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    Les Rues de feu
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    25 critiques spectateurs

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    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2024
    Ça sonne rock et les 50´s. Dans la forme, Walter Hill nous sert est un long clip-vidéo chamarré alors que dans le fond, « Les Rues de Feu » s’apparente à un western urbanisé au croisement du film d’action et du film musical, dont la bande originale est vraiment excellente. J’ai revu avec un plaisir nostalgique cet objet conceptuel devenu culte avec le temps mais qui fut un échec cinglant à sa sortie en 1984.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2021
    Film d'action réalisé par Walter Hill, Les Rues De Feu est un long-métrage sympathique. L'histoire nous plonge à Richmond une petite ville dans ce qui semble être les années cinquante et nous raconte l'enlèvement d'une chanteuse par les Bombers un groupe de motards pas franchement conviviaux. Afin de sauver la chanteuse, un trio va se former composé de son petit ami, de son ex petit ami ainsi que d'une ancienne soldat. C'est sympa à suivre durant près d'une heure et demi même si l'introduction est très longue et laisse présager le pire. Heureusement le scénario gagne en qualité au fil des minutes une fois que les personnages sont bien installés. Le ton est léger et décomplexé, tranchant avec les rues sombres et sales dans lesquels nous sommes emportés. Mais la grande force du film vient de ses personnages notamment Tom Cody et McCoy qui sont deux paumés qui vont nouer une relation agréable. Michael Paré dégage un charisme incroyable et Amy Madigan campe un personnage nuancé ce qui est appréciable. A noter aussi la prestation de Willem Dafoe en antagoniste à la tête de la bande de motards qui joue parfaitement son rôle. L'autre grande force vient des répliques cinglantes qui sont balancés qui font souvent décrocher un sourire tant c'est frontal et percutant. Car malheureusement là ou le bât blesse c'est au niveau visuel. La réalisation ne se prend pas au sérieux mais est à peine correcte tout comme la photographie qui est assez repoussante. Reste une b.o. plaisante qui se fait entendre très souvent ainsi qu'une fin satisfaisante bien qu'un peu longue à l'image de la scène d'ouverture. Au final il faut d'avantage considérer Les Rues De Feu comme une comédie qu'un film d'action tant les dialogues sont drôles et que les scènes d'actions ne sont pas incroyables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Street of Fire est un plaisir coupable que j'assume.

    Pour commencer, il faut évidement noter la bande son qui est l'une des plus belle. forcément, ce n'est pas un film qui changera votre vie, mais il grandit en vous comme un très bon souvenir. Le film en lui même est une sorte de fusion entre "Grease" et "La Fièvre du Samedi Soir" est qui possède des scène sincèrement réjouissante. Un film qui vous rend nostalgique d'une époque que l'on a pas connu pour certain. Le film est visuellement beau. Les scènes d'action sont délicieusement nanardesque et encore une fois, des musiques légendaire.

    Peut être pas de votre tasse de thé, je vous conseil tout de même d'aller y jeter un œil.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 360 abonnés 7 544 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2019
    Une piètre Série B réalisée par Walter Hill (Les guerriers de la nuit - 1979), qui nous plonge dans les bas-fonds d'une ville fictive. Il y est question de rivalité sur fond de rock'n roll et de bikers.

    Une histoire insipide dont le pitch tient littéralement sur un post-it.

    Le casting n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est la présence surréaliste d'un Willem Dafoe (dans le rôle du chef du gang des motards) grimé en sadomaso (avec sa salopette en skaï dégueu).

    Une intrigue naze, des répliques pseudo badass d'une ringardise affligeante et un montage WTF.

    Sans oublier le gros problème de temporalité qui règne tout au long du film (on alterne sans cesse entre les 50's & 80's, aussi bien au niveau de la B.O, des costumes et des decors).

    S'il y a bien une chose à sauver ici, c'est le duel final entre les deux héros et les décors de bas-fonds (des décors utilisés à outrance) dont l'esthétisme vaut le coup d'oeil.

