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Votre avis sur Bonjour les vacances ?
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Une comédie familiale avec une dose de trash étonnante pour l'époque. Chevy Chase en grande forme même si le film possède un rythme effréné cela n'empêche pas quelques longueurs. Sinon le cahier des charges pour ce type de film est bien rempli. C'est plaisant de voir des guests comme John Candy. La B.O est bien entraînante. Culte aux USA et plutôt méconnu chez nous sauf des cinéphiles avertis.
Terriblement ennuyeuse, la comédie burlesque « Bonjour les vacances » déçoit sur toute la longueur. Avec des personnages grossiers et inintéressants, la famille « Griswold » enchaîne les calembours sans franche rigolade et avec un récit est ultra linéaire. Le pathétique “Cousin Eddie” (Randy Quaid), ainsi que la fille en Ferrari (Christie Brinkley) sont des personnages mal introduits. Le burlesque nécessite une part de surprise, c’est un art à part entière, cela se prépare en amont. Or ici, c’est lourdingue et les chutes sont trop prévisibles. A vrai dire, le 2eme opus en Europe dans le même esprit fonctionne mieux, même s’il ne faut pas s’attendre à voir la comédie du siècle.
Ce qui est le plus frappant c'est que beaucoup de choses/gags ne pourraient plus être faits aujourd'hui 40 ans plus tard dans une comédie familiale. Et même non familiale en fait.
Sinon le tout a vieilli mais ça reste assez bon.
SPOILERS des sujets autorisés au cinéma il y a 40 ans : spoiler: - Le ghetto dans le quel on se fait dépouiller (gentiment) par des noirs. - La nudité, une paire de seins par ci par là. - La conduite dangereuse. - Les cousins incestueux (enfant attardé + père qui embrasse sa fille). - Le chien oublié accroché au pare choc de la bagnole (pas de visuel mais il est mort). - Les garagistes ouvertement escrocs, avec l'aval de la loi. - L'alcool à un mineur (juste un bière). - Le cliché du noir (le vigile) apeuré (déjà cliqué à l'époque mais ça reste un gag)
Sinon le tout a vieilli mais ça reste assez bon.
SPOILERS des sujets autorisés au cinéma il y a 40 ans : spoiler: - Le ghetto dans le quel on se fait dépouiller (gentiment) par des noirs. - La nudité, une paire de seins par ci par là. - La conduite dangereuse. - Les cousins incestueux (enfant attardé + père qui embrasse sa fille). - Le chien oublié accroché au pare choc de la bagnole (pas de visuel mais il est mort). - Les garagistes ouvertement escrocs, avec l'aval de la loi. - L'alcool à un mineur (juste un bière). - Le cliché du noir (le vigile) apeuré (déjà cliqué à l'époque mais ça reste un gag)
« Parce que prendre la route, c’est déjà des vacances ! »
Les comédies adaptées du National Lampoon commencent souvent de manière assez gentillette, comme des comédies hollywoodiennes normales, le temps de planter le décor… avant de le fracasser, bien souvent, à grand coups de hache, naviguant entre la parodie et l’humour noir, parfois assaisonné d’hilarantes vulgarités. C’est trash et c’est drôle, et ce Bonjour les Vacances/National Lampoon’s Vacation réalisé par Harold Ramis (Ghostbusters, 1984) et scénarisé par John Hughes (spécialiste des teen comedies des années ’80 mais aussi du National Lampoon’s Class Reunion de 1982), n’échappe pas à la règle.
Même s’il a quelque peu vieilli, ce road trip familial et satirique de Chicago à la Californie garde de beaux restes.
Les comédies adaptées du National Lampoon commencent souvent de manière assez gentillette, comme des comédies hollywoodiennes normales, le temps de planter le décor… avant de le fracasser, bien souvent, à grand coups de hache, naviguant entre la parodie et l’humour noir, parfois assaisonné d’hilarantes vulgarités. C’est trash et c’est drôle, et ce Bonjour les Vacances/National Lampoon’s Vacation réalisé par Harold Ramis (Ghostbusters, 1984) et scénarisé par John Hughes (spécialiste des teen comedies des années ’80 mais aussi du National Lampoon’s Class Reunion de 1982), n’échappe pas à la règle.
