Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AdamC
59 abonnés
268 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 15 juin 2023
Un thrilleur Haletant, une intrigue qui reprend certains codes bien connu de ce genre de thrilleur mais l'exécution est vraiment réussie, on se prend d'affection pour le héros. Le dénouement de fin est bien trouvée. Après il y a quelques incohérences selon moi entre la personnalité de la femme de notre héros et lui même qui me paraissent peu probable dans la vraie vie. Au delà de ça ce fut vraiment un bon moment de cinéma Je recommande
Pierfrancesco Favino incarne ce charme infini de l'homme italien. En flic italien, il a du charme aussi. Un flic qui n'a pas pu monter en grade... parce qu'il a épouse une fille du sud, bien plus jeune que lui, mais qui ressemble à un ange descendu du ciel. Si élégante, en portant son plat de parmigiana, en se rendant à cette invitation ou tout va commencer. En attendant, il prépare son discours pour le pot de depart a la retraite: les jeunes policiers devraient s'inspirer de nos héros... 35 ans de service irréprochable, sans jamais avoir tiré sur quelqu'un... Mais à quel moment tout bascule dans nos vies et les épreuves de l'ultima notte arrivent sans crier gare et qu"on voit tout s'écrouler ... L'éternel retour de Favino, c'est la beauté des blessures secrètes... Tantôt flic, tantôt mafieux repenti, tantôt Napolitain revenu au pays après plus de 30 ans d'absence... Buongiorno, l'ultima notte... Dino, tu as combien de chargeurs sur toi? :)
Thriller haletant, interprétation magistrale du policier Amore, acteur que je découvre avec bonheur. Les autres rôles sont aussi très intéressants. Le film s'ouvre sur des images de toute beauté.
Film plaisant et accrocheur dans sa première partie mais souffre d'un manque cruel de crédibilité et de cohérences dans le seconde partie. Les personnages sont prévisibles et caricaturaux. Dommage. La ville de nuit est plutôt bien mise en valeur.
Un générique majestueux, puis deux heures de suspense total, un flash back qui nous laisse pantois, une atmosphère digne des meilleurs films noirs américains de la grande époque et des acteurs excellents. Bref un grand polar !
Nous sommes bien ici dans la structure scénaristique d’un (bon) thriller. L’intrigue initiale se complète rapidement avec des aspects nouveaux. Peut-être peut-on regretter (un peu) que le spectateur soit trop accompagné vers la conclusion et que ce rebond final conforme aux lois du genre ne soit finalement pas si inattendu. Si ce n’est un flash-back initial "10 jours auparavant" pour jeter les bases, le récit obéit à l’unité de lieu et de temps : une nuit, sur les bords d’une autoroute urbaine (à Milan donc) ou a eu un lieu un « fait divers ». La nature de ce faits divers, spoiler: un braquage de diamants organisé en sous-main par des forces de l’ordre (on est au pays de la Mafia même si celle-ci est cette fois chinoise et non napolitaine, question d’époque) est dans les secrets de tournage pour les futurs spectateurs qui voudraient anticiper davantage. Le spectateur allant vivre ce faits divers avec ses protagonistes, ça le met très tôt sur la voie et la bonne. Ce n'est pas toujours le cas dans un thriller.
Milan, la dernière nuit d'un flic droit dans une cité gangrenée par la pègre et les trafics. Hommage au grands polars du siècle dernier. Le flic presque à la retraite, innocent mais pas dupe, la patron incompétent, les collègues corrompus, l'impossible vie de famille, il y a tant de l'inspecteur Harry dans ce personnage attachant. Et pour une fois sa femme n'est pas une potiche et fait preuve d'un sang froid qu'on ne retrouve pas souvent dans ce genre de film. L'atmosphère étouffante d'un coin d'autoroute où se joue la vie et la carrière des protagonistes élève ce huit clos bien fait au rang de film à voir avant l'été.
