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    dan47
    dan47

    54 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    ouh la la !!! mais il faut arrêter d'encenser ce qui ne pas l'être. j'ai tenu parce que je voulais comprendre comment ce film pouvait être aussi bien noter !!!! et bien je ne comprend pas. plans séquences sur plans séquences. d'une longueur abyssale à vous endormir (c'est ce que j'ai failli faire) et je ne parle pas du scénario vide
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Depuis plus de 20 ans, je vois beaucoup de films iraniens, et j'ai pu découvrir ce pays lors d'un voyage d'un mois en Iran en Juillet 2001. J'ai vu pratiquement toute la filmographie de Jafar Panahi, et je ne classe pas ce film comme l'un de ses meilleurs. J'avais beaucoup aimé "Taxi Téhéran" parmi ces films récents.
    Au regard de la situation personnelle du réalisateur, c'est presque un miracle que ses films puissent encore sortir et être distribués en dehors de l'Iran. Dans ce dernier opus, j'y ai décelé l'influence évidente de Kiarostami, dont Panahi était un proche. En réponse à la critique de Jack K. qui mentionnait "un film qui est tourné dans une ville (peut-être Téhéran bien que des scènes soient situées au bord de la Caspienne)", il est impossible de voir des femmes tête nue en Iran, et encore moins de la bière, car les scènes du film que Panahi tournent depuis sa chambre dans le village se passent à Istanbul, et aucunement à Téhéran ! Par le pus grand des hasards, j'ai emprunté "Hors-Jeu" à la médiathèque de Cavaillon, que je vais me revoir durant le weekend.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Le réalisateur d’un film, Jafar Panahi lui-même, s’est retiré dans un village iranien près de la frontière avec la Turquie ou l’Azerbaïdjan et travaille à distance avec son équipe technique. Sur place, avec sa technologie et sa grosse voiture, il est en décalage avec la population très pauvre, pétrie de tradition. Ayant pris des photos de villageois, il se retrouve au cœur d’un conflit portant sur une promesse de mariage. A distance, les deux acteurs principaux de son film, des amoureux qui tentent de fuir leur pays avec de faux passeports font face au dilemme de la fuite et de son questionnement sur la lâcheté ou la clairvoyance. Deux amours qui ont pour obstacle la tradition, le totalitarisme politique et dans les deux cas, leur absurdité. Panahi tient les fils de ces trois intrigues (le village, le film, les acteurs du film) avec une belle maestria. Il nous immerge dans l’ ambiance des villages reculés, mystérieux des zones de contrebande et celle des villes bouillantes et surveillées. Ses plans de paysages, de gens du village et de la rue, sa façon de nous intéresser à des péripéties de la vie quotidienne rappellent le génie de son voisin Turc, Nuri Bilge Ceylan. Film remarquable.
    Dervieux A.
    Dervieux A.

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Un film riche et dense dans lequel se croisent plusieurs histoires qui nous font perdre avec bonheur les sens de la réalité et de la représentation.
    Jafar Panahi livre un regard sans concessions mais avec beaucoup de tendresse sur le monde qui l'entoure. Une vraie leçon de cinéma à ne pas manquer
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Avec un humour froid, irrésistible, et un grand sens de l'absurde, le réalisateur décrit la réalité Iranienne actuelle. Une grande leçon de cinéma et de politique, par l'une des voix les fortes du cinéma. Panahi se confronte aux archaïsmes, au poids des traditions, à de multiples formes de violence. Mais aussi et surtout, il interroge les rapports incertains entre les images et la réalité, entre la fiction et la vérité. Un très grand moment de cinéma.
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Excellent film! Délicat, le film se déroule tout en finesse. Il est riche de thèmes, d'actions. Léger et parfois drôle, il peut également être grave voire sombre. Les acteurs sont justes et même charismatique. Ce film fait partie de ces œuvres qui nous enrichissent !
    Jean-Jacques Altman
    Jean-Jacques Altman

