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Jean-Pierre Jumez
95 abonnés
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4,0
Publiée le 11 juin 2023
On reconnaît une production non française au soin apporté à la bande-son. Ici, les Italiens donnent à nos producteurs hexagonaux une leçon magistrale : on dirait qu'un scénario peu vraisemblable n'est en réalité qu'un prétexte pour nous éblouir avec la maestria du "sound designer ", servi, il est vrai, par une musique à la fois belle et percutante. Pour autant, on ne saurait taire un découpage en dentelle, ou, pour une fois, les flash back sont maniés avec virtuosité. Mais, en plus de superviser ces as de l'ouïe, le réalisateur s'est assuré de ne prendre aucun risque en s'appuyant sur des acteurs "béton " qui font parfaitement le job. Ajoutez à cela la langue italienne, mélodieuse même dans les pires jurons, et plus rien ne vous retient de déguster ce film
Malgré une histoire qui aurait gagné à être resserrée un peu et un mélange de tons pas toujours adéquat, un polar italien réussi dans son ensemble, notamment grâce à son acteur principal, sa mise en scène et sa BO.
Il ne faut pas attendre trop de Dernière nuit à Milan, qui revisite avec une certaine habileté des motifs bien connus des amateurs de polar. Pas de frénésie à la Coréenne, ici, mais quelque chose qui ressemble un peu à ce que Jean-Pierre Melville aurait pu tourner s'il avait eu 50 ans aujourd'hui. L'élément central du film, c'est son personnage de flic honnête, payé 1 800 euros par mois, qui risque, sur un seul faux pas, à la veille de sa retraite, de tout perdre. Pierfrancesco Favino joue cet homme fier de sa probité avec le charisme qu'on lui connait mais sans doute a t-il eu des consignes de son réalisateur pour l'incarner de manière quasi marmoréenne, d'où un certain déficit d'émotion pour un film où ses décisions semblent parfois déroutantes et à l'encontre de son caractère profond. D'autres invraisemblables du scénario sont compensées par la qualité de la mise en images dans un Milan nocturne et quelques scènes brillantes de poursuites ou de fusillades. L'histoire n'a rien d'exceptionnelle, sans doute, avec sa mafia chinoise qui frise la caricature, et sa structure reste relativement classique, intégrant un flashback explicatif ,mais on retient volontiers l'atmosphère générale et un dénouement finaud. Pas de quoi crier au génie ni haro sur le baudet. Finalement, ce côté presque neutre du sentiment éprouvé est une petite déception eu égard à la tension censée être ressentie par le héros de Dernière nuit à Milan.
Un policier milanais, honnête et calme, se fait piéger par la mafia italienne et chinoise. Il s'en sort avec l'aide de son épouse et parvient à conserver son intégrité et ses valeurs. Un scénario très bien ficelé pour un antifilm policier qui démonte les standards du genre. Pierfrancesco Favino, déjà vu dans Nostalgia, confirme son exceptionel talent d'acteur.
Thriller haletant, interprétation magistrale du policier Amore, acteur que je découvre avec bonheur. Les autres rôles sont aussi très intéressants. Le film s'ouvre sur des images de toute beauté.
Polar italien, qui s'aventure sur les rivages du film d'auteur, et qui aborde les thèmes de la corruption, sur fond de proposition de philosophie existentielle.
Cassavetes et son " meurtre d'un bookmaker Chinois" relève d'un registre voisin où le cinéma de genre dérive sur un propos intimiste.
La loyauté ( respect de la parole donnée) et l'amour, permettent au personnage principal de sauver son futur, son honneur et sans doute sa vie mise en péril par une erreur d'appréciation dans l'accomplissement d'un service rendu.
Peu d'action, filmé presque exclusivement de nuit et surtout excellemment interprété, on regrettera toutefois des scènes difficilement crédibles, le montage trop relâché et le manque de renouvellement du cadre de l'action dans la seconde partie.
C'est malgré tout une réussite qui n'est pas sans rappeler " nostalghia " sorti cette année
Pierfrancesco Favino incarne ce charme infini de l'homme italien. En flic italien, il a du charme aussi. Un flic qui n'a pas pu monter en grade... parce qu'il a épouse une fille du sud, bien plus jeune que lui, mais qui ressemble à un ange descendu du ciel. Si élégante, en portant son plat de parmigiana, en se rendant à cette invitation ou tout va commencer. En attendant, il prépare son discours pour le pot de depart a la retraite: les jeunes policiers devraient s'inspirer de nos héros... 35 ans de service irréprochable, sans jamais avoir tiré sur quelqu'un... Mais à quel moment tout bascule dans nos vies et les épreuves de l'ultima notte arrivent sans crier gare et qu"on voit tout s'écrouler ... L'éternel retour de Favino, c'est la beauté des blessures secrètes... Tantôt flic, tantôt mafieux repenti, tantôt Napolitain revenu au pays après plus de 30 ans d'absence... Buongiorno, l'ultima notte... Dino, tu as combien de chargeurs sur toi? :)
La descente aux enfers d'un homme de loi est un thème récurrent au cinéma, mais cette fois c'est un flic honnête et droit qui va chuter juste quelques heures avant sa mise à la retraite. Le plus intéressant donc, c'est qu'il s'agit d'un flic apprécié de tous qui a dû lutter pour ne jamais franchir la ligne jaune malgré ses liens compliqués et tangents avec les cousins de son épouse. Le film s'ouvre sur un générique absolument sublime, visuellement et avec une musique singulière qui participe à cette séquence hypnotique. Les pressions professionnelles d'un côté, la Triade de l'autre, les cousins au milieu, l'intrigue s'imbrique parfaitement et de façon efficace dans une ambiance stressante avec le point d'orgue de la scène autoroutière (fusillade et post-fusillade) où Franco Amore/Favino court et s'agite au milieu d'une circulation folle et filmé à 360°. Andrea Di Stefano signe un thriller puissant et prenant qui ne pêche que par de minuscules détails comme certaines réactions qui pourraient paraît stupides ou inadéquates (mais forcément explicables et/ou excusables devant le stress des protagonistes) ou par (peut-être) un manque d'étincelles au sein du couple. Site : Selenie.fr
Très bon film à suspense avec de très bons acteurs. Une intrigue solide. On peut peut-être regretter quelques longueurs et lenteurs dans certains plans sur les états d'âme du personnage principal qui viennent interrompre l'action et le ryhtme du film, ainsi que la film pas très lisible. A voir.
Difficile de critiquer ce film... j'en attendais beaucoup et sans être déçue, je ne suis pas pleinement satisfaite. Des images et des plans superbes, le jeu des acteurs est bon mais le scénario est bancal avec des scènes improbables voire tirées par les cheveux. Les 2 heures passent bien mais on ressent un peu des longueurs. Bref, je reste dubitative ! BO sympa !