Très beau 1er long métrage de Camila Beltrán, réalisatrice colombienne qui gagne à être découverte. Le film est une plongée au cœur du Bogotá des années 90 dont la reconstitution est très réussie. Le film flirte avec le cinéma de genre et allie audaces formelles et efficacité narrative. On se laisse totalement emporter par l'histoire de Mila, adolescente confrontée à une société conservatrice qui devient paranoïaque à l'approche d'une éclipse source de crainte et de croyances fantastiques.
Vu à l'acid à Cannes. Très bonne surprise, unique dans la forme, on a nous raconte pourtant quelque chose d'universel. La comédienne principale est une révélation. Très belle image.
Un premier long-métrage totalement envoûtant : Camila Beltrán joue avec les codes du film de genre en nous proposant ce coming-of-age profondément féministe, à la fois film d'auteur et teen movie. La comédienne principale est magnétique et le spectateur peut aisément ressentir la même chose qu'elle grâce aux choix de mise en scène. J'ai totalement été portée !
Vu à Cannes à l’ACID. Très belle surprise. Une geste artistique fort mais jamais gratuit pour un coming-of-age d’un genre particulier… on pense les thématiques de ce film éculées mais il trouve toujours un ton singulier et on sort de ce film ragaillardi(e), avec une sensation « d’empuissancement » rare !
Réflexion autour de l’adolescence dans un contexte religieux et superstitieux dans lequel la place de la femme est questionné sans réel réponse apportée.
mi bestia c'est voir à travers le regard adolescent de cette jeune fille vivant dans un monde mystérieux et dangereux. dangereux à cause des hommes et ce à tous âge, mystérieux dans ce rapport au fait de devenir femme, et ce rapport à la nature. Concevoir la nature comme son semblable. mais il y a plus, il y a ces histoires pré hispanique qui sont soufflé ca et la. la 0rofondeur de champs très courte comme pour voir tj à travers ses yeux, dans son monde. la réalisatrice s'est largement inspiré de sa vie