Un grand film parvient à unir le fond et la forme pour que l'une soit au service de l'autre. "Dernière nuit à Milan" est le parfait exemple d'une fusion ratée. La réalisation de Andrea di Stefano est brillante, avec des scènes d'action trépidantes et une tension permanente, maintenue grâce à une utilisation virtuose de la caméra. De la technique aux acteurs en passant par le metteur en scène, il y avait tout pour faire un grand film. Malheureusement, les faiblesses du scénario font sortir le spectateur de l'ultra-réalisme créé à petites touches. Ainsi, par exemple, le personnage de Franco (joué par le formidable Pier Francesco Favino) se sait épié, menacé, au bord du gouffre... mais il utilise son portable sans coder ses messages, écrivant et racontant tout à sa femme et aux mafieux, comme si les écoutes n'existaient pas dans la police italienne. Femme qui se joue de la police et des mafieux avec une facilité déconcertante. Mafieux d'ailleurs bien gentils qui acceptent sans difficulté qu'on leur pique l'objet de leur trafic sous leur nez. Il n'y a pas à dire, vous pouvez avoir tout le talent du monde, si l'histoire ne tient pas la route, vous perdrez les spectateurs. Dommage.
Keiko vit dans les faubourgs de Tokyo où elle s’entraîne avec acharnement à la boxe. Sourde, c’est avec son corps qu’elle s’exprime. Mais au moment où sa carrière prend son envol, elle décide de tout arrêter…
Le film vaut l'originalité de son sujet mais je dois avouer m'être fermement ennuyé pendant la projection. Le manque de dialogue (qui se comprend vu le sujet) et l'électro cardiogramme plat du récit ne m'ont pas cueilli comme d'autres films japonais.
Tres bon polar italien. Pierfrancesco Favino est parfait comme d'habitude. Il n'est pas un des plus grands et plus célèbres acteurs italiens pour rien. Suspens garanti...
« L'argent, c'est le frère du diable. » À l'aube de sa retraite, Franco, un honnête flic, accepte de travailler pour des Chinois pour une somme qu'il ne peut pas refuser. Un travail qui vient après une bonne action de sa part comme quoi faire le bien n'entraine pas toujours une récompense... Après une introduction et un retour en arrière pour revenir au commencement, "L'ultima notte di Amore" se déroule quasiment en temps réel au cours de cette nuit des tous les dangers. Après son bon "Escobar: Paradise Lost" (je n'ai toujours pas vu "The Informer"), Andrea Di Stefano propose un polar aussi simple qu'efficace. Toute la partie sur les lieux du drame est géniale que ce soit au niveau de la tension ou de la mise en scène. Leur avenir, leur vie, tout se joue à ce moment-là devant toutes les parties concernées. Porté par un formidable Pierfrancesco Favino, "L'ultima notte di Amore" est un polar solide et captivant.
Un pur polar, sans forcément de sous texte mais qui grâce à une réalisation dynamique, maintien constamment le spectateur sous tension et fait passer outre les quelques incohérences que l on peut voir de ci de là. L interprétation est nickel avec en tête Pierfrancesco Favino un acteur que je trouve à chaque fois excellent.
C'est un petit plaisir coupable de retrouver l'excellent acteur italien Pierfrancisco Favino dans ce polar plutôt bien foutu, construit assez subtilement autour d'une intrigue retorse et d'un effet de scénario malin.
Le plus intéressant dans ce film de Andrea di Stefano est l'ambiance poisseuse qui imprègne ses images, et en particulier un passage nocturne hallucinant dans un tunnel, lors duquel les enjeux des différents protagonistes se télescopent dans une sarabande oppressante.
Favino campe un flic à la fois taciturne, naïf et charismatique, dans un rôle qui marquera sans doute sa carrière déjà bien remplie. Milan est très bien filmée et le film est haletant jusqu'à une fin plutôt inattendue, que je ne révèlerai évidemment pas.
Un polar noir haletant et intense, au montage déstructuré très bien foutu, qui nous embarque jusqu’au bout de la dernière nuit sans répit d’un flic milanais en préretraite, porté par l’impeccable Pierfrancesco Favino. 3,75