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Hervé L
81 abonnés
646 critiques
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2,5
Publiée le 10 mai 2023
La deuxième partie est moins réussie on espère un denouement mais on a beaucoup de confusions. L'héroïne se perds comme le scénariste dans des explications incohérentes. Des redites beaucoup d'incohérences et la musique cafouille. Le rythme lent devient vite ennuyeux
Après une première partie près prometteuse, les scénaristes de Trenque Lauquen font le choix de ne pas résoudre, et même de ne pas poursuivre les questionnements abordés dans la première partie, et de se lancer dans tout à fait autre chose. Le dispositif inventif, à plusieurs niveaux, de narration du premier opus laisse ici place à une pénible confession, tandis que les sympathiques poursuivants sont remplacées par des poursuivies fantasques, dont on ne comprendra au fond pas grand-chose. Alors j'ai bien entendu que certains criaient au génie devant cette manière de refuser les codes traditionnels de la narration, de ne pas clore les arcs et d'en ouvrir sans cesse de nouveaux. Et il faut bien reconnaître que malgré tout le film est pourvu d'une sorte de dénouement - ô combien décevant à mon avis. Mais cette audace que j'aurais pleinement appréciée dans un film très court, ou dans une série d'une douzaine d'heures, je la trouve déplacée dans ce format intermédiaire : si elle dénonce à raison l'illusion d'un monde fermé, elle laisse croire à tort à un monde tout à fait ouvert, en dissolvant trop facilement les liens construits tout au long du récit. D'autres nous expliqueront que c'est un film féministe. S'il convient de s'extasier devant n'importe quel comportement erratique d'une femme, et de considérer comme oppressif des comportements masculins plus raisonnables et altruistes, alors oui c'est un film féministe. Je ne déconseille pas de le voir, si vous avez aimé la première partie, rester en plan serait probablement une déception pire encore. Mais n'en attendez pas trop.
Ce film-fleuve en deux parties de cette réalisatrice argentine qui allie littérature et cinéma est une expérience cinématographique originale. On assiste dans ce film à la minutieuse enquête sur cette disparition de cette femme LAURA qui ouvre des perspectives diverses et mystérieuses. Cette recherche n’est certes pas intéressante mais le film souffre de ses longueurs et sera difficilement programmable dans les salles.
Laura a disparu. Cette botaniste solitaire s'était récemment installée dans la petite ville de Trenque Lauquen, perdue dans la pampa, à plusieurs centaines de kilomètres à l'ouest de Buenos Aires. Elle y avait même une émission à la radio locale consacrée aux femmes célèbres. Pour la préparer, elle était devenue une habituée de la bibliothèque municipale. C'est là qu'elle découvrit, dans les plis d'un vieil ouvrage, une missive oubliée qui la mit sur la piste d'une relation secrète entretenue près de cinquante plus tôt entre une institutrice de la ville et un bel Italien. Lorsque Laura disparaît, deux hommes partent à sa recherche. Le premier est son compagnon, le second un employé municipal qu'elle avait associé à sa quête et qui était lentement tombé amoureux d'elle.
Avez-vous vu "La Flor", cet objet cinématographique non identifié long de 814 minutes et diffusé en salles début 2019 en quatre épisodes, nonobstant le sage adage de Hitchcock : « La durée d’un film devrait être directement liée à la capacité de la vessie humaine » ? L'avez-vous aimé - ce qui, si vous vous souvenez de la critique décoiffante que j'en avais fait, n'était pas mon cas ?
Si - pour ma plus grande admiration s'agissant de la question 1 et pour ma plus grande surprise s'agissant de la question 2 - vous répondez positivement à ces deux questions, courez voir Trenque Lauquen qui reproduit les mêmes schémas labyrinthiques et volontairement incompréhensibles que "La Flor", dans un format plus humain (quatre heures seulement ce qui, à l'aune des treize heures passées de "La Flor", lui donne des airs de court métrage). Si non, ce qui, au doigt mouillé, doit représenter environ 99.99 % de la population, n'allez pas y perdre votre temps sauf si vous avez, comme moi, une tendance coupable au masochisme.