    Au final, c'est une belle perte de temps que nous offre Walter Hill, qui a tenu à nous infliger des scènes de concerts futiles dans le seul et unique but de remplir son film qui, sans elles, aurait eu une durée inférieur à 80min.

    http://bit.ly/CinephileNostalGeek
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 novembre 2019
    Un bon divertissement très flashy, dans un New York nocturne d'une beauté unique ! Le héros reconnait le fait qu'il soit con, et le film ne se prend pas trop la tête et assume ses clichés. Le tout accompagné d'une BO formidable typique des 80's.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2019
    "Streets of Fire" se déroule dans des bas-quartiers intemporels, mélangeant des éléments des 50's et des 80's. Là, une chanteuse vedette est kidnappée par un gang de bikers, et son manager devra faire appel à un ex ténébreux pour la sortir de ce pétrin. Clairement, le scénario n'est pas l'intérêt principal du film, l'intrigue étant assez simple et les personnages plutôt basiques. Il est d'ailleurs amusant de constater que plusieurs éléments sont calqués (sans doute involontairement) sur "Star Wars" : la chanteuse/princesse à sauver, le méchant en noir à la tête d'un gang, le héros dur à cuire et nonchalant accompagné d'une jeune guerrière et d'un guide, les side-kicks qui apportent de l'humour, etc. L'intérêt réside davantage dans l'aspect visuel et sonore de ce pur produit des 80's. La BO, excellente, mélange des faux tubes sortis de plusieurs époques, et des thèmes dynamiques, et est très bien exploitée par un montage détonant dès les premières secondes. Les quelques scènes d'action sont en particulier très efficaces et percutantes. Par ailleurs, "Streets of Fire" a une vraie identité, avec son esthétique proche du vidéoclip soigné (lumières violettes, décors semblant parfois post-apocalyptiques...), qui n'est parfois pas sans évoquer "The Warriors", autre film de Walter Hill. On notera également la présence d'un tout jeune Willem Dafoe incarnant le méchant, et de Rick Moranis en début de carrière, avant ses rôles de comiques. A découvrir !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2018
    Avec son petit monde noir où tout semble jaillir de derrière un rideau de ténèbres tout proche et son histoire policière, Streets of Fire fait d'abord penser à Alphaville (Godard, 1965). L'impression passe vite, toutefois, avec le rythme effréné tenu pour masquer les faiblesses d'un script où les rebondissements se chevauchent comme des tuiles mal ajustées. Et puis la musique attaque bien vite, cette belle et perpétuelle bande origine de Ry Cooder préférée à trois propositions de Horner. Bien vu.

    Les atouts du film sont dans le mixage qu'il fait des fascinations de son époque, ces courses poursuites, ces romances à la dure, ces combats beaucoup trop bruités (j'en ai presque confondu les uppercuts et les cymbales, d'ailleurs le mot "grosse caisse" lui aussi est devenu ambigu), ces motos et le rock, des débris de natures diverses dans le sillage de Blade Runner. Tout est rendu possible, comme à un petit groupe de blues de se faire connaître, ou à une fan de se faire accepter de son idole.

    Mais Hill nous fait avaler des couleuvres, trichant sur les exceptions pour les aligner l'air de rien. Difficile de lui pardonner d'ailleurs vu qu'il donne dans le style sans vraiment de finesse ; pas de nuances entre les soldats et les faibles, les bons et les méchants. La seule raison qui nous empêche de qualifier le résultat de vidéoludique, c'est que les jeux vidéo étaient encore à l'époque restreints à l'arcade et ses possibilités graphiques limitées. Et la musique, bien sûr, qui est son gros point fort.

