AlloCiné
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Votre avis sur Wil ?
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Avec un "héros" (sosie de Martin Gore) amorphe comme la majorité du film, il a été difficile d'aller jusqu'au bout.
On est circonspect devant la véracité de l'histoire : l'opposition entre résistants et collaborateurs de l'armée nazie et la chasse aux juifs. Cela fait trop caricatural pour accrocher.
On est circonspect devant la véracité de l'histoire : l'opposition entre résistants et collaborateurs de l'armée nazie et la chasse aux juifs. Cela fait trop caricatural pour accrocher.
Cette production s'apparente à un téléfilm de part son format . Le scénario est bien construit . Deux jeunes policiers ont un cas de conscience suite à un méfait . Doivent-ils collaborer avec l'occupant ou résister ? . Les scènes de violences sont présentes et appuyées notamment la torture , les crimes et suicides . L'acteur principal est très bien dans le rôle de Wil . a voir
Drame historique dérangeant sur les choix et les prises de décisions. Un rythme lent pour accentuer l'inévitable, sombre et sans concessions. A voir ! 4/5 !
Magistral, glauque et effroyable. La reconstruction de la periode, decors, costumes, atmosphère est epoustoufflante de realisme. Loin de tous les poncifs hollywoodiens bardés de clichés, tout y sonne vrai. Ce film est d'une puissance parfois insoutenable.
Will est un jeune policier débutant dans la brigade d'Anvers pendant l'occupation nazie. Pour sauver la vie de son ami et collègue Lod, il est amené à tuer un SS. Will est alors pris entre deux feux : la collaboration ou la résistance. Son existence devient d'autant plus difficile qu'il subit le jeu pervers d'un officier SS. Un choix redoutable s'offre alors à lui : trahir sa conscience pour sauver sa peau et celle des siens ou rester intègre et mourir, entrainant avec lui sa famille, son amour, et son ami !.
Le film restitue crument le climat oppressant de l'époque et des conditions de vie dans une ville occupée par des monstres sans scrupules, pouvant assouvir tous leurs fantasmes, exprimer leurs perversions, sans aucun frein. Le douloureux choix des policiers dans ces conditions, tiraillés entre devoir et morale, est lucidement illustré. Cependant, quelques trous dans la narration nuisent parfois à la compréhension de l'histoire et certaines maladresses de scénario laissent pensif. Le début du film, centré sur le duo de jeunes policiers et leur famille, distille une atmosphère angoissante et prenante ; puis le scénario dilue ensuite l'action dans un environnement plus large et la narration perd alors en puissance et en densité, dommage. Heureusement, la fin recentre l'intérêt sur les hésitations/décisions/choix des trois personnages principaux.
Les images, d'une grande qualité visuelle et d'un esthétisme remarquable, montrent des scènes réalistes d'une crudité atroce, parfois difficiles à supporter, qu'on imagine pourtant en deçà de la vérité. En plus d'une mise en scène maitrisée, la qualité du film repose également sur une brillante interprétation globale (à quelques exceptions près : l'officier SS est interprété de façon monolithique et peu subtil, et le personnage apparaît au final bien falot). La plupart des acteurs incarnent leurs personnages dans toute leur ambigüité, complexité, et savent transcrire leurs contradictions, leurs hésitations pour les uns, leurs certitudes pour les autres, et selon, leurs peurs, leur perversité, leur indifférence, ou leur haine.
Le film restitue crument le climat oppressant de l'époque et des conditions de vie dans une ville occupée par des monstres sans scrupules, pouvant assouvir tous leurs fantasmes, exprimer leurs perversions, sans aucun frein. Le douloureux choix des policiers dans ces conditions, tiraillés entre devoir et morale, est lucidement illustré. Cependant, quelques trous dans la narration nuisent parfois à la compréhension de l'histoire et certaines maladresses de scénario laissent pensif. Le début du film, centré sur le duo de jeunes policiers et leur famille, distille une atmosphère angoissante et prenante ; puis le scénario dilue ensuite l'action dans un environnement plus large et la narration perd alors en puissance et en densité, dommage. Heureusement, la fin recentre l'intérêt sur les hésitations/décisions/choix des trois personnages principaux.
