Mon compte
    Fièvre Méditerranéenne
    Note moyenne
    3,3
    129 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Fièvre Méditerranéenne ?

    17 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    4 critiques
    3
    8 critiques
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2022
    Des cinéastes palestiniens, l'on attend forcément des prises de position fortes sur la situation vécue et subie par leurs compatriotes, quel que soit le territoire où ils vivent en Israël. Cet aspect est évidemment bien présent dans Fièvre méditerranéennes, et bien marqué dans une poignée de scènes, mais il ne constitue pas le pivot d'un film qui manie avec une certaine dextérité l'art de la comédie douce-amère, qui peut se faire noire, à l'occasion. Ses deux personnages principaux, nouveaux voisins, sont peu ou prou des hommes au foyer, que rien ne semble rapprocher si ce n'est que l'avis de dépression qui s'est abattu sur l'un des deux, écrivain potentiel mais stérile, et les activités douteuses du second, vont changer la donne, au fil d'un scénario suffisamment ingénieux pour ne pas dévoiler ses batteries d'emblée et riche de surprises jusqu'à son dénouement. Film sur la fragilité masculine (réalisé par une femme), Fièvre méditerranéenne excelle dans un humour pince-sans-rire et parfois absurde, un peu comme d'être aujourd'hui un Arabe dans une ville comme Haïfa (chassez le naturel du contexte politique, il revient au galop). Sans chercher à tout prix à rendre ses personnages sympathiques, la réalisatrice, Maja Haj leur confère une vulnérabilité et une humanité touchantes, tout au long d'une histoire grave et triste, sur le fond, qu'elle transcende par une fantaisie mélancolique presque constante.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Quand on cherche à devenir écrivain, la recherche du thème de son premier roman et celle d’informations en relation avec ce thème peuvent devenir une obsession. Walid n’échappe pas à ce trait de caractère : Walid est un arabe israélien dépressif qui habite à Haïfa, il est marié, il a 2 enfants, une fille et un garçon et, malgré l’inimitié qu’il porte au début à Jalal, le nouveau voisin de la famille, un homme désagréable et particulièrement sans gêne, il ne va pas tarder à en faire son ami, persuadé que Jalal est à même de lui fournir des informations importantes pour l’écriture de son premier roman, ne serait-ce que parce qu’il a toutes les caractéristiques du petit escroc minable. Une grande proximité va s’établir entre Walid et Jalal, une proximité qui va les mener très loin, spoiler: Walid allant jusqu’à demander à Jalal de lui fournir un tueur pour tuer quelqu’un. Mais pour tuer qui
    ? Maha Haj est la première à reconnaitre qu’elle n’a pas vraiment eu besoin d’informations extérieures pour « construire » le personnage de Walid : consciente d’être elle-même profondément mélancolique, elle affirme connaitre intimement sa personnalité et son caractère, même si, sur de nombreux points, elle et lui sont quand même différents. Face à Walid, Maha Haj a installé Jalal, son contraire : un petit voyou qui a tendance à toujours voir les choses du bon côté, même quand il doit de l’argent à des truands. Un film sur la relation entre deux personnages que tout oppose : on n’est pas très loin du genre que les américains appellent les « buddy movies », un genre dont le français Francis Veber a fait sa spécialité. Sauf qu’on est en Israël, et que la situation des palestiniens de nationalité israélienne ajoute beaucoup de tragique aux aspects comiques que ne manque pas de générer la relation entre Walid et Jalal.
    Christoblog
    Christoblog

    839 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Après son premier film très remarqué, Personal affairs, la réalisatrice israélienne Maha Haj revient avec un nouvel opus qui présente en gros les mêmes qualités : une grande subtilité dans la description des relations humaines et un scénario malin qui tient en haleine.

    Nous suivons ici un Palestinien dépressif qui sympathise avec son voisin, escroc à la petite semaine. Leur rencontre possède tous les atouts du buddy movie traditionnel : couple mal assorti, caractères et backgrounds opposés, convergence momentanée d'intérêt.

