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    L'Affaire Dominici
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    45 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Une reconstitution de l'enquête policière et du procès de Gaston Dominici qui fait froid dans le dos. Gabin est fabuleux dans ce rôle (ce n'est le cas de tous ces films tardifs, loin de là !). Tout le monde en prend pour son grade, la police, la justice, les médias… C'était comme ça en 1952… et ça n'a pas tellement changé… Un très bon film, bien réalisé, bien rythmé, bien joué.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Dans sa catégorie de ‘’reconstitution filmée’’ d’un fait divers ayant défrayé la chronique ce film est une totale réussite. Le peu qu’il puisse honnêtement montrer est suffisant pour que les spectateurs d’aujourd’hui comprennent la quasi impossibilité de voir clair dans cette affaire. Faute en est à la négligence des gendarmes et à leurs moyens d’investigations insuffisants (cela n’arriverait plus aujourd’hui). Faute en revient également à cette famille d’agriculteurs complètement exceptionnelle dans ses comportements. Il est ainsi facile de comprendre que la justice n’ait pas pu suivre son cours et qu’au bout du compte, aussi difficile à admettre que cela soit, elle à fait pour le mieux. Il était impossible de ne punir personne mais peut être eut-il fallu punir plus de gens car il ne fait aucun doute que beaucoup d’entre eux couvraient les 3 crimes. La mise en scène est efficace et Jean Gabin avec toute son aura populaire fait merveille. Il faut oublier les petits défauts cinématographique pour ne conserver que l’essentiel : l’affaire Dominici est un film qui nous apprend beaucoup sur les hommes et les femmes démunies de toute éducation approfondie.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2008
    Affaire prenante à travers ce film réussi et interprété avec brio
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2008
    Un film très convaincant qui rend probablement assez bien l'atmosphère de l'affaire.
    pilouBoulogne
    pilouBoulogne

    11 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2009
    Un film qui vaut surtout par la manière dont il retransmet l'atmosphère qui a du planer sur cette affaire.
    On sort plein d'incertitudes sur le meurtrier, et une certitude : la justice a voulu trouver un coupable.
    lost 4/8/15/16/23/42
    lost 4/8/15/16/23/42

    19 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2011
    Un film qui bien retransmet l'atmosphère qui a du planer sur cette affaire. On sort plein d'incertitudes sur le meurtrier, et une certitude : la justice a voulu trouver un coupable . Jean gabin est ici dans l'un de ses plus grand role
    Bruno65
    Bruno65

    30 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2009
    Décousu et sans trancher nettement,ce film sans éclat vaut éssentiellement pour le jeu de Gabin.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    196 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2012
    on a connu Jean Gabin meilleur, dans une réalisation et une histoire peu convaincante et intéressante !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Mystérieuse enquête qu’effectue Claude Bernard - Aubert en milieu paysan à l’aide d’une caméra placée au centre de l’énigme et basée sur un fait divers réel…
    Un régal de voir une justice courir après des coupables qui ont assassiné un couple d’Anglais passant leur nuit à dormir au bord de la route à même le gravier (dans un tournant, faut-il être con).
    A force de s’apitoyer sur le clan rural d’une famille de chiches habitants d’une ferme isolée située non loin du tournant en question - il y en aura d’autres dans ce scénario à rebondissements qui ne prennent de la hauteur qu’à l’effarante attitude de protagonistes muselés -, la vérité semble hypothétiquement vérifiable et les contradictions de témoins appelés d’office ou s’incrustant pour déculpabiliser ceux qui seraient accusés vont fuser pour s’abattre sur un père de famille bougon et rustre joué par un Gabin tout à fait stylé dans la posture du dur à cuir effilochant le mensonge et se heurtant sans cesse dans une jubilation notoire avec l’incompréhensible paradoxe de vouloir à tous prix sauver « l’honneur de la famille ».

    De promener ses chèvres à flancs de coteaux, le vieux Dominici de plus en plus époustouflé se retrouve à courir les tribunaux pour échapper à une nation qui s’empresse à obtenir une tête à couper mais dont les enquêtes et les méthodes mettent à jour un manque de preuves évident. Des scènes de reconstitution tirées par les cheveux n’apportent que contradictions. Dans ce vide laissé par des accusés pantois le commissaire promut inévitablement à un nouveau grade à l’unique condition coûte que coûte de résoudre la problématique du crime se dépêchera un peu trop rapidement à remplir de sa version et de ses déductions des cases vides que pas même le tribunal ne parviendra à soulever.

