Toute la beauté et le sang versé
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Hélène S
Hélène S

10 abonnés 22 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 mars 2023
J'ai trouvé ce film génial d'une part pour ses qualités esthétiques (image, BO), d'autre part pour la multitude des sujets / problématiques adressés :
- Bien sûr la perversité des big pharma américains qui passent sous silence la non innocuité de tout médicament,
- L'art (mécénat, fondations...) comme machine à défiscaliser ou à redorer son blason,
- L'art (les manifestations qui tenaient plus de performances, qui plus est dans des temples de l'art) comme arme de communication massive (30 activistes et non 3 millions de manifestants),
- Les années SIDA,
- L'œuvre de Nan Goldin,
- Les secrets et traumatismes de famille qui induisent mal-être dépression suicide,
- La non restitution des trésors archéologiques (que fait encore le Temple d'Isis au MET ?)
- L'architecture magnifique des musées contemporains ou des ailes modernes des vieux musées.
Etc !!!
Pensionnaire
Pensionnaire

3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 mars 2023
Un film d'une beauté et d'une émotion à couper le souffle. A voir absolument, même si on ne connaît pas Nan Goldin. Pour faire une inoubliable
rencontre.
Chatcaliban
Chatcaliban

37 abonnés 101 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 avril 2023
Avant toute chose j'adore l'œuvre de Nan Goldin. Je suis donc allé voir le film pour elle. Comme on l'observe vite, le film oscille entre le biopic et l'action anti big pharma. Il y a un mélange des genres qui déçoit à la longue. Si on la sait sincère dans son combat, on ne peut que s'interroger sur la trame qui mêle actualité d'un combat et recherche désespérée des raisons du suicide de sa sœur. C'est en partie loupé.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

205 abonnés 2 531 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 août 2023
Bon, malgré la sympathie que peut inspirer la personnalité de Nan Goldin, ce documentaire ne m'a franchement pas emballé, que ce soit par la forme ou par le fond.
Par la forme car ce documentaire semble un peu décousu entre la biographie illustrée par diverses photos de la vie de l'artiste, le combat médiatique menée par l'artiste contre la famille Sackler (dont l'origine de la motivation n'est pas vraiment expliquée) et le même combat contre la famille Sackler mené cette fois-ci sur le plan judiciaire. Par le fond, car le combat médiatique semble laborieux, discutable (les musées doivent-ils constituer une cible de premier plan) et presque futile (la fameuse « grande victoire » consiste simplement à retirer le nom de Sackler des donateurs des musées).
Néanmoins, le film a le mérite de remettre en lumière le scandale Sackler (société pharmaceutique ayant mis sur le marché des opioïdes) et la partie judiciaire s'avère un peu plus intéressante, bien que déprimante (ce genre de société s'offre les services luxueux des plus grands cabinets d'avocats pour échapper à leur responsabilité).
Au final, un film qui m'a moyennement séduit (seulement pour une partie) et un peu longuet.
Juan 75
Juan 75

65 abonnés 382 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 avril 2023
Un documentaire captivant sur une artiste et une femme exceptionnelle. La réalisatrice capte avec intensité le parcours courageux et talentueux de Nan Goldin survivante d'une époque et d'une vie chaotique qu'elle a su sublimer par ses photos géniales et des combats courageux. Un film indispensable aussi sur les addictions, la tragédie du Sida et la nécessité de toujours se battre pour la justice. Une leçon de vie.
Ufuk K
Ufuk K

530 abonnés 1 496 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 mars 2023
"All the Beauty and the Bloodshed" Lion d'Or à la Mostra de Venise l'an dernier et nommé aux oscars cette année est un documentaire qui sort des sentiers battus. En effet la réalisatrice Laura Poitras (primée aux oscars en 2015 pour Citizenfour) nous décrit le combat de la photographe Nan Goldin contre la famille Sackler accusée d'avoir favorisé la crise des opiacés aux Etats Unis et en retraçant son parcours engagé contre les différentes discriminations subies par la communauté Gay à la fin des années 1970 et début 1980 dans un récit passionnant.
Cinememories
Cinememories

