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traversay1
3 558 abonnés
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3,0
Publiée le 17 août 2023
Au cœur de l'été, Seconde jeunesse ne risque pas de faire frémir le box-office, avec son histoire douce/amère dont les deux protagonistes principaux sont des septuagénaires. Gianni Di Gregorio, qui a réalisé son premier long-métrage à près de 60 ans, quitte cette fois son habituel quartier romain me pour un petit village italien où son héros, professeur à la retraite désargenté, a dû se replier. Là, les ennuis commencent, non pas avec le squatter de la très ancienne maison famiiliale mais avec le prêtre et le maire locaux pour de sombres histoires de propriété. A vrai dire, ces sujets n'intéressent pas plus que cela le cinéaste qui les laisse stagner, préférant s'occuper d'ingrédients plus positifs : l'amitié, la bonne chère et, bien entendu, l'ébauche d'un amour tardif. Il n'y a pas de saison pour la tendresse et pour des sentiments vieux jeu. Seconde jeunesse peut se résumer à cela : la rencontre entre deux adolescents de plus de 70 ans, sous les traits de Gianni Di Gregorio, lui-même, sorte de Vittorio De Sica, portant encore beau, et la délicieuse Stefania Sandrelli, qui ressuscite avec elle la nostalgie des comédies italiennes des années 70 que nous avons tant aimé. Il ne se passe presque rien dans ce film modeste, que de petites choses dans la vie de ceux qui ont déjà parcouru la plus grande partie de leur voyage sur terre, mais il y a dans ce presque comme un fragment de bonheur arraché aux vicissitudes du quotidien et c'est déjà appréciable.
Film absolument délicieux. Une mise à jour de Don Camillo. Tout y est: le curé, le maire, les carabinieri ! Mais dans un festival de couleurs (les merveilleux palais dégradés). Cette gestuelle inégalée, ces personnages typés, cette cuisine qui fait partie du casting, cette sensualité un peu surannée, ce spider Duetto arborant une ligne devenue historique depuis "le Lauréat ", tous reconnaîtront, la larme à l'œil, l'Italie pré-Berlusconi.
Une comédie délicieuse, à la fois pleine d humour et assez critique sur la religion et la politique. L amitié et l amour l emportent ainsi que la dérision et l anti conformisme. Dans un décor, certes fissuré mais sublime un personnage à l image de son logis : majestueux!
"Seconde Jeunesse" est une comédie dramatique italienne très moyenne dans l'ensemble. En effet même si cette histoire se suite comme une bonne guimauve et que les acteurs sont pleins de bonnes volonté, je me suis pas senti concerné par ce récit qui raconte le déclin d'un sénior en quête de renouveau, de plus j'ai trouvé que l'ensemble fait téléfilm du dimanche soir, bref un film plein de sentiment mais qui s'oublie très vite.
SECONDE JEUNESSE est un film italien qui s'inscrit dans une série du réalisateur et acteur Gianni Di Gregorio. Vos avez surement vu l'un d'entre eux (Le Déjeuner du 15 août, Gianni et les femmes, Bons à rien, Citoyens du Monde).
Cette fois ci, Gianni, professeur à la retraite et héros maladroit et trop gentil est expulsé de son appartement par sa propriétaire qui souhaite y installer sa fille, jeune mariée et enceinte.
Seule solution pour Gianni, revenir vivre dans sa maison de famille Il décide de retourner au village de ses ancêtres, pour habiter le palais familial en ruine, vestige d'un patrimoine que chacun tente d'accaparer. Il se lie d’amitié avec le marginal qui squatte depuis des années la demeure, mais aussi avec un cuisinier retraité et un jeune sans emploi. Mais surtout, il rencontre Stefania, une femme de son âge, timide, douce et généreuse. Encouragé par ses amis, Astolfo fait un pas courageux et apprend avec joie qu’il n’est jamais trop tard pour tomber amoureux.
