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    Taxi Driver
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    1 130 critiques spectateurs

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    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Cette dérive dans les rues du New-York glauque et violent des années 70, superbement mise en scène par un Scorsese au sommet de son art et interprétée par un de Niro qui n'abusait pas encore des grimaces auto-parodiques, illustre bien ce qu'est la solitude et la névrose dans une grande ville, surtout chez une personne en mal de reconnaissance sociale et confrontée à la violence urbaine au quotidien. Comme l'a souligné Scorsese dans un entretien: "On n'a aucune sympathie pour Travis Bickle. Mais au fond de nous-même, en ce lieu sombre et inconnu, on se rend compte qu'on a déjà pensé comme lui. C'est aussi très lié au fait d'être repoussé et rejeté à longueur de temps. Sa réaction n'est pas celle qu'il faudrait avoir, mais elle n'en est pas moins foncièrement humaine". On comprend donc ce qui pousse ce simple chauffeur de taxi dépassé par la violence urbaine d'une société en crise (morale et politique) à se muer en iroquois vengeur et à prendre les armes pour éradiquer son malaise et le mal qu'il perçoit dans la cité du vice. De témoin muet et impuissant, il devient ange exterminateur pour les beaux yeux de Jodie Foster dans un final sombre et ultra-violent
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    "Taxi Driver" est-il nihiliste ? Sur cette question, le film est très ambigu. Il va sans dire que son personnage principal – Travis Bickle – possède une vision pessimiste du monde, jusqu'à souhaiter que toute cette merde qui l'entoure soit nettoyée. Travis ne voit donc autour de lui que prostituées, junkies, agresseurs et autres politiciens véreux : son désenchantement est total, jusque dans sa relation impossible avec la superbe Betsy (Cybill Shepherd), qu'il emmène au cinéma au cours d'une séduction normale. Sauf qu'il s'agit du mauvais cinéma, puisque Travis propose à la jeune femme d'aller voir un film porno, sous prétexte qu'il ne connaît pas d'autres films. Le personnage fait donc la confusion entre ses propres frustrations sexuelles et le désir sincère qu'il a pour une femme, qu'il décrit comme étant "la plus belle du monde". Cette erreur monumentale suffit-elle à affirmer la folie de Travis ? Ou plutôt, entre le Travis de la première demi-heure, charmeur et légèrement déphasé, et celui de la tuerie finale, quelle différence y a-t-il ? D'emblée, le personnage veut se faire justice lui-même, débarrasser New York d'une corruption insoutenable, comprenant très vite que les hommes politiques ayant le même discours que lui ne s'en tiennent, eux, qu'aux mots. Ainsi, le dernier mouvement du film est la réponse du citoyen poussé à bout, qui expulse hors de lui son vécu du Viêt Nam – même si l'on ne saura rien de ce qu'il s'y est produit – et sa désillusion présente. Le déferlement de violence est en un sens légitimé, surtout si l'on prend en compte que Scorsese lui-même fait une apparition, en mari psychopathe qui annonce très calmement au chauffeur de taxi qu'il est prêt à tuer sa femme; mais on ne peut également ignorer la distance du cinéaste avec Travis dans la mesure où il s'agit d'une figure solitaire, qui s'enferme dans un délire inquiétant, comme lors de cette scène culte où De Niro s'essaye à une improvisation face à un miroir qui débouche sur le fameux "You talkin' to me ?". L’ambiguïté autour du nihilisme du film rejoint donc celle autour de la distance de Scorsese vis-à-vis de son personnage, une division permanente qui se retrouve aussi dans la tonalité globale du film, à la fois très sèche dans ses silences ou ses meurtres, et planante avec le thème magistral de Bernard Hermann au saxophone, souvent accouplé à la voix-off fragmentée de De Niro. Mélange de réalisme cru et de rêverie romantico-macabre, "Taxi Driver" avance selon une logique d'association de scènes – une façon de représenter l'esprit torturé de Travis et la complexité de sa descente aux enfers – concilie brutalité et sensualité dans une esthétique novatrice et demeure, peut-être, le plus grand film de Martin Scorsese.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2015
    spoiler: L'histoire d'un neuneu qui se prend pour un redresseur de tort et qui réchappe d'une fusillade où tous les impacts auraient dû être mortels.
