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    The Bikeriders
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Bikeriders" et de son tournage !

    Changement de plan

    Pour se consacrer à The Bikeriders, Jeff Nichols a abandonné le préquel de Sans un bruit qu'il devait réaliser (il a été repris en main par Michael Sarnoski à qui l'on doit l'étrange Pig).

    Et de 6 !

    A noter la présence de Michael Shannon, qui collabore avec Jeff Nichols pour la sixième fois (en six films !).

    Le film a failli ne pas sortir en salles !

    A l'origine, The Bikeriders avait Disney pour distributeur qui a ensuite abandonné le projet. Finalement, Universal l'a récupéré pour une sortie en salles.

    Rescapé de The Walking Dead

    Norman Reedus, célèbre pour son personnage de Daryl dans The Walking Dead, incarne un motard issu d'un autre groupe, au look pour le moins marquant.

    Histoire vraie

    The Bikeriders s'inspire du livre de photos du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon (que joue Mike Faist), offert à Jeff Nichols par son frère il y a quelques années. Ne pouvant se baser que sur des clichés, qu'il reproduit parfois en images, le réalisateur s'en est inspiré librement.

    A noter que le gang existe toujours, et qu'il reste l'un des rivaux des célèbres Hell's Angels.

    Quel accent !

    Jodie Comer a grandi à Liverpool en Angleterre, bien loin des États-Unis. Il a été donc difficile pour elle de prendre l’accent du Middle-West de Kathy. L’actrice a pris des cours avec la répétitrice Victoria Hanlin pendant plus de deux mois en amont du tournage : "On ne voit presque jamais Kathy et Benny dans leur intimité. Je me suis dit que c’était à travers sa voix qu’on pouvait le mieux cerner sa vraie nature. Et je voulais donc être certaine d’avoir un accent totalement crédible", confie-t-elle.

    Donner de la voix

    La quasi-intégralité de la voix-off s’inspire des interviews enregistrées de la véritable Kathy. Pour coller au plus près de sa voix, Jodie Comer, qui l’incarne, a décomposé chacune de ses phrases phonétiquement : "Kathy possède un tempo très particulier", relate Jeff Nichols avant de poursuivre : "Elle est drôle, elle a beaucoup d’autodérision et elle a un fort accent des milieux populaires de Chicago. Jodie l’a parfaitement restitué, tout comme la façon dont Kathy s’interrompt ou dont sa voix grimpe dans les aigus quand elle est sarcastique. J’ai fait écouter ces interviews à des spectateurs à l’occasion de projections dans des festivals et ils étaient stupéfaits par le degré de précision de Jodie. C’est troublant".

    Moto dans le sang

    Austin Butler a évolué dans un milieu de motards, puisque son père et son grand-père avant lui en pratiquaient. Lorsque ses grands-parents ont quitté la Californie pour l'Arizona, son père et lui enfourchaient leur moto et roulaient toute la journée pour leur rendre visite, comme l'acteur le confie : "Quand j’avais 16 ans, mon père s’est dit qu’il était temps que j’apprenne à piloter un de ces engins et il m’a donc tout simplement demandé de m’installer sur une moto dans un parking. Après avoir évoqué le rôle de Benny avec Jeff [Nichols], je n’ai pas arrêté de m’entraîner. Et lorsque je tournais Elvis en Australie, j’ai rencontré un type qui retapait de vieilles Harley et avec qui je faisais des virées. C’était la première fois que je pilotais une vieille moto. Ça m’a aidé dans ma préparation pour ce film".

    Pendant le tournage, l’acteur et le réalisateur partaient d’ailleurs régulièrement ensemble en virée en deux roues.

    Inspiration

    Jeff Nichols s’est appuyé sur deux films pour préparer The Bikeriders, l’Équipée Sauvage avec Marlon Brando, point de départ du personnage de Johnny, et bien sûr Easy Rider.

    Du réel à l’écran

    Shannon incarne Zipco, un personnage inspiré par l’un des membres des Outlaws immortalisé par le célèbre cliché de Lyon intitulé "Funny Sonny et Zipco en moto, Milwaukee".

