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tuco-ramirez
136 abonnés
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3,0
Publiée le 24 mai 2024
« Trenque Lauquen » est une ville argentine dans laquelle une jeune botaniste fait des recherches, anime une émission radio sur des histoires de femmes et surtout y disparait mystérieusement. Dans la première partie, on découvre les protagonistes de cette histoire : la fameuse Laura, son conjoint du quel elle semblait être distante, son chauffeur et peut-être plus,… Pourquoi a-t-elle disparu et est-ce un choix ? Ce sont ces questions qui vont se poser ; cette ville et ces personnes révèlent petit à petit leurs secrets. Un premier film en mode « Twin Peaks », David Lynch en moins et ce n’est pas rien. Dans la seconde partie, le film va flirter avec le conte bucolique voire même le fantastique dans sa dernière heure consacrée à un être hybride. L’énigme est relancée. Aucune facilité scénaristique dans le traitement des tréfonds psychologique des personnages ; qui resteront bien insondables. A chaque relance scénaristique, sur les 4h30 de film tout de même, on attend beaucoup ; mais en fait, c’est à chaque fois un flop. C’est donc long pour pas grand-chose ; heureusement que le scénario parvient à nous réveiller régulièrement sinon çà aurait été un pensum total. Le sort du personnage principal nous importe donc un peu ; c’est un moindre mal. Au final, c’est une perte de temps… et quand il s’agit de 4h30, ce n’est pas rien TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Beaucoup de mal à suivre... c'est très mou, il faut bien lire le résumé avant de voir ce film sinon vous êtes vite perdu, et être en forme, sinon vous allez vous endormir.
Road movie enigmatique. Alternance de psychologie et d'intellectualisation. On est curieux pour suivre le déroulement, mais personnellement je trouve le rythme trop lent.
une première partie entraînante. on suit avec suspens ces deux personnages attachants à la recherche d'une personne partie où comment pourquoi ? la deuxième partie a intérêt à assurer !
Ça débute très même trop lentement et à un moment donné on ne sait pas trop pourquoi ça s'emballe mais manque de bol on s'est déjà tellement ennuyé depuis le début qu'on se fiche éperdument de cette chasse à la femme par 2 hommes (dont le sosie argentin mou et roux de Grégoire Ludig) ,femme qui enquête sur une autre femme disparue depuis belle lulu...vous suivez toujours ?Non Ben le film c'est pareil.Musique horrible et complètement à contre emploi.Enfin l'Argentine présentée est absolument déprimante et laide à mourir.Peu de chances que j'aille voir la partie 2...
4h20 de film argentin génialissime en 2 séances - la 2nde encore mieux que la 1ere.
Les 1eres minutes semblent là pr décourager le spectateur. Après, et bien…on part pr un sacré voyage. Avec des mises en abimzarres...
Un objet surpuissant. Du féminisme doux et très original. y aller sans rien savoir, sans avoir rien lu ni regardé... un trip initiatique avec 1 écriture étonnante, des acteurs géniaux, qqs moments drôles, d’autres très in-quié-tants etc
Ne pas réfléchir a ces choses entrelacées et mystérieuses. Les recevoir et les laisser fermenter dans nos âmes. 1 friandise pr l’imagination et les rêveries. Une oeuvre qui renforce le système immunitaire psychique et psychosocial - l’équivalent des médecines orientales pr la santé mentale.
Laura a disparu. Cette botaniste solitaire s'était récemment installée dans la petite ville de Trenque Lauquen, perdue dans la pampa, à plusieurs centaines de kilomètres à l'ouest de Buenos Aires. Elle y avait même une émission à la radio locale consacrée aux femmes célèbres. Pour la préparer, elle était devenue une habituée de la bibliothèque municipale. C'est là qu'elle découvrit, dans les plis d'un vieil ouvrage, une missive oubliée qui la mit sur la piste d'une relation secrète entretenue près de cinquante plus tôt entre une institutrice de la ville et un bel Italien. Lorsque Laura disparaît, deux hommes partent à sa recherche. Le premier est son compagnon, le second un employé municipal qu'elle avait associé à sa quête et qui était lentement tombé amoureux d'elle.
Avez-vous vu "La Flor", cet objet cinématographique non identifié long de 814 minutes et diffusé en salles début 2019 en quatre épisodes, nonobstant le sage adage de Hitchcock : « La durée d’un film devrait être directement liée à la capacité de la vessie humaine » ? L'avez-vous aimé - ce qui, si vous vous souvenez de la critique décoiffante que j'en avais fait, n'était pas mon cas ?
Si - pour ma plus grande admiration s'agissant de la question 1 et pour ma plus grande surprise s'agissant de la question 2 - vous répondez positivement à ces deux questions, courez voir Trenque Lauquen qui reproduit les mêmes schémas labyrinthiques et volontairement incompréhensibles que "La Flor", dans un format plus humain (quatre heures seulement ce qui, à l'aune des treize heures passées de "La Flor", lui donne des airs de court métrage). Si non, ce qui, au doigt mouillé, doit représenter environ 99.99 % de la population, n'allez pas y perdre votre temps sauf si vous avez, comme moi, une tendance coupable au masochisme.