Les images, d'une grande qualité visuelle et d'un esthétisme remarquable, montrent des scènes réalistes d'une crudité atroce, parfois difficiles à supporter, qu'on imagine pourtant en deçà de la vérité. En plus d'une mise en scène maitrisée, la qualité du film repose également sur une brillante interprétation globale (à quelques exceptions près : l'officier SS est interprété de façon monolithique et peu subtil, et le personnage apparaît au final bien falot). La plupart des acteurs incarnent leurs personnages dans toute leur ambigüité, complexité, et savent transcrire leurs contradictions, leurs hésitations pour les uns, leurs certitudes pour les autres, et selon, leurs peurs, leur perversité, leur indifférence, ou leur haine.
Ce petit film belge n'est pas si petit que ça en réalité car il offre l'histoire dramatique d'un policier belge à deux visages. Résister ou Collaborer, tel est le jeu de survie de Wil (incarné par Stef Aerts). La réalisation est soutenue et le tempo particulièrement équilibré. La force du film est de confondre une multitude de portraits qu'ils soient résistants ou collabos, qu'ils soient excessifs ou résignés, qu'ils soient monstrueux ou moutons. La réflexion se veut profonde car la compromission de l'être humain est simple, vivre ou mourir.
FaRem
« Les gens jugent toujours, mais toujours après les faits. » Wils aurait préféré devenir artiste d'autant plus qu'il en avait le talent, mais la guerre en a décidé autrement. À peine engagé dans la police, il vit un premier jour qu'il n'oubliera jamais et qui l'oblige désormais à jouer un double jeu pour pouvoir rester en vie. Alors que les films sur cette époque sont généralement centrés sur les nazis, les résistants ou les victimes, Tim Mielants s'intéresse au rôle de la police dans une ville occupée. Un angle qui reprend cependant une dimension assez classique avec l'engrenage qui se renferme autour de Wils qui tente de nous impliquer pour savoir ce qu'on aurait fait à sa place. Sous pression de part et d'autre, il doit faire des choix qui auront dans tous les cas de graves conséquences. Après une mise en place anxiogène très réussie, la tension retombe assez vite notamment parce que la situation s'élargit et ne concerne plus seulement ce duo acculé par la peur. Pour ma part, je trouve que l'histoire implique trop de personnages et pas de la bonne manière avec un récit qui se disperse. Certains semblent importants puis disparaissent d'un coup... Les enjeux restent forts et l'histoire toujours captivante, mais on ressent moins la pression nazie du moins jusqu'à une dernière partie à la hauteur de la bonne introduction. Sans être le film puissant qu'il aurait pu être, "Wil" est un bon film avec une bonne ambiance, une solide cinématographie et un casting convaincant.
Film sur la seconde guerre mondiale, le film nous mène sur la ville d'Anvers, ou collabo et allemands continuent leurs chasse épouvantable contre les juifs. Ce film est pas mal, il manque peut être un peu de peps, mais ca reste un bon film avec des scène quand meme assez dure. J'ai mis la note de 3/5, ca fait du bien de voir une ville Belge pendant cette période sombre.
Le film comble une lacune car l'histoire de l'occupation d'Angers pendant la seconde guerre mondiale et le rôle tenu par sa police a rarement été évoqué. Les costumes yet décors sont réalistes malgré le peu de plans larges. Prime aux Ensor.
Caricatural et déliivrant un message politique assez nauséabond qui relativise la collaboration. Des personnages désincarnés, un '' héros'' quasi muet. Malaise...
"Wil" est un film puissant et dérangeant qui explore les aspects les plus sombres de la nature humaine; il est important de noter que ce n'est pas un divertissement facile, mais plutôt une réflexion sur la violence, la collaboration et la responsabilité individuelle.
Cependant, le film souffre d'un rythme lent et d'un manque de profondeur psychologique pour certains personnages.
Si vous recherchez un long-métrage qui vous fera réfléchir et qui vous mettra mal à l'aise, "Wil" est pour vous.
Cependant, le film souffre d'un rythme lent et d'un manque de profondeur psychologique pour certains personnages.
Si vous recherchez un long-métrage qui vous fera réfléchir et qui vous mettra mal à l'aise, "Wil" est pour vous.
En pleine période de seconde guerre mondiale et avec cet exemple, une évocation de résistance face à la pression psychologique et aux tortures suite à l'assassinat d'un soldat allemand. D'ailleurs, certaines scènes dans l'horreur sont extrêmement explicites! Une adaptation aux situations pas toujours bien amenées, au scénario très limité et mineur, sur une mise en scène peu convaincante. Évidemment, cela n'occulte en rien le propos plus global et l'aspect terrifiant de ces années...
