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    Chevalier Noir
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    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2023
    Emad Aleebrahim Dehkordi a été diplômé et vit en France mais n'a pas pour autant perdu le sens des réalités iraniennes, comme il le démontre dans Chevalier noir. Cette connaissance des lieux et de son évolution sociale et économique lui permet d'exclure toute connotation "exotique" à son premier long-métrage, Chevalier noir, qui s'inspire d'une histoire réelle que lui a raconté sa mère. S'il s'agit d'un film noir, et souvent nocturne, on y décèle aussi d'autres influences, celle des contes persans, notamment, marquées par une symbolique très forte autour de la moto du chevalier noir. Autour de deux frères aux tempéraments opposés mais très liés, les personnages secondaires, apportent de l'eau au moulin de l'intrigue, traçant une cartographie précise de la jeune génération du pays, entre ceux qui l'ont quitté, ceux qui vivent au jour le jour et ceux qui font partie de la bourgeoisie dorée, festive, artificielle et égocentrique. Tout ce petit monde hante Téhéran, ville tentaculaire, en perpétuel mouvement, que l'on a rarement filmé de cette manière claustrophobe, parée de mille lumières au loin et quasi déserte dans ses rues (Chevalier noir a été tourné au plus fort du Covid). spoiler: D'où l'atmosphère étrange qui se dégage de cette œuvre qui semble s'acheminer vers une tragédie annoncée, sauf que le réalisateur, très en empathie avec ses deux héros fraternels, s'octroie la possibilité de conclure différemment.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2023
    Iman et Payar sont deux frères, deux jeunes adultes qui vivent avec leur père dans la partie nord de Téhéran. Leur mère est décédée quelque temps auparavant, leur père est un ancien opiomane que la mort de sa femme a plongé dans la dépression et qui est perdu dans la gestion des médicaments qu’il doit prendre. Le personnage évoqué par le titre français du film, c’est Iman, l’aîné des deux frères, un « chevalier noir » qui enfourche régulièrement sa moto pour fournir en drogue une certaine jeunesse dorée de Téhéran, une activité plutôt lucrative mais pouvant se révéler dangereuse, une activité qui lui a permis d’être appelé « King » par ses clients et qui lui a ouvert la porte des fêtes de la jeune bourgeoisie iranienne. Son comportement indispose particulièrement son père et les relations qu’ils entretiennent sont extrêmement tendues. Payar est très différent d’Iman : pas intéressé par les fêtes auxquelles son frère l’invite régulièrement, il se dépense en pratiquant le muay-thaï, sport connu chez nous sous l’appellation de boxe thaïlandaise, et il se sent attiré par Hanna, une ancienne camarade de classe venue passer ses vacances à Téhéran, elle qui vit à Paris, elle qui est divorcée, elle dont Pauli-Illia, son fils de 6 ans, parle parfaitement le français. Si les deux frères ont peu d’atomes crochus, ils ont quand même une volonté commune, celle de conserver les terres familiales que leur mère n’avait pas encore vendues avant son décès, des terres qu’elle leur a léguées et qui ont pour eux une grande importance sentimentale, des terres que convoite un oncle sans scrupule en cheville avec un promoteur.
    La traduction en français de "The tale of Shemroon", le titre international du film, donne une indication plus précise que le titre français, "Chevalier noir", de ce que le réalisateur a voulu réaliser : le conte de Shemroon, du nom du quartier où se déroule l’action, un quartier situé sur une hauteur au nord de Téhéran. S’inspirant d’une histoire vraie, une histoire de vengeance ratée qui s’était déroulée dans ce quartier et que sa mère lui avait raconté alors qu’il avait déjà élu domicile à Paris, Emad Aleebrahim Dehkordi dit avoir choisi, pour son premier long-métrage, de « raconter une histoire contemporaine, ultra-réelle, avec les codes narratifs du conte persan ». Il faut donc voir dans les deux frères des chevaliers qui doivent défendre le territoire que leur mère leur a légué, voir dans la moto leur destrier et voir dans Shemroon, ce quartier qui domine Téhéran, une sorte de château-fort. Cela dit, Chevalier noir apparait moins comme étant un véritable conte qu’un film réaliste, tourné en plans-séquence relativement courts, même si apparaissent de temps en temps des phénomènes lourds de symboles et qui rapprochent le film du fantastique, tel l’oiseau qui cause un accident de moto à Iman et qui le hante au point de devenir pour lui un objet de cauchemar. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-chevalier-noir/
    Corinne76100
    Corinne76100