    Véritable tour de force pour Claude Bernard - Aubert que de parvenir à ne pas faire s’ennuyer le spectateur autour d’un univers claustré sur la loi du silence ce qui bien sûr n’a rien de prometteur à priori pour démêler l’écheveau de la vérité et qui finalement fini par amuser du fait d’une forme d’introspection approfondie de gueules burinées par le soleil à la vie rythmée par le son monocorde des cigales. Ce son uniforme annonciateur de langues qui ne sont pas prêtes de se délier sous l’ordre d’un père de famille plutôt porté sur la bouteille et quatre litre quotidiens à la boussole finira petit à petit par se taire laissant la parole à chacun. Les fils du bougre finissent par dénoncer le vieux brisant ainsi la loi clanique et marquant de surcroît la part haïe qui pèse envers leur père.
    Les fistons penseraient-ils ainsi effacer leur gaffe ?
    Ça s’mettrait-il donc à raconter sa vie au gardien pour soulever les ambiguïtés ?
    Que penser encore des promesses de pression de la justice tacticienne lorsqu’elle influence les dépositions sous des « signes, t’auras ton vin et on t’amèneras ton chien ! » ?
    Un camion n’a-t-il fait que passer par là la nuit là, écrasant tout sur son passage à l’abord de ce maudit tournant ?
    Le coup de crosse sur le crâne de la fillette du couple Anglais marque-t-il chez les habitants de la bourgade la possession d’armes de guerre ayant appartenues au maquis et encore utilisées à de sombres habitudes de règlements de compte ?
    Traditions rurales tournées en vendetta !

    Toutes ces questions sont admirablement jonglées par un Bernard - Aubert fouillant son thème dans une réalité où la cruauté sous jacente de la situation décèle inversement à l’isolement géographique une profondeur humaine proche du pathétique.
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2013
    Un des derniers grands films de Jean Gabin. Celui-ci est d'ailleurs très vieillissant mais il reste toujours aussi bon comme acteur. Il y a toujours de bonnes répliques qui sortent de sa bouche et c'est un pur régal. Pour en revenir au film, je ne vous apprend rien en vous disant qu'il retrace ce fameux fait divers survenu durant les années 50. Mais ce n'est pas le but premier de ce métrage. En effet, au-delà de retracer les grandes dates du procès (très long d'après ce que j'ai pu voir), c'est surtout un film qui dénonce de manière juste et sans excès les dérives du pouvoir judiciaire de cette époque et les conséquences terribles (la peine de mort) qu'il pouvait excercer sur certains accusés. L'affaire Dominici a été une enquête longue et complexe un peu à l'image de cette famille "les Dominici" dont certains membres (les fils en l'occurence) n'étaient pas innocents dans cette histoire. D'après ce que nous apprend le film, il n'y avait aucune "vérité absolue" ainsi qu'un manque flagrant de preuves concernant la culpabilité de Gaston Dominici. Une affaire criminelle difficile qui, à l'heure actuelle, possède encore de nombreuses zones d'ombres et n'a pas dévoilé tous ses secrets.
    Karussell
    Karussell

    10 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2009
    Dès les premières séquences, l’écrasante personnalité de Jean Gabin s’impose dans cette minutieuse reconstitution du célèbre fait divers. Les autres interprètes ont clairement du mal à exister, leur personnage ayant peu d’épaisseur. Sur un ton très démonstratif, didactique même, le parti pris de l’erreur judiciaire laisse circonspect, une fin ouverte ayant peut-être mieux convenu.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2020
    L'oeuvre de Claude Bernard-Aubert côtoie le très bon ("Charlie Bravo") et le moins bon ("Les filles du règiment"). L'incrèdible « affaire Dominici » qu'il signe en 1973 est une franche rèussite! Une affaire mythique avec ses mensonges, ses aveux, ses rumeurs, ses pistes fantaisistes et ses rètractations multiples! Rien ne manque ici! La reconstitution de l'enquête est soignèe et l'interprètation, remarquable! Jean Gabin incarna, pendant quarante ans, les personnages les plus divers du cinèma français! Gaston Dominici est l'une de ses plus belles performances! Gabin a 69 ans quand il joue ce vieux paysan de Lurs, coupable d'un triple meurtre! A l'âge de la retraite, Gabin continue à nous surprendre! Même si "L'Affaire Dominici" n'obtient qu'un succès moyen à sa sortie, ce film reste l'un des meilleurs du genre! Pus tard, Michel Drach rèalisera "Le Pull-over rouge" sur un sujet presque analogue, mais avec un dènouement bien plus dramatique...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2017
    L'affaire Dominici, c'est un peu la sublimation de Gabin, par petites touches qui ne sont même pas l'objet du film, sans être impertinentes. Son personnage du père Dominici a tous les tics de langage de ses anciens rôles, lui donnant à la fois sa place habituelle de chef de famille autoritaire, et celle de l'accusé, reflet de toutes les canailles qu'il a incarnées. Un terrain familier pour ses "fans". Un terrain beaucoup plus familier, en tout cas, que l'atmosphère de conflit culturo-politique qui règne depuis 1968 et de laquelle l'intrigue originale - la vraie, celle de 1952 - n'est même pas issue. Pourtant cette ambiance est bien là et c'est d'elle que le film est empli. Mais en cinq ans, elle s'est un peu tassée et, surprise ! le Gabin politique est toujours compatible, pas nostalgique pour deux sous de ses vieilles prouesses dans le domaine. Vivrait-il toujours, se dit-on, qu'il saurait encore en manier les nuances cinématographiques.