Même s’il a quelque peu vieilli, ce road trip familial et satirique de Chicago à la Californie garde de beaux restes.
"Bonjour les vacances..." , comédie américaine réalisée par Harold Ramis, sortie en 1983.
Premier long métrage d'Harold Ramis, acteur et scénariste du célèbre "SOS fantômes" et réalisateur du fameux " Un jour sans fin" en 1993.
"Bonjour les vacances..." est adapté d'une série publiée dans le journal satirique "The National Lampoon", dont fait aussi partie le film " Le sapin a les boules". Une suite "Bonjour les vacances 2" sort en 1985, un troisième film "Bonjour les vacances : Viva Las Vegas" sort en 1985. Un remake du film de 1983 intitulé "Vive les vacances" sort en 2015.
Un bon succès à sa sortie, le film est drôle, déjanté et même assez trash pour l'époque.Un road trip de Chicago à Los Angeles avec la famille Griswold.
Une comédie populaire bien réalisée, un divertissement plutôt sympathique.
Premier long métrage d'Harold Ramis, acteur et scénariste du célèbre "SOS fantômes" et réalisateur du fameux " Un jour sans fin" en 1993.
"Bonjour les vacances..." est adapté d'une série publiée dans le journal satirique "The National Lampoon", dont fait aussi partie le film " Le sapin a les boules". Une suite "Bonjour les vacances 2" sort en 1985, un troisième film "Bonjour les vacances : Viva Las Vegas" sort en 1985. Un remake du film de 1983 intitulé "Vive les vacances" sort en 2015.
Un bon succès à sa sortie, le film est drôle, déjanté et même assez trash pour l'époque.Un road trip de Chicago à Los Angeles avec la famille Griswold.
Une comédie populaire bien réalisée, un divertissement plutôt sympathique.
L'humour est souvent dépassé. Sans être génial, on s'attache tout de même à cette petite famille et ses aventures. Surtout avec l'ambiance familiale qui y règne et la bonne humeur constante du chef de famille, en plus de sa complicité avec sa femme. Un bon final vacancier.
Bonjour les vacances est une comédie qui a pris un petit coup de vieux et qui rétrospectivement paraît bien pâle et peu folichonne.
Il y a quelques gags assez drôles ( spoiler: la voiture qui a eu le temps d'être à moitié broyée avant que l'on se rende compte que la voiture de substitution ne fait pas l'affaire, le chien qui décède parce qu'on a oublié de le détacher de l'arrière de la voiture
), mais ils sont extrêmement rares à apporter de la folie dans ce nuage de blagues bien consensuelles, sans brin de folie et surtout complètement éculées. Et le rythme diminue fortement vers la fin du film.
La famille est toutefois sympathique. C'est la seule chose qui sauve le film car je n'ai jamais vraiment ri devant ce film. Le casting est lui aussi un point positif. Chevy Chase et Beverly d'Angelo porte bien le film.
Mais ce sont bien les deux seuls points positifs car sinon, j'ai vraiment peu apprécié ce film très mièvre devant lequel je me suis bien ennuyé.
Peut-être ai-je perdu l'intérêt pour ce genre de films familiaux.
Il y a quelques gags assez drôles ( spoiler: la voiture qui a eu le temps d'être à moitié broyée avant que l'on se rende compte que la voiture de substitution ne fait pas l'affaire, le chien qui décède parce qu'on a oublié de le détacher de l'arrière de la voiture
), mais ils sont extrêmement rares à apporter de la folie dans ce nuage de blagues bien consensuelles, sans brin de folie et surtout complètement éculées. Et le rythme diminue fortement vers la fin du film.
La famille est toutefois sympathique. C'est la seule chose qui sauve le film car je n'ai jamais vraiment ri devant ce film. Le casting est lui aussi un point positif. Chevy Chase et Beverly d'Angelo porte bien le film.
Mais ce sont bien les deux seuls points positifs car sinon, j'ai vraiment peu apprécié ce film très mièvre devant lequel je me suis bien ennuyé.