Pourquoi, me diriez-vous lui mets-je alors une étoile et pas zéro ? La première raison en est, je l'ai dit, cette durée plus supportable : "La Flor" était un supplice narcoleptique qui s'est étalé sur deux jours alors que "Trenque Lauquen" n'a hypothéqué qu'une seule soirée. La seconde, ironie mise à part, est le respect dû au cinéma inventé par ce drôle de collectifs de cinéastes argentins, "El Pampero Cine", dont j'ai le droit de dire que je ne l'aime pas, mais pas celui d'affirmer qu'il ne vaut rien.
Nous voici de nouveau dans la ville de "Trenque Lauquen" pour la suite des péripéties de Laura. Alors que la première partie résonnait comme un puzzle dramatique à résoudre, la seconde partie surabuse d'éléments mystérieux pour nous embarquer dans un récit pseudo-fantastique. Ce cafouillage casse un peu le charme de cette œuvre singulière et captivante.
le parcours du début à la fin de ce film et certes initiatique mais nous initie à quoi ? en deux parties avec l'obligation de les revoir ça fait déjà quatre films pour déboucher sur.... aucune envie d'y retourner. une ambiance certes, une pompe à désertique bien sûr, mais la vacuité du scénario ne justifie rien de solide à ressasser sauf un mystère non éclairci.
Trenque Lauquen est une ville d’une trentaine de milliers d’habitants de la province de Buenos Aires… C’est aussi le nom du film que l’on doit à Laura Citarella qui appartient au collectif « Pampero Cine », artistes désireux de bouger les lignes du cinéma argentin, qui a notamment permis la production du monumental « La Flor » de Mariano Llinás en 2019 (814 mn de projection en quatre parties !!). Son quatrième long-métrage – le premier à sortir en France - est un diptyque autour d’une disparition, celle, à priori volontaire, de Laura, jeune femme férue de botanique qui à côté de son travail de botaniste est pigiste pour une émission à la radio locale sur les femmes hors du commun. La jeune femme est venue dans la région pour faire un inventaire de ces plantes, et il lui en manque une (« una pendiente ») comme il manque trop souvent une clé pour comprendre tous les mystères de ce film. Deux hommes sont partis à sa recherche, Rafa et Ezéquiel, le premier, sûr de lui, pragmatique, est son compagnon et probablement son directeur d’études. Le couple s’apprêtait à aménager une maison pour y vivre ensemble. Le second, tête de nounours taciturne, est un collègue très proche, plus lunaire. Ce dernier a été le confident de Laura…Ils sillonnent les boulevards monotones de la ville de Trenque Lauquen pour comprendre son geste. Et si cet effacement de Laura était, par exemple, lié à la découverte d’une correspondance secrète entre les pages des livres d’une bibliothèque ? ou à l’apparition d’une créature étrange, mystérieux monstre de la lagune, se nourrissant de fleurs jaunes à tiges courte, qu’un couple de lesbiennes a adopté ??? Divisé en douze chapitres, deux parties et 4 h 20 de projection, le récit assume de tourner en rond et tente d’envelopper ce relatif sur-place de mystères. Les différents chapitres du film adoptent les points de vue des multiples personnages qui entrent dans la boucle du récit, comme une pelote dont ils seraient plusieurs à tirer les fils. Tranque Lauren est une sorte d'ovni, à l'image de ce château d'eau qui apparaît de façon récurrente dans le film. Six années de tournage, quatre heures de film et quatre heures d'enquête, d'allers et retours entre passé et présent, menés tambour battant. A défaut de nous perdre, cette épopée intime finit par évaporer notre attention dans la nature. Et la mienne s’est très vite évaporée !!! Les images sont ternes, les acteurs masculins peu expansifs et sans grand entrain…les paysages tout aussi ternes, petites villes qui paraissent extraordinaires de banalité avec leur plan en damier et leurs petites maisons basses, filmées le plus souvent à la tombée de la nuit…et une pampa argentine vraiment monotone !!! Ce film est présenté par la critique comme un joyau mélancolique, au charme envoûtant…formidable et fantasque jeu de piste…je n’ai vraiment pas accroché et suis ressorti des deux séances avec un profond mal de tête !!