    La variante la plus évidente depuis l'avant-68 (une rupture d'importance comparable à la guerre, du seul point de vue de sa carrière), c'est l'absence de scènes faisant du spectateur un témoin absolu des crimes dépeints. Difficile alors, même avec le bagage de la cinématographie policière française jusque là, de deviner la fin ! Dans l'absolu, c'est un gros changement pour qui suit l'acteur depuis ses débuts, et un piège un peu grossier, mais d'autre part l'affaire Dominici est réelle. Avoir développé cette épopée judiciaire n'était pas à la portée du premier venu, surtout quand l'oeuvre est scellée en conclusion par le témoignage d'un véritable avocat du vrai jugement.

    Autre bon point à souligner, le film est d'une durée normale (cent minutes) mais il paraît plus long et pas parce qu'on s'ennuie. Chaque scène est nécessaire et elles sont toutes étirées à la perfection à la limite de leur potentiel.

    c3porikrin.wordpress.com
    caro18
    caro18

    172 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2011
    L'histoire d'un procès injuste et peu interessant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2024
    Personnage éclectique, Claude Bernard-Aubert fut très marqué par ses années de reporter de guerre en Indochine de 1949 à 1954. Quasiment sans transition, il passe en 1957 à la réalisation de son premier long métrage consacré bien sûr au conflit qu’il vient de vivre sur le terrain. Ce sera « Patrouille de choc » qui aura maille à partir avec la censure. Il reviendra deux fois sur la guerre d’Indochine au cours de sa carrière de réalisateur. En 1966 avec « Le facteur s‘en va-en-guerre » puis en 1980 avec « Charlie Bravo ». Son cinéma reflète les états d’âme d’un homme engagé, épris de liberté et de justice dont l’utopisme pouvait aussi le voir emprunter quelquefois la voie du manichéisme. Bizarrement dans les années 1970 sous le nom d’emprunt de Burd Tranbaree, il s’éloigne de ses convictions pour réaliser une bonne trentaine de films pornographiques (de 1976 à 1984). Tout homme est fait de contradictions.
    En 1972, il envisage de porter à l’écran l’affaire Dominici qui avait fait grand bruit à l’orée des années 1950. Il entend ainsi mettre le doigt sur les failles de l’appareil judiciaire qui fonctionne encore sous le régime inique selon lui de l’intime conviction. Gaston Dominici, patriarche autoritaire et bourru d’un domaine agricole situé sur la commune de Lurs (Alpes-de-Haute-Provence), avait été accusé par ses deux fils du meurtre de trois touristes anglais venus passer une nuit sur le bord d‘une route située en bordure de sa propriété. Sans jamais qu’aucune preuve tangible ne soit apportée, le vieil homme avait été condamné à mort avant d’être gracié par le Général De Gaulle en 1960.
    Le scénario écrit à trois mains reprend l’enquête en montrant les nombreuses failles qui l’ont émaillée. Jean Gabin sollicité par Claude Bernard-Aubert accepte immédiatement un rôle pour lequel il s’investira beaucoup, relisant les notes de Jean Giono sur l’affaire et posant énormément de questions durant le tournage sur la véracité des dialogues. Gabin dont l’amour pour le monde agricole était bien connu a certainement eu plaisir à déambuler un bâton à la main parmi les chèvres ou les vaches. Il avait tenu un rôle similaire trois ans plus tôt dans « La Horse » de Pierre Granier-Deferre.
    Claude Bernard-Aubert cherchant à être didactique brosse sans doute des portraits psychologiques taillés à la serpe et donc forcément un peu caricaturaux mais au global sa démonstration finit par emporter l’adhésion. Jean Gabin qui n’occupe pas tout l’écran comme la critique le lui a souvent reproché lors de sa période post « Grisbi » a même tenu à ce que son nom ne soit pas mis en avant sur l’affiche et qu’il soit inclus dans l’ordre alphabétique du générique de fin.
    Le film qui a remporté un solide succès a bien sûr fait polémique s’attirant les foudres du commissaire Sébeille interprété par le toujours parfait Paul Crauchet et de Jean Laborde un célèbre chroniqueur judiciaire (à France-Soir) qui soulèvera quelques facilités prises par un scénario qui prétendait à la rigueur absolue. On notera la très goûteuse prestation d’un tout jeune Gérard Depardieu en rejeton un peu débile du fils de Gaston Dominici.
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