Bogotá, 1996, la “Lunada”, une éclipse solaire va venir perturber le quotidien des habitants et pour cause, d’après les croyances locales, ce serait le signe de l’arrivée du Diable…
Énième film mettant en scène une jeune fille qui rentre dans l’adolescence et par ricochet, la puberté et l‘émancipation. Le tout, vu sous le prisme de l’horreur. Une thématique qui n’est pas sans rappeler un précédent film, sorti il y a seulement 6 mois, à savoir Tiger Stripes (2023) d'Amanda Nell Eu.
Bien que tout cela ait un arrière-goût de déjà-vu, le film aurait pu être intéressant, mais la mise en scène totalement assommante frôle l'encéphalogramme plat. Et pire, la réalisatrice a opté pour un parti pris visuel et sonore inhabituel, en lieu et place des 24 images/seconde, Camila Beltrán a préféré différents formats, les 8, 12 voir 16 images/seconde en accélérées (ce qui crée plus ou moins de décalage et de flou dans le mouvement) et bien évidemment, cela ne passe pas inaperçu. Choisir un tel format sur une courte durée, par choix artistique, pourquoi pas, mais sur l’entièreté du film (!), cela finit rapidement par devenir à la fois fatiguant et lassant.
Mi Bestia (2024) déçoit sur toute la durée, on ne parvient jamais à s’y intéresser et pire, on s'ennuie terriblement.
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