    Le comique de service de Télérama a beau nous affirmer que le film est "bouleversant de sensibilité émotive percutante", ça se traine, on s'ennuie ferme et le happy end (ou rien ne nous est épargné) est débile. Quant à la réplique que tout le monde cite avec un air entendu " C'est à moi que tu parles ?" si quelqu'un veut m'expliquer ce qu'elle a d'extraordinaire je lui refilerais un Bounty.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2008
    «Taxi Driver» (1976) m'a laissé sur une impression mitigée et n'a en tout cas pas suscité mon enthousiasme. Non pas que le film de Scorcese soit dénué de qualités: on y trouve une peinture intéressante de New-York, avec sa vie nocturne, sa corruption cachée et sa violence rampante... Mais on ne peut pas dire que le propos soit d'une subtilité exagérée! Et l'ensemble finit par dégager une impression de pesanteur assez désagréable à laquelle la musique de B. Herrmann (il a fait bien mieux ailleurs!) n'est pas tout à fait étrangère. Mais là où ma perplexité a atteint son comble, c'est dans le dénouement final! On y trouve d'abord un problème de rythme, avec cette soudaine accélération du tempo qui donne le sentiment d'une conclusion en queue de poisson, comme si la limite de la durée impartie était atteinte et qu'il fallait absolument achever une histoire qui n'a que trop duré. On y décèle ensuite et surtout un gros problème de crédibilité! Non contente d'être totalement immorale, la conclusion à la gloire du «héros» est totalement improbable dans un film qui affichait jusque là des prétentions de «cinéma vérité». Ainsi, la séquence finale qui nous montre Travis de retour derrière le volant de son taxi, comme si de rien n'était, m'a semblé tout simplement grotesque et m'a laissé le sentiment d'un bâclage malheureux, quoi qu'en disent les multiples analyses que j'ai pu lire et qui rivalisent vainement d'ingéniosité. Un film à mon sens surestimé!
    nonos_675
    nonos_675

    20 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Taxi Driver a la réputation d'être un film culte. Mais après l'avoir regardé, je me demande bien d'où lui vient cette réputation... Taxi Driver nous raconte l'histoire d'un jeune chauffeur de taxi qui revient tout juste de la guerre du Viêt-Nam. Et il se trouve que ce gars est complètement givré et agit de manière complètement irrationnel. Un temps, il invite une inconnue aller voir un film porno, ensuite il veut tuer je ne sais quel sénateur (pourquoi? aucune idée...), ensuite il veut sauver une prostituée du milieu dans lequel il vit (oui, ça lui pris comme ça...), et il finit en beauté en se prenant pour Terminator (ceux qui ont vu le film savent de quelle scène je parle). Robert De Niro est plus qu'agaçant dans ce rôle (il l'est souvent d'ailleurs...), on a constamment envie de lui mettre une bonne paire de claque. Vous l'auriez donc compris, "Taxi Driver" est un très très mauvais film, totalement surcoté et injustement élevé au rang de film culte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Chef d’œuvre ! Je ne vois pas ce qui peut mieux définir ce film. Tout au long de ce film Martin Scorsese nous montre le retour d’un ancien marines, Travis Bickle. Et comme tout vétéran sa vie n’est plus du tout la même. Il est devenu insomniaque et décide de faire « Taxi Driver » pour occuper son temps. Il fait alors la rencontre de Betsy, soutien actif de Palantine candidat à la présidentielle. Mais la nuit en redécouvrant le New-York qu’il a laissé il est sous le choc, tant de racailles, de prostitués, de merde comme il dit s’en est trop pour lui. Il va alors devoir agir par lui-même pour que cette violence et perversion qu’il voit chaque nuit en finissent ! Paul Shrader nous offre un scénario dramatique et bouleversant mais très entreprenant car il est l’un des premiers à nous montrer le retour d’un soldat de la Guerre du Viêt-Nam (une guerre encore toute fraiche dans les mémoires en 1976). Un scénario qui est d’ailleurs très proche de la réalité et qui peut rappeler certains évènements. La musique, elle, est formidable. Enfin le final ouvre à différentes interprétations. Car concrètement ce film et sa fin : spoiler: Dénonce-t-il le drame psychologique qu’est la guerre du Viêt-Nam ? Dénonce-t-il la xénophobie américaine post-Viet-Nam ? Dénonce-t-il une société qui fait d’un fou-psychopathe un héros ? La fin tellement peu réaliste, ne serait-ce pas les dernières pensées de Travis alors qu’il est à l’agonie ? Ce film n’est-il en fin de compte qu’une fresque de violence gratuite ?
    Autant de questions qui se posent et qui fait de ce film un chef d’œuvre laissant le spectateur maitre de l’œuvre. Tout ça accompagné d’un Robert DeNiro magique, grandiose et une Jodie Foster qui montre qu’elle va devenir une grande parmi les grandes. Un film à voir absolument, chef d’œuvre incontestable du cinéma !