    Mais l'œuvre trahit trop ses maladresses, que ce soit dans le jeu puéril de Dafoe (dont la moralité est si faible qu'elle est évacuée en une phrase par un second couteau : "let's get outta here!") où dans la forte impression que McCoy est une pièce rapportée dans cette intrigue construite sur mesure pour le spectacle. Décidément, la musique sauve bien les meubles.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Les rues de feu est un bon film Walter Hill sorti en 1984. Quelque années auparavant, Hill nous à montré une œuvre similaire et au nombreux points communs à celle-ci : Les guerriers de la nuit.
    L'ambiance de ce film assez sombre et rock met le spectateur dans le suspens et l'intrigue assez rapidement le plongeant dans un décor d'une ville faite de violence et repoussante.
    Efficace et divertissant par son casting notamment, ce film des années 80 à la Mad Max à malgré tout pris une petite ride. A noter la bo de Jim Steinman qui vaut le coup et une réalisation correcte. Film assez méconnu de Hill qui mérite une part de notoriété
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Une reconstitution des années 60 aux accents de série B des années 80 très prononcés, c'est moche et sans intérêt. Eventuellement cela pourra intéresser les nostalgiques des Eighties et les archéo- sociologue.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Wow! Tout cela a pris un sacré coup de vieux... Outrancier et sans doute vite produit, ça sent bon les années 80. Sous produit de films à succès de la fin des 70's type "Mad Max", ce film possède néanmoins la curiosité de voir évoluer tout un tas de jeunes acteurs que nous retrouverons confirmés des années plus tard...
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    60 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2016
    Un film qui respire les années 80 avec ses combats de rue, ses personnages badass et ses musiques rock qui accompagnent chaque événement. Le gang des Bombers mené par Raven Shaddocks (Willem Dafoe encore jeune !) enlève la chanteuse Ellen Aim après son concert. Son ancien amant John Cody est alors engagé pour la récupérer, accompagné de la bagarreuse McCoy et de Billy Fish, le copain de la demoiselle avec sa face d'intello et la VF de Bruce Willis qui se repère à de kilomètres. Assez méconnu à cause de son échec commercial, Streets of Fire aura tout de même inspiré le jeu vidéo Final Fight de Capcom, notamment pour son personnage Cody qui manie le couteau et dont les traits rappellent fortement ceux de Michael Paré, mais aussi pour les ruelles sombres et le métro ; on peut également faire un parallèle avec le beat'em all Renegade et ses motards à décimer d'un simple coup de pied sauté.