Peut-être ai-je perdu l'intérêt pour ce genre de films familiaux.
this is my movies
Une comédie issue du collectif National Lampoon, le tout sur un scénario signé par J. Hughes, avec H. Ramis à la réalisation et C.Chase dans le rôle principal. Forcément, ça sent bon et on obtient une comédie parfois hilarante, qui ose pas mal de choses aussi bien dans le morbide que dans l'acide, avec un portrait virulent et parfois pathétique du mâle WASP de la classe moyenne. Un road trip porté par des acteurs incroyables, des péripéties qui vont de plus en plus loin avant un final un poil trop convenu. Reste tout de même plusieurs passages réussis, de bons gags, des personnages bien campés, parfois ridicules mais assez attachants, une critique acide de certains comportements, un trait caricatural qui n'épargne pas grand mode pour un film vraiment enthousiasmant, qui souffre toujours un peu du syndrôme des films du collectif, avec un assemblage de plusieurs vignettes (même si ici le principe est validé par l'histoire et le contexte). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Franchement je m’attendais à quelque chose de vraiment divertissant en visionnant ce film,
Et les critiques tendaient à encenser cette comédie familiale. Mais la déception n’en fut que plus brutale, car rien ne ressort de ce navrant « road-movie » plat, aux gags grotesques et qui souvent ne vont pas au bout de leur développement. Ce film m’a rappelé sans cesse ‘Great outdoors’, même humour et même totale discontinuité dans le développement narratif.
Le seul moment drôle est au final le décès de la grand-mère et la manière dont ils s’en débarrassent. Mais globalement ce n’est pas amusant, c’est ridicule, jusqu’au final digne de ‘Zombieland’, avec un parc d’attraction en réfection mais qui fonctionne seul sur simple demande . Comme si ceux qui profitaient des manèges étaient aussi ceux qui les actionnaient, bref, totalement incohérent. Tout comme ces séquences avec la fille en Ferrari qu’ils rencontrent tout au long du chemin, sans qu’il y ait la moindre explication avec un dénouement, qui s’enfonce dans le ridicule. Bon le film n’est pas vraiment vulgaire, donc c’est toujours ça à son crédit mais une fois n’est pas coutume, le remake - ou parodie - ‘Vacation’ est vraiment bien meilleur.
Et les critiques tendaient à encenser cette comédie familiale. Mais la déception n’en fut que plus brutale, car rien ne ressort de ce navrant « road-movie » plat, aux gags grotesques et qui souvent ne vont pas au bout de leur développement. Ce film m’a rappelé sans cesse ‘Great outdoors’, même humour et même totale discontinuité dans le développement narratif.
Le seul moment drôle est au final le décès de la grand-mère et la manière dont ils s’en débarrassent. Mais globalement ce n’est pas amusant, c’est ridicule, jusqu’au final digne de ‘Zombieland’, avec un parc d’attraction en réfection mais qui fonctionne seul sur simple demande . Comme si ceux qui profitaient des manèges étaient aussi ceux qui les actionnaient, bref, totalement incohérent. Tout comme ces séquences avec la fille en Ferrari qu’ils rencontrent tout au long du chemin, sans qu’il y ait la moindre explication avec un dénouement, qui s’enfonce dans le ridicule. Bon le film n’est pas vraiment vulgaire, donc c’est toujours ça à son crédit mais une fois n’est pas coutume, le remake - ou parodie - ‘Vacation’ est vraiment bien meilleur.
Audrey L
Découvert après avoir cherché l'origine des clins d'œil du dernier volet "Vive les vacances !"
spoiler:
(qui réussi donc à intriguer le spectateur en se demandant souvent à quels événements passés les personnages font allusion sans arrêt)
, ce film est nettement méconnu chez nous. Dommage car on passe à côté d'une famille bien barge qui accumule les gaffes sur la route qui mène au sacro-saint parc d'attraction Walley World. À voir juste pour le plaisir de reconnaitre notre propre vécu en vacances...
, ce film est nettement méconnu chez nous. Dommage car on passe à côté d'une famille bien barge qui accumule les gaffes sur la route qui mène au sacro-saint parc d'attraction Walley World. À voir juste pour le plaisir de reconnaitre notre propre vécu en vacances...
Thibault F.