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 112 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2009
    Terriblement puissant.
    Taxi Driver a un véritable impact dans l'univers du cinéma.
    La réalisation nerveuse du maître Martin Scorsese combinée à l'interprétation époustouflante d'un Robert De Niro incroyable donne un film saisissant, captivant.
    Taxi Driver met en évidence un mal être commun à cette génération perdue qui participa à la guerre du Vietnam.
    De Niro met magistralement ce malaise en avant avec notamment un crescendo de la folie.
    Les seconds rôles sont également très intéressants à l'image d'une Jodie Foster toute jeune mais déjà très prometteuse et un Harvey Keitel une nouvelle fois colossal.
    Le final est quant à lui fantasmagorique.
    Intemporel, Culte, Inoubliable.
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2014
    J'étais resté trop longtemps sans regarder « Taxi driver » et c'est un vrai bonheur que de redécouvrir ce joyau du cinéma. J'avais complètement oublié combien ce film est sombre, lugubre et désespéré. Martin Scorsese s'appuie sur un scénario génial écrit par Paul Schrader pour réaliser un des films les plus marquant de son époque. Les rues de New York, la nuit, ne laissent personne indifférent tant elles sont angoissantes, sales mais également fascinantes. Robert De Niro y circule à bord de son fameux taxi jaune tout en nous faisant partager ses angoisses et ses névroses d'ancien combattant. La qualité de son interprétation n'a d'égale que le sourire de la jeune Jodie Foster, seule source de lumière dans ces sombres nuits New-yorkaises. Cette œuvre est profondément déprimante, immersive mais aussi et surtout totalement inoubliable. Palme d'or au festival de Cannes 1976, ce film culte doit figurer en bonne place dans toute bonne vidéothèque qui se respecte.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    Un des films les plus intense de Martin Scorsese. Et aussi un coup de maître de la part de De Niro, mémorable en Travis Bickle, chauffeur de taxi insomniaque et légèrement sociopathe. Le générique à lui seul correspond parfaitement au taxi driver, qui semble venir tout droit de l'enfer. Eh bien non, il se trouve à New York, mais très vite, on comprend que c'est un peu pareil pour lui. Il semble émerger dans un monde qu'il ne reconnait pas, et surtout ne tolère pas. Il se décide, après multiples vexations à agir. La force de Scorsese réside dans le fait de nous faire voir le monde à travers les yeux d'un désaxé, afin de mieux nous perturber mais aussi de jouer sur l'effet miroir qu'il peut exercer. En effet, il s'avère que définir Travis reste extrêmement compliqué, tant sa personnalité est pétrie de paradoxes. Impossible de le voir comme un bon ou un méchant. Il peut même paraître plutôt sympathique et émouvant, dans ses tentatives de rapprochements avec les autres. Scorsese joue énormément sur les différents travers de sa psyché comme pour nous renvoyer l'image d'une création faîte par la société (quand Travis regarde son miroir, quand il vise le spectateur), plus que d'une auto-création. Il est assez évident que Travis est surtout quelqu'un à bout qui cherche à trouver un sens à sa vie dans un monde où le bien et le mal se confondent. Différent de nous, le taxi driver? Pas tant que ça. Scorsese donne une vraie présence à la ville et au taxi, comme s'ils étaient des personnages à part entière. Le sujet du film, après tout, c'est le rapport homme/ société. La fin achève de perturber nos sens, tant elle est sujette à interprétations. Chacun repartira avec sa vision de Travis. C'est là toute la puissance de ce film: regarder frontalement, sans exagérations. Une perle dans le tandem Scorsese-De Niro.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    Taxi driver est indéniablement un grand film et Martin Scorsese un grand réalisateur. Les images fortes de ce film sont restées imprégnées en tout ceux qui l'on vu, que ce soit la scène du miroir, le flingue caché spoiler: et la à la fois violente et terrible scène du massacre final
    . Le film est une étude du personnage de Travis Bickle, un sociopathe violent, insomniaque et déterminé, qui, tout de même, fascine et garde une certaine classe. Au long du film on suit le personnage dont les pensées de meurtre prennent peu à peu vie sur son journal. Et le pire dans ce personnage, c'est que sa sociopathie se révèle de plus en plus tout au long du film et que ce fou veut nettoyer la " racaille " des rues de New York. Avec une excellente musique obsédante de Bernard Herrmann et porté par la prestation hors du commun de Robert De Niro ( selon moi une de ses meilleures ), Jodie Foster (14 ans !!!), Harvey Keitel et Cybill Shepherd, on doit à taxi driver la mythique réplique " You talkin' to me ? ". C'est également une critique indirecte de la guerre du Vietnam, et des traumatismes psychologiques qu'elle a engagé.