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Aucun ours
    En ce moment il suffit d'être ukrainien pour remporter l'Eurovision avec une chanson que personne n'a écoutée depuis et même pendant le concours. De même si vous êtes iranien et emprisonné de préférence, vous avez toutes les chances d'avoir un prix à Venise. La terrible situation de ces deux pays n'est pas une garantie de production artistique de qualité. Caméra au poing, Jafar Panahi se met en scène très longuement pendant son film dont un tiers se passe dans des voitures, un autre sur des routes désertes et le dernier dans des petits villages certes iraniens, mais essentiellement dans son bureau où il tape sur son ordinateur. On n'apprend pas grand-chose sur la situation de ce pays et l'intrigue est tout juste compréhensible. C'est certainement une grande difficulté d'être iranien en ce moment et pas facile de faire un bon film .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Je rejoins les spectateurs qui, malgré le fond (situation de Jafar Panahi et curiosité qu'on peut avoir sur l'Iran), n'ont pas passé un bon moment du fait de la forme de ce long métrage.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Aucun Ours est un film qui n'est pas évident à comprendre. Plusieurs narrations se chevauchent et n'ont pas la même accessibilité. On apprécie que les traditionalistes s'expriment sans être diabolisés. Je ne note que le film sans tenir compte du contexte de sa création et l'incarcération de son réalisateur.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Qu'on le veuille ou non, qu'on le reconnaisse ou non, le jugement qu'on peut porter sur ce nouveau film de Jafar Panahi dépend beaucoup de ce que l'on sait de lui et de la situation qu'il vit depuis 2010 : interdiction de réaliser des films ou de quitter le pays pendant vingt ans. "Aucun ours" est le 5ème film réalisé par Panahi depuis que cette interdiction lui a été signifiée ! A chaque fois des tournages clandestins, avec des équipes réduites. "Aucun ours", film souvent surprenant, jamais ennuyeux, film qui nous parle de désirs d'exils, du poids des traditions et de deux couples amoureux, n'est peut-être pas tout à fait au niveau de "Taxi Téhéran" ou de "Trois visages", mais quand on pense aux difficultés qu'a rencontré Panahi pour le réaliser, on ne peut que lever son chapeau en voyant le résultat obtenu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    Le dernier film de Jafar Panahi multiplie les mises en abyme. Il commence par un long plan-séquence tourné dans les rues d’une ville d’un pays étranger (il ne peut pas s’agir de l’Iran car l’héroïne est en cheveux). Ses deux personnages se disputent : un homme apporte à une femme un passeport volé qui lui permettra de gagner la France mais la femme refuse de partir seule. On comprend bientôt qu’il s’agit d’une séquence d’un film tourné à l’étranger par l’assistant de Jafar Panahi, qui a pris résidence dans un petit village situé de l’autre côté de la frontière et qui dirige le tournage via Internet en dépit d’une connexion hasardeuse. Ses deux personnages, acculés à l’exil, vivent le même drame que celui qu’ils sont en train de tourner. Quant à Jafar Panahi, il tue le temps en prenant des photos dans le village au risque de susciter la méfiance de ses habitants dont la mentalité est encore archaïque.

    Jafar Panahi est un cinéaste persécuté par le régime iranien qui continue, malgré l’interdiction qui lui en a été faite depuis 2010, à tourner des films : "Ceci n’est pas un film", "Pardé", "Taxi Téhéran", "Trois visages". Chacun reçoit à l’étranger un accueil enthousiaste qui doit peut-être autant sinon plus au statut de son réalisateur qu’à ses qualités intrinsèques. Tel est le cas de son dernier en date, que la critique présente complaisamment comme le meilleur de la semaine sinon du mois. Sans insulter le martyr qu’endure son auteur – qui, depuis juillet 2022 a été arrêté et écroué à la sinistre prison d’Evin – je ne suis pas de cet avis.

    Son titre m’est resté mystérieux. Il fait référence à une scène du film lors de laquelle un paysan dissuade le réalisateur de s’aventurer dans la nuit de peur de rencontrer des ours avant de lui révéler, quelques instants plus tard, après que la glace entre eux a été rompue, qu’il n’existe en fait aucun ursidé dans la région. Est-ce là une métaphore des mensonges du régime iranien, qui n’hésite pas à agiter des épouvantails pour effrayer le peuple et le maintenir sous sa coupe ?

    Toujours est-il que je me suis solidement ennuyé durant toute la projection. Deux intrigues s’y entrecroisent. La première se déroule dans le village où Panahi s’est installé. Son assistant fait des allers-retours pour lui soumettre les rushes et l’exhorte à rejoindre les lieux du tournage. Mais Panahi s’y refuse. Au village, on lui reproche d’avoir pris une photo compromettante : celle d’une jeune fille en galante compagnie. Le fiancé de la jeune fille, qui estime que son honneur a été bafoué, exige réparation. Parallèlement, l’acteur et l’actrice qui tournent de l’autre côté de la frontière le film de Panahi se déchirent. Le rôle de la seconde est interprété par Mina Kavani, une actrice iranienne bannie de son pays pour avoir osé interpréter un rôle dénudé dans "Red Rose" en 2015.