Alors là pour une surprise, c'est une sacrée surprise ! Probablement, un des meilleurs films que j'ai pu voir qu'on peut classer dans la catégorie "films de noël" ou "film pour toute la famille"! Ce film m'était inconnu et pourtant, j'ai eu l'impression de retomber dans la nostalgie des films que je regardais plus petit. C'est une grande réussite qui se traduit par un périple d'une famille à travers toute les EU ; c'est sans oublier les nombreuses difficultés qu'elle va devoir affronter tout au long de son périple. C'est frais, plaisant à regarder et parfois drôle! Le périple des Etats Unis permet de voyager agréablement avec cette famille tout en s'y attachant au fur et à mesure... A la fin du visionnage, on retiens beaucoup de sympathie pour ce film ! Excellente surprise qui ravira petits et grands ! J'ai crus comprendre qu'il existait plusieurs volumes qui me tarde de voir durant l'année 2016 ! Sur ce, c'est ma dernière critique pour l'année 2015 ! A l'année prochaine, une bonne année pour mes lecteurs !
Le premier Vacation et meilleur que le dernier qui n'est finalement qu'un remake..... d'ailleurs on comprend beaucoup mieux Vive les vacances car il y a énormément de clins d’œils. Ces premières vacances sont dantesques et parsemé d'humour noir, on suit avec plaisir le périple de cette famille américaine typique dont le but est de visiter Walley world synonyme de Disneyworld
Yetcha
Ce film ce film ce film. Je me marre à chaque fois que je le vois! Il est dan-tesque. Les aventures des Griswold sont à mourir de rire. Réalisé par Harold Ramis, scénarisé par John Hughes avec Chevy Chase, Beverly D'Angelo, Anthony Michael Hall, Randy Quaid, Eugene Levy, Jane Krakowski toute jeunette dans le rôle d'une cousine déjantée et le grand et regretté John Candy. Que peut-on ajouter de plus ici? Rien... Ah si, une affiche parodiant Star Wars et des films d'Héroïc Fantasy. Les situations qu'ils vivent sont à la fois drôles et tellement hallucinantes. Alors j'ai conscience que j'en fais peut-être un peu trop. Mais je suis véritablement amoureux de ce bijou méconnu (en France) de Harold Ramis. Je vais aller me voir le remake Vive les vacances qui vient de sortir dès que je peux, je ne m'attends à rien comme ça, je ne serais pas déçu! Allez hop les Griswold, en voiture, Walley World nous attend...
Une comédie pas si familial que ça dans le fond car on a droit a de l’humour noir et parfois très osé ( pédophilie , inceste , mort ) , le tout sur fond de road movie a travers l’Amérique profonde .
Une famille en vacance va se rendre a Walley World , un parc d'attraction , mais le voyage ne sera pas de tout repos et sera remplit de mésaventures en tout genre .
Pleins de petit gags gentil et pas super original sont là mais parfois bien trouvés et bien drôle et surtout complétement barré par moment , même si l'on ne rigole pas au éclat du début a la fin on garde le sourire et cette comédie arrive a ne pas sombrer dans la niaiserie et en devient vraiment agréable .
Les personnages sont attachant et l'excellent Chevy Chase en tete d'affiche nous fera rire plus d'une fois .
La bande son très années 80 est agréable et l'aventure au multiples et épreuves garde un bon rythme qui fait que l'on ne va pas s'ennuyer une seconde .
Une famille en vacance va se rendre a Walley World , un parc d'attraction , mais le voyage ne sera pas de tout repos et sera remplit de mésaventures en tout genre .
Pleins de petit gags gentil et pas super original sont là mais parfois bien trouvés et bien drôle et surtout complétement barré par moment , même si l'on ne rigole pas au éclat du début a la fin on garde le sourire et cette comédie arrive a ne pas sombrer dans la niaiserie et en devient vraiment agréable .
Les personnages sont attachant et l'excellent Chevy Chase en tete d'affiche nous fera rire plus d'une fois .
La bande son très années 80 est agréable et l'aventure au multiples et épreuves garde un bon rythme qui fait que l'on ne va pas s'ennuyer une seconde .
Dans les années 80, le Saturday Night Live était si puissant que les anciens comédiens récurrents se retrouvaient à la tête de gros films, comme Chevy Chase avec ce Vacation.
