qu'a attirer l'attention des politiques sur les problèmes qui le préoccupe. Incapable de se faire comprendre par le verbe, il recourt aux armes pour se faire entendre, ce qui onstitue toujours un thème d'actualité. En revanche, le film est lent et parfois ennuyeux, et la réalisation de Martin Scorsese pas toujours convaincante, surtout sur la fin.
Grand, profond, violent, amer, extraordinaire, le film qui reçut la palme d'or à Cannes en 1976 est un joyau du septième art. Robert De Niro campe un personnage désabusé, dépressif, révolté, réactionnaire, il vit son travail de chauffeur de taxi comme un observateur des saletés de New York comme il le dit lui-même. Les saletés, ce sont les maquereaux, les dealers, les prostituées, les braqueurs de magasin, les immigrés casseurs de voiture bref il voit la nuit comme New York évolue et étant un personnage très sensible, Travis Bickle finit par ne plus supporter cette société dans laquelle il vit. Le réalisateur Martin Scorsese dresse un portrait saisissant des gens de New York la nuit comme le jour et exprime à travers le protagoniste ce qu'il pense d'eux. Pour lui, les gens de classe moyenne se ressemblent tous. Ils sont bien coiffés, bien habillés mais superficiels et à l'esprit très fermé, la fille que le protagoniste tente de séduire appartient à cette catégorie et il se rend compte que tout ce qui lui était appris à l'école, ses valeurs comme l'ouverture d'esprit et l'amour ne sont que mensonges et futilités. Homme seul et indépendant, le protagoniste passe son temps libre dans les cinémas pornographiques où il tente de trouver un peu de paix et de tendresse mais il finit par comprendre que pour lui, le chemin qu'il doit traverser est différent des autres. Incapable de tenter un coup d'Etat ou d'éliminer un homme politique, il se donne une mission, celle de libérer une jeune prostituée interprétée par Jodie Foster alors âgée seulement de douze ans! Martin Scorsese décide d'utiliser la voix-off de Robert De Niro pour que le spectateur entende ses pensées et comprennne ses pulsions et ses actes car l'acteur porte le film comme Atlas porte la Terre. Robert De Niro excelle dans son jeu d'acteur et malgré son jeune âge, on sent en lui une violence qu'il canalise et qu'il transmet au spectateur, ce dernier subjugué par son regard. Au final, "Taxi driver" appartient à la catégorie des chefs-d'oeuvre du cinéma et transforme Scorsese et De Niro en légendes vivantes.
A travers la lente dérive vers la folie de ce chauffeur de taxi, une peinture hallucinée de New York et une critique acerbe de la société contemporaine. L'un des meilleurs rôles de Robert de Niro superbement dirigé par Martin Scorsese et Jodie Foster est épatante dès ses débuts prometteurs. Assez lent, pas toujours trépidant, un chef d'oeuvre indéniable, une claque cinématographique.
Un film magistral sur plusieurs points : sa réalisation en premier lieu, vivante, sombrement poétique et pourtant si réaliste. Un registre que Martin Scorsese maitrise à la perfection. La performance époustouflante d'un Robert de Niro bipolaire, fascinant et véritablement effrayant. Enfin, une construction fluide, limpide, soutenue par une BO tres typée, jusqu'à un final inattendu. Du grand cinéma, sans aucun doute, qui a forcément inspiré des oeuvres contemporaines à succes telles que Drive (2012).
Gagnant de la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1976, Taxi Driver demeure aujourd'hui, un film puissant, percutant et feroce. Il s'agit d'une analyse de la violence ou plutot d'où vient cette violence chez cet américain apparemment ordinaire. Un homme destabilisé, perturbé par la déchéance qui l'entoure et aliéné par l'isolement qu'il s'impose. Cet homme trouve un exutoire à ses frustrations. Un psychopathe devient un héros adulé par la presse et lavé de toutes accusations par les autorités. Taxi Driver est d'abord et surtout un récit sur la solitude. Il est d'ailleurs amusant de comparer Collateral de Michael Mann au film de Scorsese où la ville, New-York pour Scorsese, Los Angeles pour Mann est un véritable personnage à part entière, oppressant ses personnages principaux. La ville apparait donc encore plus "folle" que ses personnages. Scorsese et De Niro nous entrainent peu à peu dans la psyché torturée d'un psychopate et offrent au spectateur une vision critique et personnelle de l'Amérique contemporaine, Amérique menacée par des irruptions de violence ou des assassinats politiques (Kennedy, Malcom X, Luther King...). Taxi Driver est également un film sur New-York dont le réalisateur en fait un portrait peu reluisant. Le film se clot dans une hécatombe sanglante d'une violence encore troublante. Chef-d'oeuvre.
Travis est un chauffeur de taxi à New-York. Son quotidien monotone,sans grands chamboulement est bien représenté dans le film. Il conduit ses clients dans une infinie solitude,paradoxal vu qu'il rencontre toute sorte de personnes. Néanmoins,au fur et à mesure, on sent une certaine répugnance,voir haine envers les autres personnes,à tel point qu'il n'arrive pas à construire une relation des plus normales,jusqu'à ce qu'il se décide à prendre les choses en mains. Robert De Niro est excellent dans un rôle si particulier,à la fois cavalier solitaire et extraverti.Mais le film manque de rythme dans sa première partie avec des longueurs répétitives et un manque de dialogue.On commence à se lasser jusqu'à ce que l'événement déclencheur survient pour donner un tout autre film.