    Tout le film est construit sur le même rythme qui crée vite une certaine monotonie : des plans-séquences interminables filmant des querelles inextricables. Le farsi a beau être une langue d’une musicalité folle, l’hystérie des personnages a tôt fait d’être lassante.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    Difficile d’entrer dans ce film de Jafar Panahi. Venu de Téhéran, et sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire , le réalisateur se confine dans un village azéri, à quelques kilomètres de la frontière turc, d’où il dirige à distance, via son téléphone et son ordinateur portable, le tournage d’un film sur un couple d’exilés qui s’interrogent sur un exil plus lointain…En même temps le réalisateur est accusé par les villageois d’avoir pris en photo un couple d’amoureux qui cherche à s’enfuir de son côté…La photo existe-t-elle vraiment ? lors d’une virée nocturne et parfaitement illégale, une jeune femme paniquée se jette sur sa voiture et l’arrête : elle lui demande de supprimer une photo qu’il aurait prise d’elle et de son amant alors qu’elle est promise à un autre homme. « Si la photo circule, ce sera un bain de sang… » Jafar Panahi a beau donner aux villageois la carte mémoire de son appareil, ceux-ci l’obligent à prêter serment devant les notables du village, et où il peine à formuler sa vision des choses, attisant une colère qui, elle aussi, accouchera d’un drame.
    Portrait de lui-même en réalisateur, intrigues emboitées, jeu sur différents niveaux de réalité, jeu de poupées russes enchâssant différentes strates documentaires et fictionnelles, Jafar Panahi ne facilite pas la compréhension de son film.
    Au même titre que les ours dont il est question au détour d’un dialogue, les autorités iraniennes restent invisibles. Mais contrairement aux animaux sauvages, elles ne sont pas absentes du territoire que cartographie le film : le cinéaste cherche justement à saisir la présence du régime au sein de la société et de l’esprit même des personnages. La suspicion généralisée, l’institutionnalisation de la contrebande, les traumatismes des incarcérations ou encore la tentation de l’exil freinée par la crainte de la séparation constituent autant de moyens de brosser le portrait d’une angoisse générale. Alors que la surveillance s’est diluée et que les dénonciations sont monnaie courante, la simple présence de poussière sur une voiture peut constituer ainsi une preuve dramatique de culpabilité.
    Aucun Ours est sans doute le film le plus politique et le plus désespéré de l’auteur….
    Sa fuite soudaine du village qui conclut le film renforce le sentiment général d’un échec en même temps qu’elle commente la situation du cinéaste. Alors qu’il quitte le décor à la nouvelle de l’arrivée imminente des autorités et constate, sonné, les conséquences de l’embrasement de la petite communauté, il gare sa voiture au son de l’alarme de sa ceinture de sécurité retirée. Par cet émouvant arrêt du mouvement et de l’image, Panahi, épuisé, semble acter les limites de sa position de cinéaste.
    Cette fin ouverte préfigure dramatiquement la suite des événements. Le 11 juillet 2022, alors qu’il manifestait devant la prison d’Evin pour dénoncer l’arrestation d’autres réalisateurs iraniens, Mohamad Rasoulof et Mostafa Al-Ahmad, Jafar Panahi fut à son tour interpelé et incarcéré. Il purge actuellement la peine de six ans de prison qui avait été prononcée à la suite de sa condamnation en 2010 pour « propagande contre le régime ».
    Jafar Panahi mérite d'être soutenu, et plus nous seront nombreux à voir ce film et plus le pouvoir iranien saura qu'il ne peut pas être libre de faire peser une chappe de plomb sur sa population….
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    32 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    Une leçon de cinéma ou la vision est servie par une réalisation millimétrée, Panahi aime son pays et soulève sa chappe de plomb au visage du monde
    Regine C.C
    Regine C.C

    35 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Encore une histoire de rat des villes et de rats des champs. Ces derniers temps, plusieurs films ont traité de ce décalage entre ville et campagne. Je pense à "as bestas" où un couple de français n'arrive pas à s'intégrer dans un village espagnol ou encore RMN où des travailleurs indiens sont exfiltrés en urgence, d'un village roumain, victimes du rejet de la population. L'Iran n'échappe pas à cette règle où les villages semblent vivre au rythme de rites séculiers et où tout élément étranger, considéré comme perturbateur est rejeté.Ici, il s'agit d'un jeune homme, revenu au village, après s'être exilé pour essayer de "réussir" et qui convoite une jeune femme promise à un autre et du metteur en scène, en liberté surveillée, qui joue son propre rôle, Jafar Panahi. Il y réalise un film par internet interposé qui se déroule à Téhéran qui semble jouir des derniers jouets high-tech et d'une liberté hallucinante dans ce contexte : femmes en pantalon et pull moulants, cheveux découverts, qui décident de leur destinée : choix de leur compagnon, choix de partir ou pas etc... Les 2 finiront par être rejeté.
    Le scénario et la mise en scène sont relativement pauvres mais si l'on tient compte du contexte, on peut considérer que c'est une réussite
    Alberti21
    Alberti21

    8 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Un film d’exception par la situation de son réalisateur, Iranien, emprisonné, face à l’hostilité et tout aussi contraignant l’affection occidentale…
    La liberté d'aimer, de désirer, d’être politique.
    Une mise en scène fabuleuse (certains réalisateurs réalisatrices ainsi que le CNC devraient voir ce film discret et puissant qui restera, lui, dans l’histoire du cinéma).
    Un film important.
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