    Si le film dégage un cachet certains, il manque paradoxalement d'action avec seulement quelques passages où Cody vire des mecs du bar où travaille sa sœur, explose des motards au fusil, puis se bat contre Raven. L'humour de l'époque est assez présent avec des dialogues qui ne volent pas haut ("Hey t'es pas aux 24h du Mans hein !" "Ouai bah à quoi ça sert de voler une caisse si c'est pas pour la violer !") et le contraste entre Cody et Billy. Un bon vieux film !
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Rock and roll ! Jeune et joyeux comme Grease, vivant comme La fureur de vivre, dualiste comme un western, des personnalités fortes, humaines, variées et successives comme Les sept mercenaires, marrant et extravagant comme un film avec Terence Hill et Bud Spencer.
    Ce film est un long morceau de rock progressif, au sens propre comme au sens figuré , et un vrai western urbain aux odeurs de motards et de blousons noirs. Un vrai petit morceau de bonheur.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    120 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Depuis "les Guerriers de la nuit", Walter Hill nous a habitué à une violence urbaine très crue ; ici, elle est décuplée, surtout dans le combat final. Avec son punch coutumier, le réalisateur réussit la description réaliste d'un monde de la nuit peuplé d'une faune étrange de marginaux, de camés, de punks et de cinglés. Au rythme d'une musique rock signée Ry Cooder, le film est comme un cinéclip mené tambour battant avec une atmosphère de western urbain. Willem Dafoe, tout de noir cuiré et caoutchouté, y révélait sa "gueule" taillée à coups de serpe.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2014
    Ou comment la culture MTV s’invite dans le cinema hollywodien des années 80 : “Streets of fire” se veut “un conte rock », mais est surtout un long clip vidéo sur une histoire aussi fade que son héros (et une musique terriblement datée). Si la direction artistique est très belle et la volonté de créer une « réalité mythique » plutôt originale, le résultat, entre deux clichés poussifs et une mélasse romantique, n’est pas à la hauteur. Quelques années plus tard, John Waters et son réjouissant « Cry baby » réussira là où Walter Hill échoue.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 443 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Les rues de feu est un film surprenant de la part de Walter Hill, et qui figure vraiment dans le haut de sa filmographie. Il n’est pas tout à fait exempt de défauts, mais quand même, il est réjouissant.
    Je commence par l’interprétation. Celle-ci repose sur un casting étonnant. Il est emmené par Michael Paré, du moins en théorie. Celui-ci en effet n’est pas mauvais, il livre sans doute une de ses meilleures compositions, lui qui s’est quand même pas mal enfoncé dans la série Z. Néanmoins il manque d’expressivité, de vie, dans un métrage qui pourtant est plus d’une fois décoiffant. En clair il est trop lymphatique, parfois lunaire, et si à la limite ca peut passer certaines fois, en particulier sur la fin, d’autres fois il aurait pu se bouger un peu plus. Autour de lui il se fait en plus piquer la vedette par des acteurs de qualités. Diane Ladd notamment est remarquable dans son rôle, elle donne une réelle énergie à son personnage, et ses montées sur scènes sont géniales. Elle a du charme, et un vrai charisme. Son contraste avec Amy Madigan fonctionne en plus à merveille, celle-ci trouvant là un de ses meilleurs rôles. Elle fait preuve de subtilité, et arrive à éviter la caricature du garçon manqué banal. Rick Moranis est à ses débuts, il joue bien, mais il est loin de ses meilleures prestations. Je termine probablement par un acteur qui marquait déjà les esprits, William Dafoe. Il s’impose vraiment à chacune de ses apparitions, et crève l’écran en chef bikers. Dans ce film, tout le long de son face à face avec Paré, on comprend pourquoi l’un à eu une carrière chancelante, et l’autre une carrière sous le feu des projecteurs. Pour le reste c’est globalement bon, même si clairement le film repose sur les acteurs cités ci-dessus.
    Le scénario lui est intéressant. L’histoire n’a pas une grande originalité en soi, mais son traitement est très solide. Le film est bien moins violent que la plupart des films de Hill, et la teinte légère et décontractée convient vraiment excellemment au métrage, et est toujours amenée avec finesse. C’est dynamique, Streets of fire rentre très vite dans le vif du sujet, il y a de vrais bons moments d’action ou musicaux. On a vraiment le sentiment que le réalisateur se fait plaisir sur ce film, et il y a cette générosité, cette sincérité qui donne finalement à une histoire simple, cette teinte qui la tire d’entre les autres. Je note une bonne fin.
    Sur la forme, c’est surtout là que Les rues de feu se distinguent. Si la mise en scène de Hill n’est pas très recherchée, et manque un peu de l’explosivité qui a pu être la sienne à d’autres occasion (le combat entre Paré et Dafoe n’est pas excellent bien qu’efficace), par contre la photographie est sublime. Il y a un travail sur les effets lumineux, les couleurs, avec notamment les jeux de néons qui sont magnifiques. La toute première image du film avec la flaque d’eau irisée sur le sol par une enseigne multicolore donne le ton. Cela m’a beaucoup surpris dans un film de Hill, qui n’est quand même pas réputé pour produire des bijoux d’esthétique. Les décors sont eux aussi d’un grand raffinement, et recréaient à merveille l’ambiance assez atemporelle finalement du métrage. Si on a parfois l’impression de revenir dans les années 50, la musique a des sonorités redoutablement années 80 ! Cette musique qui fait la célébrité des Rues de feu, et à juste titre. La bande son est époustouflante. La scène d’ouverture et la scène de conclusion sont d’ailleurs largement dédiées à la musique. Considérant que c’est là un élément absolument non négligeable dans un film, c’est évidemment un point très positif.
    En clair, Les rues de feu est un très bon film. Certes Michael Paré a les épaules un peu chancelantes pour porter le métrage, certes l’histoire reste quand même sur des sentiers battus, certes on ne peut pas dire que l’ensemble a une grande profondeur, enfin la mise en scène de Hill n’est pas sa meilleure, mais franchement, pourquoi bouder son plaisir ? C’est rythmé, divertissant à souhait, et c’est un plaisir pour les yeux et les oreilles ! On peut même le regarder en famille ! Il mérite bien son 4.
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