Dernière nuit à Milan (juin 2023) Le titre original « L’ultima notte di Amore », est un subtil jeu de mots, puisque Amore est le nom du héros du film…..J’ai trouvé ce thriller convaincant, les dialogues sont percutants, le rythme soutenu, un drame avec une unité de temps ( une nuit) et un héros principal ( Pierfrancesco Favino) au charisme simple et efficace…..Le plan séquence d’introduction donne le « LA » grâce à une combinaison harmonieuse de l’image et de la musique….La suite est dans la même lignée, du même acabit…..Le film mêle adroitement, action, psychologie et amour….Un petit côté cinéma coréen….. la bande son, constante crée une ambiance appropriée au drame policier…..Bref le temps passe vite devant ce film, un thriller que je conseille, la réalisation est excellente . Elle vous imprègne petit à petit…..
La musique est le premier élément constitutif de ce film noir. Pas si noir d'ailleurs : nocturne disons. L'auteur a su parfaitement loger et doser une prestation musicale mémorable dans une histoire qui se passe de nuit, une seule nuit, mais quelle nuit !
Un excellent Pierfrancesco Favino ressuscite un Robert de Niro tout en combats intérieurs entre sa vocation de policier, de père, d'ami, et les mafias chinoise et italienne. Un Antonio Gerardi ressuscite au passage un extraordinaire Joe Pesci de derrière les fagots, et de derrière ses énormes lunettes. C'est un film dont les personnages y compris les seconds rôles sont passionnants, après la musique et le montage.
Le montage est sûrement l'aspect le plus original du film. Il laissera sur le chemin certains spectateurs, mais ils n'ont qu'à être plus dans le film ! Certains diront que c'est un maniérisme fâcheux de trop jouer avec la chronologie, les différents points de vue d'une même scène. Mais nous avons aimé.
Question message, il n'y en a aucun (qui soit original). C'est un film cool, dur, divertissant, haletant, sans message particulier, sans émotion non plus. Sans rien qui soit lié à Milan non plus (ça pourrait se passer n'importe où). C'est comme un essai, d'un genre particulier. Rare.
Un très bon "giallo" ! Le spectateur attendant un polar aura vraiment son polar. Pierfrancesco Favino est une nouvelle fois (voir et revoir "Le Traître" de Bellocchio et "Nostalgia" de Martone) EXTRAORDINAIRE ! Milan n'est pas moins un personnage d'une incroyable présence, ses tours, ses paysages industriels, ses rues modernes et sa cathédrale. L'ouverture en vue aérienne justifierait à elle seule le prix du billet de cinéma. La suite ne déçoit en rien. Bravo !
Nous sommes bien ici dans la structure scénaristique d’un (bon) thriller. L’intrigue initiale se complète rapidement avec des aspects nouveaux. Peut-être peut-on regretter (un peu) que le spectateur soit trop accompagné vers la conclusion et que ce rebond final conforme aux lois du genre ne soit finalement pas si inattendu. Si ce n’est un flash-back initial "10 jours auparavant" pour jeter les bases, le récit obéit à l’unité de lieu et de temps : une nuit, sur les bords d’une autoroute urbaine (à Milan donc) ou a eu un lieu un « fait divers ». La nature de ce faits divers, spoiler: un braquage de diamants organisé en sous-main par des forces de l’ordre (on est au pays de la Mafia même si celle-ci est cette fois chinoise et non napolitaine, question d’époque) est dans les secrets de tournage pour les futurs spectateurs qui voudraient anticiper davantage. Le spectateur allant vivre ce faits divers avec ses protagonistes, ça le met très tôt sur la voie et la bonne. Ce n'est pas toujours le cas dans un thriller.
Très bon film noir italien. Scénario, mise en scène, interprétation : tous les curseurs sont hauts dans ce film policier original dont la musique fait penser au cinéma Italien des années 70-80, comme Enquête sur un citoyen au-dessus de tous soupçons.