    50 abonnés 308 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2023
    Très bon film iranien, qui dépeint une nouvelle face de la civilisation iranienne (enfin pour moi): le milieu de la nuit, des fêtes et du trafic et consommation de drogues. Le film aurait pu être plus abouti. La fin est assez maladroite, dommage.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2023
    Il y a en même temps, dans Chevalier noir, des airs de déjà-vu et quelque chose de tout à fait rafraîchissant.
    Côté « réchauffé » : le scénario, qui ne se démarque pas par son originalité. L’ascension d’un dealer, le destin croisé de deux frères ou spoiler: le trop attendu retournement final
    ont déjà été vus dans de nombreux films, parfois des classiques. Pour donner de l’épaisseur à son récit, le cinéaste a bien tenté de jouer de symboliques particulières mais n’a pas réussi, selon moi, à en tirer leurs potentialités, la faute à un manque de clarté sur le sens qu’il faut leur prêter.
    Le titre, tout d’abord. J’ai été assez surpris de me rendre compte, après visionnage, que celui-ci faisait à priori référence à une figure de la littérature médiévale. Chevalier qui n’a prêté allégeance à personne pour se vendre au plus offrant, sans bannière donc et tout auréolé de noir, celui-ci fait figure héros solitaire et romantique, évoluant en marge d’une société qu’il rejette. Pour un film iranien, qui entend de plus montrer dans quel état est la jeunesse téhéranaise, j’ai trouvé la référence assez déstabilisante. Je m’attendais personnellement à ce que cette couleur noire évoque l’obscurantisme - dans un pays toujours très marqué par la révolution islamique de 1979.
    Le vautour, ensuite. Je n’ai pas bien compris la raison du choix de cet animal, qui apparaît de manière assez surnaturelle à l’intérieur du film. J’ai lu que, chez les Zoroastriens, les morts étaient non pas enterrés mais laissés à l’air libre dans des « tours du silence » où ils étaient souvent la proie des vautours - pour une putréfaction « en hauteur ». Fallait-il voir dans ce vautour, une symbolique mystique ? Je crains que non, car même si l’on parle parfois de malédiction, aucun autre élément du film ne vient étayer une quelconque dimension spirituelle aux actes de Iman, le personnage principal. Pire, je crains que ce vautour ait une signification plus moderne et bassement manichéenne : pour survivre, Iman se ferait vautour afin de se nourrir de la mort causée par la drogue. Sur un thème identique, la métaphore animale de Un prophète (Jacques Audiard, 2009), dans cette fameuse scène de l’accident de voiture, fonctionne beaucoup mieux (et le titre du film, pour le coup, est tout à fait univoque).
    Sur l’aspect politique du film en revanche, si l’on peut penser que celui-ci n’est pas suffisamment prégnant (rappelons que les cinéastes iraniens ont la lourde tâche de devoir composer avec la censure), il est pourtant bien présent. Par l’intermédiaire du personnage de Hanna, qui a quitté l’Iran dans l’espoir de trouver un avenir meilleur, et peut-être plus encore par le biais de sa mère qui lui rappelle sans arrêt sa condition de femme iranienne – et les nombreux diktats qui vont avec : se couvrir, ne pas conduire, ne pas sortir seule… Le chômage est également évoqué à de nombreuses reprises et explique le passage dans la délinquance de Iman. L’épilogue va peut-être aussi dans le sens d’un message politique. spoiler: C’est une véritable leçon de morale que donne le cinéaste à Iman. Celui-ci renonce donc à devenir dealer et va vendre les terres de sa mère pour renflouer les comptes de la famille. Encore de l’argent facile ? Et si c’était une manière de mettre la corruption immobilière au même niveau que le trafic de drogue ?
    C’est une interprétation bien sûr.
    Enfin, ce qui constitue selon moi la grande qualité du film : sa mise en scène, véritable caméra embarquée dans la nuit de Téhéran. Le cinéaste alterne brillamment les points de vue entre celui de Iman, dont le visage émacié est de tous les plans, et celui qui donne à voir une jeunesse iranienne sacrifiée (maudite ?) sur l’autel de la drogue. L’énergie remarquable de Chevalier noir, c’est celle de ces jeunes qui veulent s’en sortir envers et contre tout, au milieu de la nuit qui les entoure, celle de la dictature et de la misère. Une nuit qui infuse superbement l’imagerie de ce film, rendant plus belles encore les aurores qui suivent les soirées à s’oublier dans les excès de la drogue. Un contrepoint rafraîchissant au récent La Loi de Téhéran (Saeed Roustaee, 2021), sur le même thème mais au point de vue plus policier.
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2023
    "Chevalier noir" raconte, à Téhéran, de nos jours, la vie de deux frères aussi dissemblables que possible, qui vivent après la mort de leur mère, avec leur père, un héroïnomane à bout de souffle, dans une maison décatie sur les hauteurs de la ville.
    L’aîné, Iman, est un dealer dont les trafics et la cavalerie qui les financent sont de plus en plus périlleux. Le cadet, Payar, un champion de boxe thaï qui débute peut-être une histoire d’amour avec Hanna, une voisine fraîchement divorcée, revenue de France avec un fils, est plus placide.