    Reproduire Chicago

    L’action de The Bikeriders se déroule à Chicago. Pourtant, le film a été tourné à Cincinnati et dans ses environs. C’est une ville du Middle-West qui a offert à la production autant des environnements urbains que ruraux, ainsi que des quartiers qui rappellent le Chicago des années 60, et qui n’existent plus dans la ville actuelle.

    Fausse fenêtre

    Une photo absente du livre de Lyon a permis à l’équipe d’avoir un aperçu de l’extérieur du bar. L’élément du décor le plus impressionnant était donc un grand mur de verre et de brique installé devant le bâtiment : "Quand on est à l’intérieur, il fallait qu’on puisse distinguer des formes, des lampadaires, des enseignes lumineuses, et, en journée, la lumière du jour filtre à travers, mais ce n’est pas une fenêtre pour autant » déclare Jeff Nichols avant de poursuivre : "On a déniché une devanture de magasin condamnée et on a remplacé les fenêtres par un bloc de verre qui s’étend sur toute la cloison. Cela offre une très belle lumière, mais, du coup, on ne pouvait pas tourner en nuit américaine et les acteurs n’étaient pas franchement ravis".

    Tournage vintage

    Contrairement aux photographies de Lyon, The Bikeriders est en couleur. Cela ne l’empêche pas Jeff Nichols de rendre compte de la patine rétro des clichés à l’image, avec notamment un tournage en 35 min avec des objectifs Panasonic Série G anamorphiques et de la pellicule Kodak, propre aux années 60 et 70.

    Sacrés « cuts »

    Les gilets de motard surnommés "cuts" permettent de différencier les différents protagonistes. Chaque blouson a été conçu sur-mesure et floqué d’écussons personnalisés et chaînettes fabriqués à la main : "Il a fallu qu’on s’assure qu’on avait les droits de chacun des écussons pour des raisons juridiques", rapporte Erin Benach, la costumière. "Ensuite, on a dû les fabriquer, les vieillir et en coudre plusieurs exemplaires. Les gilets ont été taillés dans du cuir ou de la toile de jean, et arboraient l’emblème du club qui témoignait de l’appartenance du motard". En outre, tout le cuir utilisé pour leur fabrication est d’époque, parce qu’elle ne souhaitait travailler avec aucun vêtement neuf pour plus d’authenticité.

    Rendre le beau, laid

    La cheffe maquilleuse Ashleigh Chavis raconte que sa plus grande difficulté a consisté à enlaidir Austin Butler et Jodie Comer : "On ne peut pas dire que ces personnages soient séduisants de prime abord", dit-elle. "Austin et Jodie sont sublimes, mais il fallait qu’ils aient une allure peu soignée et même qu’ils fassent un peu peur par moments". Le look d’Austin Butler est ici radicalement différent de celui qu’il arborait dans Elvis, avec une allure négligée, une coiffure des années 60 et une impression d’ongles sales.

    Cascadeur collectionneur

    Le chef-cascadeur véhicule Jeff Milburn seulement transmis à l’équipe sa passion pour la moto, il a également mis à disposition sa collection de véhicules rétros, ce qui n’était pas vraiment dans son contrat : "Je suis moi-même propriétaire de nombreux véhicules rétro, tout comme plusieurs de mes amis, et on a donc décidé de réunir plusieurs motos dont je savais qu’elles étaient disponibles et de les montrer à Jeff". Le chef cascadeur et le réalisateur ont donc choisi de concert 45 motos d’époque qui figurent dans le film. Milburn raconte d’ailleurs cette anecdote : "Dans les années 80, je pilotais une moto en particulier pour aller au boulot : c’est celle qu’utilise Karl Glusman et il n’a pas ménagé ses efforts pour mériter de la conduire. C’est un dingue et je l’adore!"

    Motard néophyte

    Norman Reedus n'a eu une formation que de trois heures pour piloter sa moto !

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