Pourquoi, me diriez-vous lui mets-je alors une étoile et pas zéro ? La première raison en est, je l'ai dit, cette durée plus supportable : "La Flor" était un supplice narcoleptique qui s'est étalé sur deux jours alors que "Trenque Lauquen" n'a hypothéqué qu'une seule soirée. La seconde, ironie mise à part, est le respect dû au cinéma inventé par ce drôle de collectifs de cinéastes argentins, "El Pampero Cine", dont j'ai le droit de dire que je ne l'aime pas, mais pas celui d'affirmer qu'il ne vaut rien.
Bon autant le dire tout de suite : c'est long ( 4h30 en deux parties) et c'est lent. Mais peu à peu on s'immerge dans le film superbement réalisé, on se prend au jeu des personnages, on est intrigué par l'énigme, séduit par Buenos Aires et les petits patelins d'Argentine, l'ambiance générale et les acteurs tous merveilleux. On ne décroche pas. On est embarqué. Comme dans un rêve. Et à la fin de la première partie on attend ardemment la suite ... Donc quatre étoiles pour la première partie ..
Mais patatras la seconde est hermétique et complètement loupée. La réalisatrice s'empêtre dans une variation fantastique dont elle ne sait comment sortir. Du coup on l'évacue d'un coup de baguette magique. Encore quelques plans plan-plan et le rideau tombe. c'est fini ?? Hé oui. C'est fini et loupé. Avis partagé par les spectateurs présents ce jour là au Balzac à Paris. Quatre étoiles pour la première partie, une seule pour le second volet, donnons une moyenne de deux. c'est grand dommage tant la première partie était superbe.
"Trenque Lauquen" est une fresque argentine en deux parties qui tente de résoudre une affaire de disparition en croisant les récits et les personnages. Dans les deux premières heures, la botaniste Laura découvre des correspondances cachées dans des livres empruntés à la bibliothèque de la ville. Avec son ami Chicho, elle joue à un jeu de piste pour découvrir qui étaient ces deux amants. L'intrigue nous tient sans cesse en haleine grâce à un investissement complet des comédiens. Toujours calme, la mise en scène est pourtant fascinante et audacieuse.
Rarement je n'ai vécu un tel décalage entre les critiques dithyrambiques et ce que j'ai vu à l'écran. Incompréhension totale! Je n'ai pas du voir le même film et n'ai rien retrouvé de ce que les critiques évoquent...Et pourtant je suis plus amateur de films d'auteur et de lenteur que de blockbustiers...Je n'y ai absolument trouvé aucun intérêt! Quelle déception!
Une femme a disparu, deux hommes qui l'aiment (ou l'ont aimée ?) s'élancent à sa recherche. Mais comme ils le comprennent vite tous les deux, cette poursuite implique d'abord de comprendre ce qu'elle-même cherchait. Cette première partie du film-fleuve (quatre heures en tout) de Laura Citarella propose à mon avis une belle méditation sur la vie, l'amour et la littérature (art du récit, art de la correspondance aussi...). Le spectateur perdu pendant la première partie du film dans l'immensité des paysages argentins s'accroche avec plaisir à un jeu de piste qui parle d'émancipation, et ne semble devoir être résolu qu'en deuxième partie. Un voyage.
Trenque Lauquen (partie 1) incite d'emblée le spectateur à se dépouiller de ses repères habituels : une femme disparait, oui, mais nous ne sommes pas chez Hitchcock, et il convient d'oublier les notions de rythme et de linéarité, dans un récit qui en contient d'autres, en flashbacks, sous forme d'enquête ou de fantasmes. La trame du film est riche et semble emprunter des chemins réalistes avant de bifurquer et de se rapprocher d'une forme de fantastique, à croire que David Lynch a fourré son nez dans le scénario. Plus qu'à un film, Trenque Lauquen a l'apparence d'un feuilleton qui quitte son axe central pour mieux y retourner, dans ces mystères de la pampa. Ce qui prime, c'est le voyage plus que la destination, c'est l'atmosphère et les rencontres et cette permanence du romanesque à travers des lettres, des photos anciennes et des histoires que l'on imagine. C'est aussi un road trip circulaire, qui finit toujours par revenir à son point de départ. Le film n'est pas lent, il est rempli de mille un détails anodins et de personnages écrits avec amour et humour. Où donc a disparu Laura ? La réponse à cette question initiale a perdu peu à peu de son importance, n'en déplaise aux amateurs de thrillers. A la place, et en creux de plus en plus plein, ce sont deux personnages de femmes qui se dessinent, prises au piège et libres de s'évaporer. A suivre, dans Trenque Lauquen, deuxième partie.
Attention, chef-d'œuvre pour la partie 1qui ose le rythme lent, le mystère non resolu, une photographie dépouillée, un scénario qui semble relâché alors qu'il est maîtrisé au millimètre et, bien sur, des acteurs tout en grâce. La partie 2 est un peu plus surréaliste et degrade un peu le tout.