    Après une première partie amusante, on pourrait penser que le film n'est qu'anecdotique. Mais il nous entraîne dans sa deuxième partie vers une issue tragique et grinçante tout à fait insoupçonnée, et assez émouvante. Comme dans son premier film, la réalisatrice n'aborde pas frontalement les sujets politiques de son pays, mais les donne à sentir de façon indirecte.

    La mise en scène est d'une grande beauté, et l'interprétation parfaite. Un des intérêts du film est aussi qu'il dessine un tableau saisissant de ce qu'est la dépression sous tous ses aspects : "J'hésite entre me servir une tasse de thé et me pendre" dit un des personnages, citant Tchékov. Rarement un film aura aussi bien réussi à faire ressentir le désarroi d'un dépressif.

    Fièvre méditerranéenne est à découvrir, et à ne surtout pas rater pour les fans de cinéma israélien, ce qui est mon cas.
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2023
    Quand on se demande où vont ces deux hommes , voisins de palier, et à l’origine bien différents, on n’imagine pas qu’ils vont en Palestine depuis Haïfa où ils vivent . C’est la vision allégorique que nous donne la réalisatrice en décrivant leur itinéraire si particulier, l’un romancier en panne de romans, l’autre voyou à la petite semaine. En faisant copain-copain, ils pensent pouvoir s’aider mutuellement mais l’humeur est capricieuse, et le destin, contrariant. Maha Jah ne cesse de nous entortiller dans des histoires incongrues, incertaines, les protagonistes jouant tour à tour au chat et à la souris. Dans un film de gangsters , à ne pas confondre avec un film policier. Sa direction d’acteurs assez particulière le confirme. Jamais là où on les attend, ou alors dans des positions morales très inconfortables . Leur humour à claire-voie et leur dérision tout aussi ténue s’estompent pour un drame qui tarde à se déclarer.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    364 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2023
    Primé à Cannes 2022, ce film aborde la dépression d'une façon assez originale. Walid se laisse glisser lentement, délaissant son métier d'écrivain, et ce, malgré le soutien de sa famille et les séquences de psychanalyse. Quand ion nouveau voisin quelque peu exubérant, il est loin de se douter que ce dernier va changer le cours de sa vie. Le cinéaste, Maha Haj, aime se définir comme un mélancolique et cela transpire dans ses personnages. Néanmoins, il n'oublie pas d'agrémenter cette oeuvre de dialogues savoureux avec un humour pince-sans- rire. La situation politique en Palestine s'immisce parfois dans les débats mais Maha Haj signe un film assez savoureux qui pèche un peu sur la fin.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    151 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Fièvre Méditerranéenne pose des questions intéressantes sur la vie et la volonté d'y mettre fin, le tout localisé dans une ville côtière d'Israël. Le film a un bon rythme mais est grévé par une fin discutable, à laquelle je n'ai pas beaucoup adhéré.
    HASTENEP
    HASTENEP

    12 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Jolie surprise que ce film. Un scénario intéressant et humain , une belle histoire d'amitié . Quelques touches d'humour malgré la dépression de l'un des personnages .
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    La crise existentielle d'un Palestinien dépressif qui se lie d'amitié avec son nouveau voisin que tout oppose, avec comme toile de fond le reflet de la difficulté de la communauté arabe palestinienne à vivre en Israël. Une chronique tragi-comique plaisante sans plus, desservie par une mise en scène d’une grande pauvreté. 2,75
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Walid, la quarantaine, vit à Haifa avec sa femme, infirmière, sa fille et son fils, affligé de maux de ventre récurrents qu’une docteure russe croit pouvoir imputer à la fièvre méditerranéenne. Il a quitté la banque qui l’employait pour se mettre à écrire, mais est victime du syndrome de la page blanche qui le plonge dans une profonde dépression. L’arrivée d’un bruyant voisin, Jalal, qui vit de louches combines, va peut-être l’en guérir. Walid en effet souhaite écrire un livre sur la pègre.