492 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 mars 2023
"Le Lion d’Or 2022 ne manque pas de rugir et de mordre là où il faut, dans le cœur de son public. Si l’on croît traverser le déroulé habituel d’un mouvement social, avec tous ses écueils de chutes et de succès, Toute la beauté et le sang versé nous fait rapidement comprendre une transgression dans sa narration à tiroirs. On nous dévoile des actions militantes en coulisses, des arguments qui gravitent pourtant autour de la biographie de Nan Goldin, une artiste qui a su donner une impulsion à ses photos du quotidien."

"La clé de la réussite réside ainsi dans les prises de position de la photographe qu’est Nan Goldin, qui parvient à redonner vie à son entourage LGBT et à le rendre éternel à travers ses combats. Toute la beauté et le sang versé montre ainsi la possibilité de changer les choses et que par le biais de la culture peut naître un espoir, porté par un collectif, tout ce qu’il y a de plus humain et moral."

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Adelme d'Otrante
Adelme d'Otrante

184 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 mars 2023
Je suis fan de Nan Goldin depuis très longtemps mais je ne connaissais pas particulièrement son parcours même si son travail est quasiment exclusivement lié à l'intime. Mais bien plus qu'une simple biographie ce documentaire est aussi le combat de l'artiste contre l'ignoble famille Sackler responsable de centaines de milliers de morts aux Etats-Unis tués par l'Oxycontin, antidouleur hautement addictif et générateur de milliards de dollars pour ses créateurs. Des billets tachés de sang que la famille réinjecte dans le mécénat, en possédant des ailes entières dans de prestigieux musées nationaux. Musées abritant également des œuvres de la photographe américaine dans leurs collections permanentes. Une ambivalence insupportable pour elle à l'origine de son combat. Qui ressemble un peu à celui de David contre Goliath mais qui connaît quand même son petit lot de victoires. Un Lion d'Or au dernier festival de Venise parfaitement mérité.
CinemaxGhinozzi
CinemaxGhinozzi

14 abonnés 93 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mars 2023
Pour ma première critique d'un documentaire, j'ai décidé de me lancer dans la vie d'une femme qui en a eu mille : Nan Goldin. All The Beauty and The Bloodshed retrace la carrière excentrique et marginale de la photographe à travers ces multiples combats contre sa mère, contre le SIDA, contre la drogue, contre la famille Sacklers...
Et c'est peut-être là le point noir du film, c'est qu'il raconte énormément de choses. Pour les personnes qui ne connaissent absolument pas l'histoire atypique de cette artiste, il y a un risque d'overdose d'informations. Le long-métrage aurait probablement gagner à être en deux parties car les sujets balayés sont tous très intéressants. Certains passages pourraient être des films à eux seuls comme le bar souterrain à Time Square dans les années 1980 ou le combat qu'elle a mené face à l'indifférence des députés dans la lutte contre le SIDA. On peut résumer Nan Goldin avec deux mots : contre courant, comme le déroulé du film alternant photos, vidéos et chapitré comme un livre. Succéder pendant près d'une heure des photos aurait pu être fatigant mais la voix off de la photographe vient animer ces images. Rien qu'avec ses mots, on arrive à s'attacher à tous ces personnages qui pour la plupart ne sont jamais en mouvement que ce soit Cookie Mueller, David Armstrong et David Wojnarowicz qui a le droit à un passage hilarant où spoiler: il traite les politiques de salauds.
La photographie du film n'est pas exceptionnel mais je retiens tout de même la sublime séquence du générique d'introduction avec cette lumière qui vient dessiner les contours des corps et des photos. Par ailleurs, on pouvait s'attendre à ce que Nan Goldin se révèle sans tabou, et c'est le cas : il y a plusieurs anecdotes croustillantes dont une spoiler: avec un chauffeur de taxi.
Je crois que le témoignage de sa vie est vraiment nécessaire car il permet de sensibiliser sur bon nombre de sujets à commencer par la drogue mais aussi les dangers de la politique et des lobbyistes. Nan Goldin vit pour être rebelle, pour être libre, contre la conformité ; elle a su prouver que peu importe d'où l'on vient, peu importe notre parcours de vie, on est tous capable de faire bouger les choses, tant qu'on les fait bouger ensemble.
Je maintiens que ce film aurait mérité de se tenir en deux parties. Il faut néanmoins aller voir cette ode à la liberté, un récit riche en informations mais aussi riche en émotions sur l'extraordinaire vit de cette photographe marginale.
Yves G.
Yves G.