Excellent film, qui nous prouve que le cinéma italien a encore de belles œuvres à nous proposer! Le scénario est haletant, et la performance de Pierfrancesco Favino confirme tout le talent de cet immense acteur depuis ses interprétations remarquées dans "Le Traitre" et "Nostalgia". La scène d'ouverture sur le survol de la ville Milan de nuit est accompagnée d'une envoûtante musique électro. Le film se termine de manière abrupte et chaque spectateur se fera son opinion sur le sort du héros.
"Dernière nuit à Milan" est un film que j'ai trouvé sympa. L'histoire est bien et dans l'ensemble assez prenant. Les personnages sont attachants et les rares scènes d'action sont convaincants. Par contre j'ai trouvé que ça tourne beaucoup trop en rond et j'aurais préféré voir une autre tournure pour ce film.
Comme dans Nostalgia, l'interprétation remarquable de l'attachant Pierfrancesco Favino ne permet pas de gommer un scénario qui devient bancal à mi-parcours.
Franco est un policier sans histoire qui est à la veille de prendre sa retraite et couler des jours paisibles. Embarqué par les cousins de sa femme qui ont l'habitude de tremper dans les affaires louches, il se retrouve mêlé à une fusillade terrible qui met les projecteurs sur lui et sa patrouille. Heureusement, il peut compter sur sa femme. En salle le 7 juin.
spoiler: Dernière nuit à Milan (dont le titre italien est bien plus intéressant d'ailleurs) a des atouts non-négligeables. L'ambiance nocturne italienne et la bande-son participent à créer une scène propice à capter l'attention du spectateur. Dommage que l'intrigue se mette assez rapidement à faire des boucles sur elle-même en repassant les mêmes scènes vues de plusieurs points de vue (mais très similaires) et en avançant par des aller-retour permanent sur le lieu du crime qui sont redondants. Les acteurs sont bons mais le film aurait pu sortir de ce tunnel où se passe toute l'histoire.
"En l’amour comme à la guerre, tous les coups sont permis dans cette Dernière nuit à Milan, où un policier prend le risque de bouleverser tout ce qu’il a accumulé en 35 ans de loyaux services. Un thriller italien d’une grande efficacité et d’une grande intensité."
"L’ancienne capitale de l’Empire romain trouve une impulsion électro-musicale terrifiante dès l’ouverture, ce qui sert d’adrénaline au spectateur que l’on invite pour une nuit blanche. La partition de Santi Pulvirenti superpose ainsi le souffle de Franco Amore au nôtre, de quoi prendre la température dans des conditions extrêmes. Les ténèbres s’abattent sur tout le monde et chacun tentera, à sa manière, de puiser de l’espoir dans le peu de lumière artificielle que la ville puisse donner, en échange de lourds tributs."
"Précédemment découvert lors d’une séance spéciale à la Berlinale, Dernière nuit à Milan patiente dans les placards depuis qu’il a électrisé l’ouverture de la dernière édition de Reims Polar. Andrea Di Stefano parvient à trouver le bon ton, pour que ce labyrinthe psychologique d’une nuit, bien que la trajectoire soit prévisible, gagne en efficacité à la force de ses personnages et d’une narration fluide à plusieurs niveaux. [...] La nuit effrénée trouve cependant un bel écho dans son ultime plan, qui ramène le héros à son état d’individu, dans une honnête destinée et une conclusion plus qu’ambiguë. C’est ce qui en fait sa force et son charme, une nuit de rêves et de cauchemars."
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ANDREA DI STEFANO nous plonge dans un Milan moderne pour une nuit sans fin. On voit s'écrouler le monde bien réglé de Franco Amore, un policier qui est à une nuit de prendre sa retraite. Mais tout bascule et tout part en vrille. S'enclenche une course poursuite contre le temps. Un thriller haletant doté d'une distribution intéressante et un déroulé du récit efficace nous faisant perdre la notion de temps. Le découpage de la structure du récit est assez commun au thriller et policier. En effet, on démarre avec un événement, puis on bascule en arrière pour découvrir ce qui mène à l'élément perturbateur.
Dernière nuit à Milan est un film saisissant à couper le souffle. À ne pas manquer au cinéma.