Les deux Laura coscénaristes, Citarella est par ailleurs à la réalisation et Paredes joue le rôle principal, ont bien dû s'amuser à l'écriture de Trenque Lauquen, avec ce plaisir essentiel qui est celui d'inventer des histoires et de les faire partager. Moins romanesque que la première partie, la suite des aventures de Laura (encore !) s'essaie au surréel avec une créature surgie d'un lac, des fleurs jaunes, des confessions enregistrées et une musique qui dissone souvent, et volontairement, avec ce qu'il se passe à l'écran. Toujours cet esprit ludique, donc, mais peut-être est-on désormais habitué aux enchaînements inattendus, après l'épisode initial, et à à cette manière incongrue de tordre la continuité narrative en introduisant de nouveaux personnages ? Quoi qu'il en soit, les esprits cartésiens trouveront quelques réponses aux questions posées par l'intrigue centrale mais, en contrepartie, ils auront des interrogations encore plus grandes dans les nouvelles histoires échafaudées par cette deuxième partie. Qu'importe, au fond, puisqu'il reste une atmosphère originale dans ces plus de 4 heures de film, à travers des paysages de pampa qui nous deviennent familiers, très loin de l'ambiance de Buenos Aires. Pour une fois, les cuistres qui usent et abusent de l'expression "proposition de cinéma", auront raison. Celle des deux Laura, en l'occurrence, vaut le détour pour les plus curieux des cinéphiles, entendez par là ceux qui n'ont pas peur de s'égarer sur des sables et des sentiments mouvants.
La partie II ne répond pas aux questions de la partie I. Elle n'a aucun intérêt, est inutile et totalement intéressante et incohérente. Ceux qui parlent de chef d'oeuvre ne l'ont pas vue.
Aujourd'hui, j'étais attendue au cinéma par la deuxième partie de Trenque Lauquen. Je me suis assise avec un sentiment d'effervescence plutôt agréable et mon attente n'a pas été déçue... Une grande séquence de cette deuxième partie est centrée autour de Juliana, collègue et amie de Laura qui est responsable d'une chronique dans son émission. C'est à Juliana que Laura confie l'enregistrement qu'elle a effectué pour raconter ce qui lui est arrivé. Un soir que Juliana semble attendrie par la tristesse d'Ezequiel, amoureux de Laura, elle l'emmène avec elle dans le studio de la radio, lui fait écouter cet enregistrement et on comprend nombre d'énigmes de la première partie. Puis le film se recentre sur Laura. Il est beaucoup question d'une créature dont on parle beaucoup mais qu'on ne verra jamais. Un couple de femmes héberge Laura qui recherche pour elles des fleurs jaunes à longues tiges, nourriture de la créature... Le film se terminera par spoiler: la disparition physique de Laura, magnifiquement traitée par un plan séquence au bord de l'eau, à la lumière du soleil couchant , tandis que de nombreux points n'ont pas été élucidés ou montrés. Trenque Lauquen est un film labyrinthique, enthousiasmant et revigorant. Il semble s'auto-nourrir de rebondissements, sur un modèle film rhizome. Captivant !
« Trenque Lauquen » est une ville argentine dans laquelle une jeune botaniste fait des recherches, anime une émission radio sur des histoires de femmes et surtout y disparait mystérieusement. Dans la première partie, on découvre les protagonistes de cette histoire : la fameuse Laura, son conjoint du quel elle semblait être distante, son chauffeur et peut-être plus,… Pourquoi a-t-elle disparu et est-ce un choix ? Ce sont ces questions qui vont se poser ; cette ville et ces personnes révèlent petit à petit leurs secrets. Un premier film en mode « Twin Peaks », David Lynch en moins et ce n’est pas rien. Dans la seconde partie, le film va flirter avec le conte bucolique voire même le fantastique dans sa dernière heure consacrée à un être hybride. L’énigme est relancée. Aucune facilité scénaristique dans le traitement des tréfonds psychologique des personnages ; qui resteront bien insondables. A chaque relance scénaristique, sur les 4h30 de film tout de même, on attend beaucoup ; mais en fait, c’est à chaque fois un flop. C’est donc long pour pas grand-chose ; heureusement que le scénario parvient à nous réveiller régulièrement sinon çà aurait été un pensum total. Le sort du personnage principal nous importe donc un peu ; c’est un moindre mal. Au final, c’est une perte de temps… et quand il s’agit de 4h30, ce n’est pas rien TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
rien à voir avec la première partie. tout est décousu et semble fier de l'être. c'est arty dans la boue avec des personnages dignes d'un film de lunch rural perdu dans un no command land d'apocalypse. froid , vide et creux à la fois.
La deuxième partie rayonne tout comme la première. Cette écriture sublime, des histoires compliquées, un regard sur l'Amerique du Sud au prisme. Foncez !