1 527 abonnés 3 541 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 avril 2023
Laure Poitras, documentariste engagée, qui décrivit les conditions de vie en Irak sous occupation américaine ("My Country, my country"), enquêta à Guantanamo ("The Oath") et défendit Snowden ("Citizenfour") consacre son dernier documentaire à la grande photographe Nan Goldin.

"Toute la beauté et le sang versé" a un titre poétique en diable (j'ai cherché sans succès son origine chez les grands poètes du XIXème siècle). Il emprunte à une ligne du journal de Barbara, la sœur lesbienne de Nan, dont le suicide à dix-huit ans a durablement traumatisé sa cadette.

Ce documentaire tisse deux histoires. La première est celle de la vie et de l'oeuvre de l'artiste, née dans une famille dysfonctionnelle du Massachusetts dont elle réussit à s'enfuir à quatorze ans à peine pour plonger dans l'Underground new-yorkais. Les photos violentes et crues qu'elle y prend la rendent vite célèbre au point d'être exposée aujourd'hui dans les musées et les galeries les plus prestigieuses au monde.

La seconde est la croisade dont Nan Goldin a pris la tête contre la famille Sackler et la compagnie pharmaceutique Purdue qui a fabriqué et commercialisé dans les 90ies l'OxyContin, un opioïde qui, sous couvert de soigner la douleur, a provoqué chez ses consommateurs des addictions parfois létales. En particulier, Nan Goldin et l'association PAIN ("Prescription Addiction Intervention Now") qu'elle a fondée ont milité pour que les grands musées tels que le Guggenheim, le Met, la National Gallery de Londres ou le Louvre, refusent les dons de la famille Sackler et débaptisent les salles auxquelles ils avaient donné son nom.

Nan Goldin avoue ressentir de la "haine" pour la famille Sackler. Un tel sentiment a-t-il sa place dans l'action politique ? N'est-il pas de nature à altérer l'objectivité qu'elle devrait toujours conserver ? Pour autant, la saine colère qui l'anime et qui l'animait déjà dans les 80ies lors de son engagement auprès de ActUp dont PAIN reproduit les modalités d'action non violentes - notamment les die-ins - force l'admiration.
Une réserve toutefois : pourquoi se focaliser sur les musées qui avaient accepté les dons de la famille Sackler ? Une fois que ces dons auront été refusés, qu'adviendra-t-il de l'argent des Sackler ? Ou, pour le dire autrement, pourquoi ne pas se focaliser sur le déréférencement de l'OxyContin, l'indemnisation des usagers de cette molécule, les poursuites pénales diligentées contre la famille Sackler plutôt que sur l'usage philanthropique qu'elle a fait des bénéfices tirés de la commercialisation de cet opioïde ?
Fenêtre sur salle
Fenêtre sur salle

78 abonnés 239 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 juillet 2023
J'avoue que je suis allé voir ce film sans attentes particulières. Le sujet ne me passionnait pas particulièrement mais j'ai été poussé par la curiosité de voir le Lion d'Or, récompense la plus élevée d'un des trois plus grands festivals de cinéma, attribué à un film documentaire.

Je n'ai pas été déçu.