    Pour être franc, après avoir vu le film je n'étais pas sûr de l'avoir apprécié, mais en y repensant quelques jours plus tard, je me suis rendu compte que je l'avais adoré.
    Bref un film mythique à voir.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2007
    Film mythique, DeNiro y a un de ses meilleurs rôles et qui lui va comme un gant, la réalisation fait froid dans le dos, une oeuvre majeure du cinéaste.
    Najou
    Najou

    14 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2014
    J'ai presque honte de noter le film ainsi, aux vues des critiques dithyrambiques, j'ai du passer à côté. Je suis pourtant bon public, mais là, je me suis vraiment ennuyée. La bande son ne m'a pas plu (désolé M. Hermann, que j'adore dans les Hitchcock pourtant) et je trouvais qu'elle ne collait parfois pas aux scènes. Le personnage de de Niro est bizarre, j'avais parfois l'impression que c'était un parfait idiot, qu'il était mou, dénué de sentiments, et du coup sa descente aux enfers ne m'a pas franchement intéressé. Et la scène finale, sans doute "choc" à l'époque, a très mal vieilli. Dommage pour moi, mais je n'ai pas aimé.
    Félix F
    Félix F

    247 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2011
    Honnêtement je m'attendais à un chef d'oeuvre, et bien ça m'a pas fait frémir plus que ça. Le scénario est pas mauvais et on ne s'ennuie pas, mais le personnage de De Niro est étrange et pas attachant, et les dialogues trop farfelus. Le film est bon, mais Scorsese vaut bien mieux que ça.
    Le Loubar
    Le Loubar

    41 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Une descente aux enfers absolument fascinante. Taxi Driver, réalisé par Martin Scorsese, raconte l'histoire de Travis, vétéran du Vietnam, qui décide de conduire le taxi pour combattre ses insomnies. Un jour, il va sortir avec une fille qui va vite l'envoyer bouler ; suite à cet évènement, il va peu à peu sombrer dans une quête de violence lorsqu'il va essayer d'arracher une jeune fille de 12 ans à son métier de prostituée. La première chose qui marque avec Taxi Driver, est le réalisme avec lequel Scorsese retranscrit l'horreur de New York. On y voit un cinéma porno, un réseau de prostitution, un vendeur d'armes illicites avec des penchants de dealers, des politiciens corrompus.. Tout ceci est filmé de manière à entourer le comportement de cet homme, qui va devenir aussi pourri que le monde dans lequel il vit. Il y a des jeux sur la lumière vraiment somptueux, et le jeu d'auto-regard du personnage dans les miroirs ou rétroviseurs est juste génial. C'est un véritable portrait de l'aliénation d'un homme solitaire par une jungle monstrueuse, sombrant dans la folie de manière tragique. Robert de Niro est vraiment époustouflant dans ce rôle, jouant à la perfection l'homme solitaire victime de son environnement, et les acteurs secondaires comme Jodie Foster et Harvey Keitel sont tout aussi brillants. Pour les amateurs d'aliénation tragique, de descente aux enfers et de films véritablement noirs.
    lolohap
    lolohap

    6 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2012
    Très déçu, car vraiment pas terrible, pour pas dire, mauvais ... Seul De Niro qui est l'un de mes acteurs préférés est, à la limite, intéressant. Mais quand vous devez compenser un tel vide dans l'histoire, vous avez beau être le meilleur acteur du moment, vous ne pouvez pas sauver le film. Sincèrement, c'est un classique qui a dû très mal vieillir car visionné en 2012, c'est chiant à mourir. Scénario presque vide et surtout une lenteur, mais d'une lenteur telle qu'on a l'impression que Scorsese l'a fait exprès. J'ai cru à un début très lent comme cela peut arrivé mais en fait, l'histoire s'anime à 9 minutes de la fin seulement. Rien ne se passe pendant 1h40 sur les 1h49 du film ... j'ai jamais vu ça. Là encore, il ne peut y avoir que la cinétochratie qui apprécie. Franchement, celui qui me dit que ce film fait parti de ses 10 films préférés, je le plaints, vraiment je le plaints.... soit il n'a vu que 15 films dans sa vie, ou soit c'est un pauvre mec décérébré qui a aimé parce que ça fait bien d'aimer les "dits classiques" du cinéma.
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