Vivre, survivre ou rester digne. Ou pas. Quelle claque. Le Black Book agréablement putassier de Verhoeven peut aller se rhabiller. Pour moi, c'est la bonne surprise de ce début d'année. Mais elle n'est pas pour tout le monde. Les dépressifs nihiliste n'y trouverons aucun réconfort. Que des biais de confirmation.
Sur la forme, un magnifique objet cinématographique d'un raffinement esthétique fascinant, qui tient en haleine par une chorégraphie au pas marqué, digne d'un condamné à mort montant à l'échafaud, qui passerait sans cesse d'un déni bruyant et désespéré à une stupeur mutique et traumatique. Un thriller entendu à la trame simple et tragiquement inéluctable. Mais aux personnages complexe et ambigu, et aux traits subtilement grossi et appuyé là où ça fait mal. Un parcours humain à travers sa propre noirceur et celle des autres. Un récit initiatique perturbant, anxiogène, paranoïaque et misanthrope, qui ne promet au spectateur que d'aller de mal en pis.
Sur le fond, un film frontal sur ce qu'on n'ose pas s'avouer à soit même. Profondément subversif et politiquement incorrect. Et d'un pragmatisme résigné qui terrifie autant qu'il souille. Une œuvre sur le choix et ses conséquences irrévocables. Un film entre le bien et le mal, qui nous dit que ne pas choisir, c'est aussi faire un choix, et qu'il n'a rien de respectable. Et que se trahir sois-même, c'est aussi trahir l'humanité toute entière. Un questionnement intime, universel, âpre et bouleversant, sur toute l’ambiguïté grisâtre d'une période schizophrène, qui a si souvent fait perdre la raison dans un bain de sang à des sociétés entière.
Un avertissement à peine voilée sur les nostalgies malade et nuisible, adressé directement à notre époque devenu si féroce, et qui semble tellement se plaire à menacer dangereusement de bégayer le pire que l’Europe n'a jamais eut à dire. 3.5/5 du linge sale en famille qui sent encore bien le rance.
Sur la forme, un magnifique objet cinématographique d'un raffinement esthétique fascinant, qui tient en haleine par une chorégraphie au pas marqué, digne d'un condamné à mort montant à l'échafaud, qui passerait sans cesse d'un déni bruyant et désespéré à une stupeur mutique et traumatique. Un thriller entendu à la trame simple et tragiquement inéluctable. Mais aux personnages complexe et ambigu, et aux traits subtilement grossi et appuyé là où ça fait mal. Un parcours humain à travers sa propre noirceur et celle des autres. Un récit initiatique perturbant, anxiogène, paranoïaque et misanthrope, qui ne promet au spectateur que d'aller de mal en pis.
Sur le fond, un film frontal sur ce qu'on n'ose pas s'avouer à soit même. Profondément subversif et politiquement incorrect. Et d'un pragmatisme résigné qui terrifie autant qu'il souille. Une œuvre sur le choix et ses conséquences irrévocables. Un film entre le bien et le mal, qui nous dit que ne pas choisir, c'est aussi faire un choix, et qu'il n'a rien de respectable. Et que se trahir sois-même, c'est aussi trahir l'humanité toute entière. Un questionnement intime, universel, âpre et bouleversant, sur toute l’ambiguïté grisâtre d'une période schizophrène, qui a si souvent fait perdre la raison dans un bain de sang à des sociétés entière.
Un avertissement à peine voilée sur les nostalgies malade et nuisible, adressé directement à notre époque devenu si féroce, et qui semble tellement se plaire à menacer dangereusement de bégayer le pire que l’Europe n'a jamais eut à dire. 3.5/5 du linge sale en famille qui sent encore bien le rance.
Ce film a le mérite de rappeler le pogrom d'Anvers, qui est peu connu, du moins en France. Peut-être l'est-il davantage en Belgique ? Mais il comporte des invraisemblances grossières, comme une réunion d'un groupe de résistants qui ne prennent aucune précaution, au point d'accueillir un policier. C'est aussi un "film de résistance" avec les poncifs du genre, notamment des Allemands non seulement cruels mais ridicules. Surtout, le personnage principal est complètement éteint, interprété par un comédien qui manque totalement de charisme. Notons que la photo est belle, la reconstitution correcte mais que l'ensemble manque de moyens et de souffle.
Film tiré d un roman, entre résistant et collaborateur un récit plutôt bien tourné et une intrigue bien réalisée nous donne une œuvre assez intéressante de la limite entre les deux côtés.
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