Toute sa richesse réside dans le fait que deux récits s'entremêlent avec beaucoup de fluidité et d'intelligence : un récit individuel, qui relate différents épisodes de la vie riche et mouvementée de la photographe Nan Goldin, et un autre plus collectif, qui se concentre le combat mené par son association P.A.I.N contre la famille Sackler, responsable de la crise des opiacés aux États Unis et dans le monde.

La voix off, prise en charge par la photographe elle même, apporte à la fois profondeur et puissance à la narration.

Le montage est également une des forces du documentaire, mêlant à la perfection une multitude d'images : extraits de films, photographies, projets, actions militantes publiques et archives plus personnelles. Ainsi, le réel se mélange à la création artistique, l'intime à l'universel.

Le documentaire nous permet également d'être les témoins privilégiés du mouvement de contre culture et de la scène underground des années 60/70 aux US ainsi que des ravages de l'épidémie du SIDA dans les années 80.

En résumé, un documentaire d'une grande richesse dans lequel j'ai mis un peu de temps à rentrer mais qui a fini par me captiver.

Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
Mélany T
Mélany T

32 abonnés 575 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 mai 2024
Un documentaire passionnant et important, bouleversant et intelligent. On aimerait en savoir plus sur la crise des opioides mais l'ensemble reste excellent.
Orno13
Orno13

15 abonnés 664 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 décembre 2023
Un documentaire puissant et poignant de laura poitras, qui raconte le combat d une poignée de personnes contre la famille sackler, riche, opaque et qui a développé l oxycodine qui a fait des ravages en premier lieu aux usa et dans le monde entier.
Dans ce groupe de personne courageux face à cette famille puissante, il y a nan goldwin célèbre photographe ancienne toxicomane.
Parallèlement nous nous traversons la vie de cette artiste qui a vécu des drames et une vie interlopes dans les années 90.
C est un brillant documentaire avec des scènes qui m a marqué la première la victoire de ces gens ou l on voit la famille sackler est obligé via Skype de faire face aux familles.
Et la scène poignante des parents de nan goldwin faisant face à la caméra avec une émotion poignante en parlant de sa sœur morte suicidée. spoiler:
Erland
Erland

2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 mars 2023
Un film exceptionnel, si important par les temps qui courent sur l'engagement, le militantisme, le civisme... qu'on connaisse ou pas l'œuvre de Nan Goldin (que ce film permet de visiter ou revisiter), c'est surtout le combat d'une femme pour les oubliés et les démunis qui importe ici. Nan Goldin met sa notoriété au service de ceux qui n'en n'ont pas et elle ne lâche rien. Laura Poitras, réalisatrice-lanceuse d'alerte non plus. Le documentaire d'une combattante sur une combattante. Bravo !
Pascal
Pascal

168 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 7 avril 2023
Lion d'or au festival de venise (2022) est un documentaire sur Nan Goldin, photographe americaine de la scene gay et lesbienne des annees 70.

Elle participa par son travail a la mediatisation de la cause gay pendant les annees Sida et entama un combat contre une famille de milliiardaires ayant constitue leur fortune par la commercialisation d'un medicament addictif qui entraina de nombreux patients a se droguer et frequemment a en mourir.


Nan Goldin rend hommage a sa soeur qui se suicida par defauts d'attention et d'ecoute de la part de ses parents. De l'avis des psychiatres, c'etait la mere de Goldin qui aurait du etre internee et non pas sa soeur victime de la defaillance maternelle.

Si " la beaute..." et le sang verse se suit sans ennui et avec interet, le manque de ligne directrice claire le taraude de bout en bout.

Le film presente des moments de fulgurance ( toute la partie concernant la soeur de Nan est particulierement reussie et bouleversante) mais les changements de pieds, de desequilibres m'ont semble trop importants pour adherer totalement.

C'est a mon sens une sacree fleur faite a ce film que le prix qui lui est accorde.
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