Contant l’histoire d’une famille moyenne américaine sympathique qui part en vacances en voiture pour un road trip à travers les Etats-Unis, Vacation n’est pas qu’une comédie débile sans originalité. Vacation, sous couvert d’une comédie burlesque, est une véritable comédie chaleureuse, tantôt satirique, comme le passage des cousins bouseux (où on évolue entre la consanguinité et l’inceste), tantôt réaliste, comme tous les passages dans la voiture, que tout enfant d’une famille nombreuse a vécu. Mais la grande force du film, ce sont ses personnages principaux, adorables car communs, réalistes et faillibles. Chevy Chase est pétri de bonnes intentions mais ses plans ne cessent de foirer (la scène dans le bar typé Far West est à pleurer de rire), Beverly d’Angelo joue son épouse, drôle et aimante et ses enfants sont croqués de la manière la plus réaliste qu’il soit. Et lorsque le film s’emmêle un peu les pinceaux avec une histoire de tentation qui ne colle pas vraiment avec le personnage de Chevy Chase, il se rattrape avec un dernier quart d’heure exceptionnel dans le parc d’attraction, avec l’immense et regretté John Candy.
Pour réussir un tel fait d’arme, il fallait une association explosive et force est de constater que le ticket Harold Ramis à la réalisation - John Hughes à l’écriture fonctionne du tonnerre tant les deux ont un sens du comique d’une efficacité redoutable. Les acteurs sont absolument tous parfait et Chevy Chase sait jouer comme personne le gentil niais un peu sûr de lui, mais qui va apprendre à faire amende honorable. Tout au cours du film, on peut apercevoir des seconds rôles très connus de cette époque comme Frank McRae (hilarant), Randy Quaid ou encore Eugene Levy, dans la première scène, très drôle. Le film est très typé 80’s, où la nudité féminine gratuite n’était pas un problème, les vulgarités non plus, sans pour autant en abuser, la musique est très rock populaire…
Vacation est un film furieusement drôle, rassembleur, irrévérencieux et avant tout chaleureux qui a pour vocation d’amuser en rappelant des souvenirs à toute personne qui a connu des road trips familiaux. Et elle y réussit. Une comédie d’anthologie.
Contant l’histoire d’une famille moyenne américaine sympathique qui part en vacances en voiture pour un road trip à travers les Etats-Unis, Vacation n’est pas qu’une comédie débile sans originalité. Vacation, sous couvert d’une comédie burlesque, est une véritable comédie chaleureuse, tantôt satirique, comme le passage des cousins bouseux (où on évolue entre la consanguinité et l’inceste), tantôt réaliste, comme tous les passages dans la voiture, que tout enfant d’une famille nombreuse a vécu. Mais la grande force du film, ce sont ses personnages principaux, adorables car communs, réalistes et faillibles. Chevy Chase est pétri de bonnes intentions mais ses plans ne cessent de foirer (la scène dans le bar typé Far West est à pleurer de rire), Beverly d’Angelo joue son épouse, drôle et aimante et ses enfants sont croqués de la manière la plus réaliste qu’il soit. Et lorsque le film s’emmêle un peu les pinceaux avec une histoire de tentation qui ne colle pas vraiment avec le personnage de Chevy Chase, il se rattrape avec un dernier quart d’heure exceptionnel dans le parc d’attraction, avec l’immense et regretté John Candy.
Pour réussir un tel fait d’arme, il fallait une association explosive et force est de constater que le ticket Harold Ramis à la réalisation - John Hughes à l’écriture fonctionne du tonnerre tant les deux ont un sens du comique d’une efficacité redoutable. Les acteurs sont absolument tous parfait et Chevy Chase sait jouer comme personne le gentil niais un peu sûr de lui, mais qui va apprendre à faire amende honorable. Tout au cours du film, on peut apercevoir des seconds rôles très connus de cette époque comme Frank McRae (hilarant), Randy Quaid ou encore Eugene Levy, dans la première scène, très drôle. Le film est très typé 80’s, où la nudité féminine gratuite n’était pas un problème, les vulgarités non plus, sans pour autant en abuser, la musique est très rock populaire…
Vacation est un film furieusement drôle, rassembleur, irrévérencieux et avant tout chaleureux qui a pour vocation d’amuser en rappelant des souvenirs à toute personne qui a connu des road trips familiaux. Et elle y réussit. Une comédie d’anthologie.
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