Il n’y a pas grand-chose à retenir de cette comédie de Gérard Oury qui a pourtant terminé à la troisième place des films français au box-office de 1987. En prolongeant le thème des « Aventures de Rabbi Jacob », le réalisateur s’amuse du contraste entre le monde juif traditionnel et la laïcité. Malheureusement, le scénario très laborieux peine à procurer des situations comiques vraiment efficaces. En outre, à l’exception de Michel Boujenah et Jean-Claude Brialy, les principaux acteurs n’apportent aucune embellie (Richard Anconina notamment). Bref, un divertissement bien fade.
On est loin de La grande vadrouille ou Le corniaud mais on passe un bon moment. Les gags peuvent paraitre un peu dépassé aujourd'hui. Le contexte différent mais on passera ces détails. Le duo suffit pour passer un bon moment.
L'amour pour le cinéma nait forcement d'un film, et moi ce fut celui-ci. Une histoire qui mèle exclusion familiale, un frère different qui n'est pas accepté, sociale, un monde reculé face à la prostition la drogue... Richard Anconina et Michel Boujenah, nous fond partarger l'amour entre ces deux frère que tout sépare. Merci Oury, pour un film qui m'a fait evoluer et grandir!!!
"Lévy et Goliath" comédie française réalisée par Gérard Oury, sortie en 1987. Un film qui n'est pas sans laisser penser aux "Aventures de Rabbi Jacob" et à la volonté d'en recycler le succès ou d'en faire une pseudo suite 14 ans après. Avec toujours Gérard Oury à la réalisation, scénario et dialogues de Danièle Thompson et musique de Vladimir Cosma. Avec Richard Anconina, Michel Boujenah, Jean-Claude Brialy et Ticky Holgado. La société a changée et se ne sont plus 2 traditions qui se confrontent ici, mais la tradition face au libéralisme des mœurs. Une comédie qui n'est, bien entendu, pas au même niveau que le célèbre film de 1973, ni d'ailleurs des nombreux grandes comédies d'aventures du réalisateur : "La Grande Vadrouille", "Le Cerveau", "La Folie des grandeurs", "L'As des as", etc. Une plus petite comédie, qui reste cependant bien réalisée, sympathique et pas trop mal.
Une comédie sympatoche avec un casting surprenant (le duo entre le timide Richard Anconina, fierté de sa communauté et le rebelle Michel Boujenah, qui a tourné le dos à la religion, fonctionne bien et les 2nds roles comme Robert Hossein, Jean-Claude Brialy, Maurice Chevit, Isabelle Mergault, sont réjouissants) et quelques bons gags. Mais un scénario pas assez écrits et des maladresses (les "interventions de Dieu, le final pastiche du duel entre David et Goliath...) font de ce film qui aurait pu être un petit bijou, une comédie mineure. Gérard Oury ne se sera jamais remis de la disparition de De Funès!
Moïse, juif traditionnaliste, est secouru par son frère Albert, restaurateur à Paris, au moment où un quiproquo l'entraine dans une affaire de trafic de drogue. Gérard Oury réalise un film médiocre, conséquence d'un sujet insuffisant et d'une évidente stérilité comique. Précisément, le scénario et ce contexte de trafic de drogue sont tellement simplistes qu'on les croirait écrits par un enfant. Les gags d'Oury, pas toujours très fins dans sa filmographie en général, sont ici particulièrement poussifs et inefficaces, pour ne pas dire pitoyables. Voilà pour ce qui concerne "l'action" de la comédie.
L'idée essentielle du film relève de l'opposition de style entre Moïse (Anconina) et Albert (Boujenah), entre le dépositaire de l'orthodoxie religieuse, l'érudit Moïse, austère et sermonneur, et son frère juif assimilé. Pavé de bonnes et pesantes intentions, le film d'Oury confronte l'intégrisme du premier aux réalités du monde moderne et de la vie parisienne en particulier. La démonstration est grossière où Moïse, arpentant Pigalle, spoiler: s'éffarouche des prostituées, se confronte à des "folles" et, même, se fait draguer par une jeune femme arabe... Le dialogue "philosophique" entre les deux frères est rudimentaire. Caricaturaux et inaboutis, les deux personnages conduisent Anconina et Boujenah à surjouer, de telle sorte que ni l'un ni l'autre n'est convaincant.
