Le film s'ouvre sur un combat de rue entre des légionnaires français et des soldats allemands de l'Africa Korps. C'est une escarmouche violente mais pas précisément réaliste qui donne le ton du film dans son ensemble et résume son esprit, clinquant et pas très vraisemblable. Henri Verneuil veut à l'évidence marier les capacités humoristiques de Belmondo à une aventure périlleuse. Sa mise en scène est certes spectaculaire mais s'appuie sur un scénario trop simpliste et encombré de seconds rôles sommaires - à l'exception de celui tenu par Michel Constantin, le seul à exister derrière Belmondo. Ce dernier, assez mal dirigé, incarne un soldat patriote et courageux, ce qui ne l'empêche pas de convoiter les lingots d'une banque abandonnée. Les scènes d'action comme les scènes à l'intérieur de la banque n'auraient rien de singulier s'il n'était les dialogues de Michel Audiard, lequels, pour complaisants ou incongrus qu'ils sont par moments, constituent l'essentiel de la comédie en l'absence d'une histoire astucieuse. Certaines séquences dramatiques introduisent des ruptures de ton inattendues qui nous éloignent de la farce.
Vu hier, de 1984, j'ai trouvé ça lent, très très très lent, dialogues vulgaires, aucun rythme, très très plat, Bebel joue du Bebel pas plus, Marie Laforêt n'est pas actrice, son rôle très Mal joué, c'est pas le meilleur que je vais garder en mémoire, une mention pour Jacques Villeret avec son éternel rôle d'abrutis, j'étais à 34' d'effacer l'enregistrement. J'ai tout regardé, j'ai perdu mon temps, limite navet.
Ce film avait tout pour être un excellent, les acteurs, l'aventure, l'action, les dialogues,... et pourtant il est un peu moyen. Je l'avais revu cependant plusieurs fois dans ma jeunesse, la première scène où les français se faisaient mitrailler m'impressionnait un peu. Et puis Belmondo était en forme aussi. Donc au final, cela reste pas mal du tout, car la fin aussi j'aime bien.
Un film divertissant avec de belles explosions et des dialogues bien sentis, mais il manque un petit quelque chose pour en faire un bon film. L'action se passe presque tout le temps au même endroit, comme une pièce de théâtre et les personnages sont peu nombreux, ce qui est dommage.
L'un des plus mauvais films de Belmondo avec le sinistre Amazone en fin de carrière, faiblesse des acteurs et scénario inexistant, il aurait pu s'en passer ds les années 80!!!
Un bon film d'aventure dépaysant , sur les légionnaires . Un bon scénario , une bonne histoire . Mais le film manque de ryhtme , d'action . Il y a quand même un peu d'action , un peu de suspens et un peu d'humour . A noter que la bagarre entre Jean Paul Belmondo et Michel Constantin , est spectaculaire , impressionnante et réaliste . C'est la meilleure scéne du film .
Ce film a été agoni par la critique à sa sortie... et bien moi je l'adore, ce film ! Du Bebel en très grande forme, servi par des répliques géniales écrites par Audiard (mon pote, lui il met du poulet dans le couscous / du poulet c'est une hérésie, c'est un con, ton pote !) et fait remarquable car toujours présent dans les films de Belmondo, qu'on souligne trop peu : sa bande originale, vraiment excellente. Bref, je recommande. Et prends toujours autant de plaisir à le revoir !
C’est quand même assez potache comme langage et peu intéressant pour le côté guerre. Souvent vulgaire et porté sur des cascades plutôt humoristiques, style bagarres que vers des vraies batailles. Pas vraiment terrible.
Un film qui mélange habilement l'action et la comédie avec un casting en or. Jean Paul Belmondo, Michel Constantin, Michel Creuton, Jacques Villeret, rien que ça avec des dialogues de Michel Audiard. Une comédie d'action culte avec une interprétation du grand bebel.
Ici nous changeons de metteur en scène (ce n'est pas Georges Lautner, familier de plusieurs film de notre star), c'est-à-dire de gestionnaire de plateau, avec Henri Verneuil. Dont la qualité des films dépend du sujet et de la qualité des scénarios, le metteur en scène n'étant pas capable de transcender sa matière. Les sketches du clown Jean-Paul Belmondo sont présents. Il est épaulé ici par des acteurs confirmés, avec Michel Constantin, le personnage le plus sympathique et intéressant du film, Jacques Villeret, en mode mineur, Michel Creton, en mode "je passais par là pour voir mon pote le clown": son personnage ne sert strictement à rien. Les déclamations de dialogues de Jean-Paul Belmondo sont parfois ridicules, et certains dialogues sont d'une nullité abyssale. Le scénario enchaine un nombre de clichés impressionnants. Le montage est paresseux (ces plans alternés entre Belmondo et les plans du char roulant à la fin sont interminables). Le film est particulièrement misogyne avec chacun des personnages féminins. Est-il possible de tout rater avec autant de moyens? Un film de paresseux.
Les Morfalous est un film d'aventures d'Henri Verneuil (Peur sur la ville, Le clan des siciliens ou encore I Comme ICare) toujours aussi efficace derrière la caméra. Les dialogues de Michel Audiard donne un ton au film entre humour et polar. Les Morfalous est une sorte de "De l'or pour les Braves" (avec Clint Eastwood) où la cool attitude de Jean-Paul Belmondo imprime un rythme poussant parfois vers la comédie. La bande d'acteurs est complice à l'écran avec notamment une scéne d'anthologie : Le combat entre Michel Constantin et Bébel. Un bon film de Bébel dans sa période tête d'affiche omniprésente manquant quand même de profondeur.
Les 6 collaborations précédentes entre Belmondo et Verneuil avaient donné du très bon et un chef-d'oeuvre (voire deux) alors, on pouvait naturellement penser que la 7ème (et aussi la dernière) ne pouvait pas être loupée. Et pourtant... En fait, c'est encore plus frustrant qu'un film qui serait loupé du début à la fin. "Les Mofalous" ne l'est pas mais, il connaît un passage à partir duquel tout se met à dérailler. Ici, c'est après spoiler: la baston entre Bébel et Constantin que le fil est perdu progressivement. Avant ça, ce n'est pas du grand art mais c'est du solide, de l'efficace, du viril, porté par le charisme et les muscles de Belmondo. Sans oublier les solides partitions de Constantin et Creton. Et là, quand on voit la suite des évènements, il apparaît clairement que ces "Morfalous" ne pouvaient être que traités d'une seule manière : un huis-clos intégral dans la banque avec spoiler: l'explosion du camion en guise de final. Dommage, vraiment dommage que la collaboration entre ces deux grands messieurs de notre cinéma se soit achevée là-dessus. Si ce film avait été pensé tel que suggéré ci-dessus, il aurait été un bon film, même si l'on ne peut s'empêcher qu'il serait sorti dix ans trop tard.