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Pascal
166 abonnés
1 713 critiques
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2,5
Publiée le 7 avril 2023
Lion d'or au festival de venise (2022) est un documentaire sur Nan Goldin, photographe americaine de la scene gay et lesbienne des annees 70.
Elle participa par son travail a la mediatisation de la cause gay pendant les annees Sida et entama un combat contre une famille de milliiardaires ayant constitue leur fortune par la commercialisation d'un medicament addictif qui entraina de nombreux patients a se droguer et frequemment a en mourir.
Nan Goldin rend hommage a sa soeur qui se suicida par defauts d'attention et d'ecoute de la part de ses parents. De l'avis des psychiatres, c'etait la mere de Goldin qui aurait du etre internee et non pas sa soeur victime de la defaillance maternelle.
Si " la beaute..." et le sang verse se suit sans ennui et avec interet, le manque de ligne directrice claire le taraude de bout en bout.
Le film presente des moments de fulgurance ( toute la partie concernant la soeur de Nan est particulierement reussie et bouleversante) mais les changements de pieds, de desequilibres m'ont semble trop importants pour adherer totalement.
C'est a mon sens une sacree fleur faite a ce film que le prix qui lui est accorde.
On ne peut que s'incliner devant la force terrassante de Toute la beauté et le sang versé, magistral documentaire de Laura Poitras. Un triple portrait aussi passionnant que vibrant (d'une artiste, d'une époque et d'une lutte) dont la puissance politique et poétique bouleverse.
Avant toute chose j'adore l'œuvre de Nan Goldin. Je suis donc allé voir le film pour elle. Comme on l'observe vite, le film oscille entre le biopic et l'action anti big pharma. Il y a un mélange des genres qui déçoit à la longue. Si on la sait sincère dans son combat, on ne peut que s'interroger sur la trame qui mêle actualité d'un combat et recherche désespérée des raisons du suicide de sa sœur. C'est en partie loupé.
Le meilleur du film c'est son titre. Le pire c'est le reste ! rire. C'est interminable et monté à la va comme je te pousse, _ça aborde toutes sortes de sujets sans en traiter sérieusement aucun et si vous êtes convaincus après ça que cette dame au nom facile à retenir i.e Nan Goldin est LA grande artiste ,ben tant mieux . Typique prodnuit américain . En tout cas, ce n'est pas ce qu'on voit de son .. œuvre qui parait boulversifiant. . Quant à l'affaire Sackler dont tous les critiques parlent elle ne représente qu'une petite partie du film et là on peut créditer la dame d'un réel talent.en se demandant comment un médicament(?) aussi dangereux a pu être autorisé.
Vu au cinéma. Ce film restitue très bien la vacuité occidentale d’une vie pleine de névroses instituées en règle fondamentale en devenant Artiste. Tel est le devenir de cette photographe. Peu intéressant. Une artiste pour laquelle rien n’existe si ce n’est elle-même. Peu utile, à voir par curiosité et si ça passe à la télévision.
Un documentaire qui mêle avec beaucoup d'habileté la vie intime et politique d'une très grande artiste qu'on est loin d'oublier... Un cri de révolte envers l'injustice du monde, mais également un cri d'amour pour l'art et la vie plus généralement... A découvrir de toute urgence !
Un film d'une beauté et d'une émotion à couper le souffle. A voir absolument, même si on ne connaît pas Nan Goldin. Pour faire une inoubliable rencontre.
Pour ma première critique d'un documentaire, j'ai décidé de me lancer dans la vie d'une femme qui en a eu mille : Nan Goldin. All The Beauty and The Bloodshed retrace la carrière excentrique et marginale de la photographe à travers ces multiples combats contre sa mère, contre le SIDA, contre la drogue, contre la famille Sacklers... Et c'est peut-être là le point noir du film, c'est qu'il raconte énormément de choses. Pour les personnes qui ne connaissent absolument pas l'histoire atypique de cette artiste, il y a un risque d'overdose d'informations. Le long-métrage aurait probablement gagner à être en deux parties car les sujets balayés sont tous très intéressants. Certains passages pourraient être des films à eux seuls comme le bar souterrain à Time Square dans les années 1980 ou le combat qu'elle a mené face à l'indifférence des députés dans la lutte contre le SIDA. On peut résumer Nan Goldin avec deux mots : contre courant, comme le déroulé du film alternant photos, vidéos et chapitré comme un livre. Succéder pendant près d'une heure des photos aurait pu être fatigant mais la voix off de la photographe vient animer ces images. Rien qu'avec ses mots, on arrive à s'attacher à tous ces personnages qui pour la plupart ne sont jamais en mouvement que ce soit Cookie Mueller, David Armstrong et David Wojnarowicz qui a le droit à un passage hilarant où spoiler: il traite les politiques de salauds. La photographie du film n'est pas exceptionnel mais je retiens tout de même la sublime séquence du générique d'introduction avec cette lumière qui vient dessiner les contours des corps et des photos. Par ailleurs, on pouvait s'attendre à ce que Nan Goldin se révèle sans tabou, et c'est le cas : il y a plusieurs anecdotes croustillantes dont une spoiler: avec un chauffeur de taxi. Je crois que le témoignage de sa vie est vraiment nécessaire car il permet de sensibiliser sur bon nombre de sujets à commencer par la drogue mais aussi les dangers de la politique et des lobbyistes. Nan Goldin vit pour être rebelle, pour être libre, contre la conformité ; elle a su prouver que peu importe d'où l'on vient, peu importe notre parcours de vie, on est tous capable de faire bouger les choses, tant qu'on les fait bouger ensemble. Je maintiens que ce film aurait mérité de se tenir en deux parties. Il faut néanmoins aller voir cette ode à la liberté, un récit riche en informations mais aussi riche en émotions sur l'extraordinaire vit de cette photographe marginale.
Interminable.. les 10 premieres minutes et les 10 dernieres sont justes et emouvantes. Nan Goldin a une oeuvre tres interessante de photographe. Toute linterminable battle contre les Sackler est du vu et revu. Des erreurs en plus decelables pour les pharmacologues mais bon.. C'est surtout ennuyeux a s'endormir ce qui mest arrivé. La partie sur le Sida idem. Bref, revoir The constant Gardner et 120 bpm cest mille fois mieux et juste
Beaucoup trop long et louvoyant entre deux thèmes : le bio pic de la célèbre photographe et sa lutte contre la famille Sackler qui a fait fortune avec un médicament créant une addiction et des overdoses. On apprend au moins au terme de cette longue épreuve que Nan Goldin a repris à son compte la rébellion de sa sœur suicidé à 18 ans, et que la pathologie de sa famille a pour origine les abus sexuels subis par leur mère durant son enfance. Ouf!
Long, ennuyeux, monocorde. Une galerie photo froide voire paradoxalement impersonnelle qui a du mal en m'emporter dans des émotions. Je reste à distance de ce qui est raconté et je me demande si le dialogue qui est servit est une fiction ou la réalité du sujet... dubitatif sur les autres avis élogieux...
Documentaire très intéressant. Le début est un peu long et soporifique car différents thèmes sont abordés sans lien entre eux (l'art de la photographie, les opioides et la responsabilité de la famille Sackler, la perte d'une grande sœur, le Sida, etc) mais lorsque chacun des sujets parvient à sa conclusion, on est marqué par le scandale de chacune des situations et l'inaction des gouvernements. Le documentaire m'a aussi permis de découvrir les œuvres de l'artiste Nan Goldin, intéressant et bouleversant.