Presque quinze ans après Les aventures de Rabbi Jacob, Gérard Oury se relance dans la comédie juive en signant une nouvelle péripétie tournant avec dérision autour de ce milieu sujet à de nombreuses boutades. Ici, nous avons encore une fois affaire à un gros quiproquo où un juif pratiquant s'allie malgré lui avec son frère moins porté sur les coutumes ancestrales afin de se sortir d'un gros pétrin dans lequel le premier est malencontreusement tombé : ses paquets de poudre de diamants ont été hélas échangés avec ceux contenant de la cocaïne... Nous suivons donc les mésaventures de ces deux frangins que tout oppose dans les bas-fonds du Paris des années 80 avec ses flics bourrus, ses putes et ses loubards en motos toujours prêts à se bastonner à la moindre incartade. Dans les rôles principaux de Moïse le pratiquant et Albert le gentil barman éloigné de tout le business familial, nous avons l'inévitable Richard Anconina, parfait, et Michel Boujenah, qui persévère au cinéma après les succès de Tranches de vie et Trois hommes et un couffin, ici excellent et plein d'autodérision. À leurs côtés, la délicieuse Souad Amidou (Le Grand frère) et le toujours aussi brillant Jean-Claude Brialy, méconnaissable en flic infiltré déguisé en travesti. Face à eux, l'atypique Maxime Leroux et sa bande de motards se retrouvant à chaque fois dans des situations burlesques lorsqu'ils affrontent les espiègles Levy. Les dialogues de Danièle Thompson sont toujours aussi recherchés tandis que la mise en scène adaptée de Gérard Oury sied parfaitement à ce buddy-movie dynamique pas toujours très fin voire parfois vulgaire mais néanmoins bien marrant.
Après le raté de la vengeance du serpent à Plume Gérard Oury confirme avec ce film.etre sur la pente descendante . Comment le maître inconste de la comédie des années 60 et 70 à t il pu tomber aussi bas. Le film n est pas drôle et manque cruellement de rythme ce qui ne pardonne pas sur une comédie. Les acteurs font ce qu ils peuvent mais il.y à peu de chose à sauver dans ce film qui.de part ce thème fait penser à un.sous rabbi jacob
Quel Navet ! Une comédie d'une mollesse absolue. Une comédie qui n'en est même pas une, tant le film est SI peu drôle. Il ne nous offre que quelques moments de folie bienvenus (la voiture, construite par les ouvriers complètement camés, qui sort de l'usine en crachant la poudre de partout !) mais qui alternent avec des gags, trop faciles, qui tombent à plat. Michel Boujenah et Richard Anconina sont mauvais. Même Brialy, dans un rôle pourtant complexe est d'une vulgarité, d'une frivolité, d'une laideur totale, alors que dans le même registre, mais sans le costard de travelot, il était sublime dans " Les acteurs " de Blier... Le percolateur, censé incarner la voix de "l'Eternel" Roger Hanin, c'est juste insuportable ! Nous sommes bien loin de la voix de Jésus, inoubliable Jean Debucourt, dans " Le Petit monde de Don Camillo ". La seule chose qui m'ait plu, c'est le savoir immense de Moïse, qui rectifie même la fresque peinte par des Egyptologues. Et puis Maxime Leroux, Goliath, bien dans son rôle de caid qui s'étonne du prix de ses boucles d'oreilles. Un très bon second couteau, qui nous a quitté l'année dernière...
Gérard Oury, déjà en perte de vitesse (mais à sa décharge, bien malade) depuis " Le Coup du parapluie " et " La Vengeance du serpent à plumes " confirmait le déclin de son humour avec " Lévy et Goliath ". Bizarre tout de même qu'autant de bons réalisateurs français, dont l'œuvre dans les années 1960/1970 ait été particulièrement riche aient à ce point chuté. Car le cas d'Oury n'est malheureusement pas unique.
Que faisait au même moment Lautner avec La Vie dissolue de Gérard Floque, Le Cowboy, L'Invité surprise ? Que faisait Molinaro avec L'Amour en douce ou A Gauche en sortant de l'ascenseur ?
Étrange que les années 80 aient été à ce point obscures pour le cinéma français.
Sans valoir les grands classiques et chef d'oeuvre de son réalisateur que sont "Le Corniaud", "Rabbi Jacob" ou "La Grande Vadrouille", Gérard Oury réalise avec "Lévy et Goliath" une comédie dramatique fort sympathique, interprété avec conviction par le tandem Richard Anconina-Michel Boujenah tour à tour à la fois amusant et touchant et un très amusant numéro de Jean Claude Brialy en flic travesti. Si les gags ne font pas forcément dans la subtilité, ils restent efficaces et le sujet à le mérite de mener à la reflexion. À redécouvrir.
si je ne devais garder qu'un seul film francais des années 80, alors ca serait certainement celui-ci ! un grande classique de ma jeunesse, et qui n'a pas pris une ride depuis : je le revois frequemment et c'est un plaisir renouvelé à chaque fois. le duo Boujenah Anconina fonctionne à merveille et fait mouche en permanence, au moins aussi bon que Nick Nolte Eddie Murphy (pour rester dans les films cultes de cette epoque) un tel film meriterait de passer 5 fois par an en prime time sur TF1 tellement c'est bon !
pas le meilleur Gérard Oury mais une comédie bien sympathique que vous fait passer un bon moment. Le duo Anconina / boujenah fonctionne plutôt bien le tout sur les notes de Vladimir Cosma what else