    "Fièvre méditerranéenne" est le deuxième film de la réalisatrice palestinienne Maha Haj, qui s’était fait connaître à Cannes en 2016 avec son premier, "Personal Affairs". "Fièvre méditerranéenne" a encore eu le privilège d’une sélection à Cannes en 2022 dans la section "Un certain regard" dont il a remporté le prix du meilleur scénario.

    "Fièvre méditerranéenne" est un film déconcertant. Il se caractérise par un humour noir qu’on retrouve, à plus ou moins large dose, dans bon nombre de films palestiniens : ceux d’Elia Suleiman bien sûr ("Intervention divine", "Le Temps qui reste"), mais ceux aussi d’Eran Kolirin ("Et il y eut un matin"), de Tarzan et Arab Nasser ("Dégradé", "Gaza mon amour"), d’Ameen Nayfeh ("200 mètres") ou d’Annemarie Jacir ("Wajib"). Comme si cet humour noir était la seule arme dont disposait le cinéma palestinien pour décrire la vie des ressortissants de ce pays sans État auxquels est refusée une impossible normalité.
    Sans être ouvertement politique, "Fièvre méditerranéenne" interroge la difficulté d’être arabe en Israël. C’est un film sur la rencontre de deux hommes que tout oppose – autant Walid est ténébreux autant Jalal est débordant de vie – et qui vont bientôt être inséparables.

    Mais "Fièvre méditerranéenne" est avant tout un film sur la dépression chronique, ce trou noir dans lequel, contre toute logique, un être humain qui a toutes les raisons d’être heureux (et Walid les a) peut sombrer. Son principal défaut est sa lenteur. "Fièvre méditerranéenne" s’allonge sur près de deux heures et ne contient pas assez de substance pour justifier une telle durée.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 404 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Fièvre Méditerranéenne est un film de voisinage traité avec un subtil humour mais qui cache dépressions et tragédies.
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Un film a mi chemin entre drame et comédie, sur l’amitié de 2 voisins arabes en israel, l’un étant dépressif suicidaire, et l’autre un voyou plutôt sympathique.
    C’est plutôt bien joué, et ca démarre assez bien, mais la seconde moitié du film convainc beaucoup moins avec quelques longueurs et un certain ennui qui s’installe.
    Moyen au final avec le sentiment qu’il ne manquait pas grand chose pour ce soit beaucoup plus abouti.
    laurent aroles
    laurent aroles

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Excellent film, bien rythmé et sur un sujet assez original qui justifie sa reconnaissance à Cannes.
    On se laisse mener par ces deux loosers aux vies chaotiques. Tout est sérieux mais jamais lourd les traits d’humour
    tombent toujours à point nommé.
    L’interprétation est magistrale et on a terriblement envie de devenir les copains de ces deux hommes, tant il y de l’humanité et des valeurs en eux.
    Le sujet des palestiniens est certes évoqué, mais très justement placé dans le quotidien et sans prosélytisme mais avec des éléments factuels extrêmement parlants.
    Tourné par une femme qui ne leur donne pas la meilleure place dans ce film, la direction des deux protagonistes masculins est parfaite. Pas de jugement, pas de parti pris mais tout est dit avec beaucoup de finesse et l’on croit totalement à ces personnages.
    Vraiment un bon moment avec de l’émotion même si on aurait souhaité un autre dénouement
    LeMarly
    LeMarly

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Tres belle peinture de deux personnalités différentes, mises en lumière par une réalisation qui sait prendre le temps de capter l émotion. Seulement 3 étoiles cependant car la chute du film m a semble bâclée.
    annemunch
    annemunch

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Comédie noire, racontant la Palestine et la difficulté d'y construire une existence. Au delà de la Palestine même, une belle peinture de la dépression, sans pathos.
    Mish S
    Mish S

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2022
    Excellent sur le blues des palestiniens citoyens d'israel . Filmé à Haïfa très belle ville que l'on découvre par le regard de ses premiers habitants . Ceux qui ont pu rester du moins et vivent coincés entre deux réalités insupportables
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top