Scorcese et De Niro au sommet de leur art. Film choc Taxi Driver reste dans toutes les mémoires pour la prestation de De Niro en Travis Bickles. A voir et à revoir sans modération.
"Taxi Driver" est assurément l'un de ces films qui ont marqué une génération de spectateurs et influencé plusieurs cinéastes dans les décennies suivantes. En 1976, Martin Scorsese est au sommet de son art en réalisant l'une de ses meilleures oeuvres et dépeignant un New York froid, violent et viscéral. Travis Bickle, vétéran de la guerre du Vietnam, devient chauffeur de taxi de nuit et parcourt souvent les rues dépravées de New York. Une jungle urbaine où il s'identifie par son passé au Vietnam, mais, le faisant sombrer peu à peu dans ses pensées les plus obscures. Étant réservé et perturbé, il est rejeté par son entourage et les filles qu'il approche. Ce sentiment de rejet est l'étincelle qui lui fait perdre la raison et le début de sa descente aux enfers. Il se lie alors d'amitié avec une jeune prostituée et ne pense qu'à la délivrer de ses souteneurs. Typique des années '70, Scorsese prend tout son temps pour nous imprégner de l'atmosphère de New York et implanter la psychologie de ses personnages. Une première partie qui peut paraître lente pour certains mais, amplifie nos sentiments contradictoires à l'égard de Travis et contribue au choc émotionnel final. Robert De Niro offre l'une de ses meilleures performances en incarnant un personnage tourmenté et scénaristiquement abouti. Un jeu magistral aidé par ses acolytes, tous aussi brillants, Harvey Keitel, Cybill Shepherd et Jodie Foster. La mise en scène est tout simplement sublime et le cinéaste parvient d'une main de maître à nous faire ressentir cette ambiance glauque, froide et oppressive de cette ville sauvage. On le voit même incarner un petit rôle dans une scène mémorable et particulièrement déprimante. "Taxi Driver" est un film riche en écriture, mais aussi visuellement en offrant plusieurs scènes fortes et dérangeantes. On se rappelle tous, bien sûr, de la séquence finale qui est d'une force émotionnelle titanesque et d'une violence perturbante. Elle offre, en surplus, un plan séquence grandiose et complètement jouissif bouclant brillamment cette chute dans les abîmes. Avec un excellent scénario de Paul Schrader, une mise en scène parfaite et un jeu d'acteurs grandiose, "Taxi Driver" mérite grandement sa place parmi les meilleurs films de l'histoire du cinéma. 5/5
Excellent film....Magnifique De Niro.....Ou comment passer du stade d'assassin a celui de heros....Quelques petites longueurs,mais sacré film tout de meme.
Bof. Scénario baclé, il ne s'y passe rien. Ce fim est tellement adulé que j'ai persisté à continuer à le regarder en espèrant y trouver quelque chose. J'ai attendu, j'ignore quoi mais j'ai attendu, ... attendu rien du tout, la fin peut etre. Etre fan de vieilles voitures américaines m'a beaucoup aidé à rester assis devant l'écran jusqu'au générique de fin. Ce film est a regarder comme un document video sur le New York des années 70. Il ne faut pas y chercher une histoire.
Taxi Driver ou la descente aux enfers d'une âme en peine qui ne reconnait plus le pays pour lequel il a porté le armes, une société américaine aux abois, où sexe et violence s'érigent en maîtres. Mais cela va changer, parce que eux, ils ne feront rien alors que moi, je n'ai rien à perdre.
Martin Scorsese rentre dans la cour des grands à travers cette oeuvre résolument noire, avec comme révélation Robert de Niro qui deviendra alors son acteur fétiche et la découverte d'un talent en devenir en la personne de la jeune Jodie Foster. Plus que jamais d'actualité, ce pavé dans la mare est un des murs porteurs de l'édifice scorsesien.
Décidement Scorsese ne fait pas partie de mon jardin cinématographique. J'avais gardé en réserve ce film couvert de récompenses pour mieux apprécier son auteur. C'est raté! En dehors de Robert De Niro excellent dans son interprétation d'un homme malade dans un contexte sociétal malade,je n'ai que des critiques à formuler sur ce type de film. C'est mou et surtout décadent par rapport à tous les films noirs de la grande époque hollywoodienne que je peux connaître. L'art cinématographique ne transparaît jamais à travers ce récit qui tient plus du cauchemar que de visions ressenties par Scorsese et bien mises en valeur. Ce n'est pas avec de pareils films que la jeunesse de 1975 a pu acquérir le goût du beau cinéma. La liberté d'expression est une fort belle chose encore faut-il savoir en user même si l'on a comme son auteur une culture cinématographique de premier ordre. Ce type de film tourne autour du héros ,il fallait donc le rendre passionnant pour les spectateur. Or à aucun moment, je n'ai senti la moindre maîtrise dans le parcours de Travis ce qui est incohérent avec le destin d'un tel personnage, certes négatif mais loin d'être idiot. Pour couronner le tout le choix de la mise en scène du carnage final est en rupture de ton avec le reste et en plus c'est laid et sans le moindre sens. C'est du Samuel Fuller totalement raté. Quand à l'ultime fin, elle reste complètement incompréhensible puisque toutes les interprétations sont permises. Quand on ne retient que la musique d'un film c'est mauvais signe.