L'histoire n'est pas trépidante, mais Gianni est diablement attachement dans son costume d'anti-héros et tout cela fleure bien l'Italie et ses "particularités " ( sociales à culinaires).
Un film qui fait du bien, c'est pas mal au coeur d'un été canilaire !
Joli film plein de délicatesse. Astolfo s'est fait spolier une partie de son patrimoine par les notabilités de son village mais il découvre le bonheur grâce à sa rencontre avec Stefania, une femme de son âge qui le bouleverse et le rend euphorique. Les personnages de marginaux qu'il héberge vivent gentiment à ses crochets mais ils lui apportent en échange chaleur humaine et services non négligeables (l'un d'eux, fin cuisinier, prépare les repas). Générosité, hymne à la vie, ce film fait du bien sans sombrer dans un optimisme béat : le maire et le curé qui se sont appropriés une partie des biens d'Astolfo sont des êtres bien peu sympathiques, les enfants de Stefania, qui exploitent leur mère - ils lui demandent constamment de garder les enfants, souvent au détriment de sa vie personnelle - voient d'un mauvais oeil les relations de la vieille dame avec un homme sans le sou, qu'ils soupçonnent d'être intéressé. Mais l'amour l'emporte sur la mesquinerie. Très agréable divertissement qui, malgré sa légèreté, traite de beaucoup de sujets de société.
Une comédie italienne telle qu’on les aime plus le plaisir de retrouver Stephania Sandrelli ainsi que Gianni di Gregorio dont le déjeuner du 15 août nous avait ravi
Un joli petit film comme d'habitude avec Gianni di Gregorio. Des personnages attachants, de l'humour, un mini pan de vie. On passe un très agréable moment, on a même presque envie d'une suite ! Ce film pourrait tout aussi bien se dérouler dans les années 80 seuls les smartphones nous indiquent le temps présent. Regard acerbe sur l'administration curiale et municipale ! Les carabiniers sont épargnés !
Un film sympatoche mais sans plus. L histoire se déroule sans grand relief. A un moment un couplé âgé regarde avec nostalgie un classique de la comédie italienne avec Vitorio de Sica. Effectivement cette grande époque du cinéma italien est révolue et ce film ne contribue pas à sa resurection.
À intervalles réguliers, Gianni di Gregorio qui en 2008avait fait souffler un vent d’air frais sur le cinéma italien avec « Le déjeuner du 15 août », une chronique douce-amère sur les déboires d’un vieux célibataire romain vivant au crochet de sa mère, donne des nouvelles de son anti-héros incarné par lui-même qu’il propose au spectateur de suivre au fur et à mesure que celui-ci entre dans le troisième âge. Désormais âgé de 73 ans, Gianni apprend que sa propriétaire lui donne congé. Un peu désemparé, Gianni conserve tout de même de la ressource. Il se souvient que sa famille possède une vaste demeure à Artena dans l’arrière-pays de Rome. Il part donc sur les traces de son passé. Un squatter, ancien camarade d’enfance, est installé depuis six ans dans sa maison avec deux amis qui viennent très souvent lui rendre visite. Qu’à cela ne tienne ! Gianni aime la compagnie. Cerise sur le gâteau, lui est présentée une charmante veuve interprétée par Stefania Sandrelli. Que demande le peuple ! L’ensemble est filmé avec délicatesse et une certaine malice par Di Gregorio qui semble nous dire que passer un certain âge se laisser porter par les événements peu avoir du bon. Le plaisir et même l’amour est toujours possible si l’on consent à accepter soi-même sa condition. Gianni le timoré y parvenant, chacun peut s’inspirer de lui.
Ça ressemble à du cinéma italien des années 60. Des beaux paysages, un village magnifique pour cette histoire classique du type qui revient chez lui longtemps après. Il manquait juste une bagarre entre le maire et le curé , et nous étions chez Don Camilo !