    Le cinéma iranien ne cesse de nous surprendre, qui nous expédie à flux régulier des pépites, souvent noires. Parmi elles, "La Loi de Téhéran", une plongée asphyxiante dans le monde des trafiquants de drogue et dans celui des policiers qui les traquent, avait connu, en 2021, un succès mérité. "Juste une nuit" nous faisait partager l’angoisse en temps réel d’une mère célibataire condamnée à cacher à ses parents de passage à Téhéran l’existence de son nouveau-né conçu hors mariage. "Leila et ses frères" dressait le portrait d’une bruyante fratrie tutoyant les limites de la légalité pour réussir en affaires. "Les Nuits de Mashhad" menait l’enquête sur les assassinats de plusieurs prostituées par un tueur en série. "Les Enfants du soleil" avait pour cadre une école de quartier et pour héros une bande d’enfants abandonnés à eux-mêmes à la recherche d’un trésor. La liste pourrait s’allonger presqu’indéfiniment : "Marché noir", "Le Pardon", "Le diable n’existe pas", "Un héros", etc.

    Le défaut de "Chevalier noir" est de se noyer dans cette masse où la compétition est rude : j’avais donné à chacun de ces films, secs comme un nerf de boeuf, tendus comme un arc, bercés par la sublime musique du farsi à laquelle je ne résiste pas, deux ou trois étoiles.

    Pourtant il a de sacrés qualités.
    La principale est son écriture. La tension ne se relâche jamais alors que le scénario n’est pas construit autour d’un événement unique mais donne l’impression de raconter une tranche de la vie d’Iman et de Payar, filmée sur le vif. Ce choix était casse-gueule. Difficile de résumer le film d’une phrase, difficile même d’en désigner le héros : Iman ? Payar ? les deux ?
    Tourné en Iran, sans doute en jouant à cache-cache avec la censure, "Chevalier noir" n’est pas tendre avec le régime des mollahs dans le tableau apocalyptique qu’il fait des dessous de la société iranienne composée, à l’en croire, de riches dépravés et de pauvres drogués. On ne verra jamais la police ni aucun corps constitué ; mais pourtant, peut-être parce que le spectateur occidental projette ses préjugés, il sent la pression omniprésente de l’autorité et redoute à chaque instant qu’elle n’impose sa loi, aussi arbitraire soit-elle.

    Chronique sociale, charge politique, thriller, tragédie grecque, "Chevalier noir" emprunte à plusieurs genres et laisse jusqu’à sa conclusion faussement apaisée, un goût amer.
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2023
    Excellente réalisation, très bons acteurs. Plusieurs plans séquences et scènes magnifiquement filmés et jouées. Même si ça tarde à vraiment s'enclencher, le scenario et pas mal du tout et la tension arrive progressivement dans la deuxième partie. Étonnant que la censure ait laissé montrer cette image transgressive d'une partie de la jeunesse iranienne. Vu l'actualité de la fin de l'année 2022, c'est plutôt surprenant. En tous les cas, bravo ! Pour un 1er film, ça promet. Hâte de voir le prochain.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2023
    Le film iranien "Le chevalier noir" explore encore une fois les failles de cette société écartelée entre rigorisme religieux et attirance pour l'occident.

    Iman et son jeune frère Payar vivent avec leur père dans un quartier du nord de Téhéran. Leur mère est décédée quelque temps auparavant, leur père est un ancien opiomane que la mort de sa femme a plongé dans la dépression et qui est perdu dans la gestion des médicaments qu’il doit prendre.

    Le personnage évoqué par le titre français du film, c’est Iman, l’aîné des deux frères, un « chevalier noir » qui enfourche régulièrement sa moto pour fournir en drogue une certaine jeunesse dorée de Téhéran.

    Le film alterne les scènes à hauteur de moto dans les rues de Téhéran avec des séquences plus contemplatives.

    On retrouve dans ce film tous les ingrédients déjà croisés dans le cinéma iranienne. Les petites traffics pour arriver à sortir la tête de la misère, les jalousies familiales...
    Etoso
    Etoso

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2023
    le film se réveille au bout d'une heure, c'est long, très long, j'ai failli quitter la salle, je suis resté parce que c'était un film iranien et que je n'en vois pas souvent. Le tournage en caméra épaule, censé être plus réaliste, et très désagréable à visionner
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Avec un scénario très classique sans grande originalité, Chevalier Noir souffre d'un gros manque de rythme qui ne permet pas donner de l'intérêt à l'histoire
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2023
    L'Iran on la connaît par les mollahs et par les femmes qui se battent contre la police des mœurs mais c'est aussi une jeunesse qui comme dans d'autre partie du monde fait la fête au son de la techno et des drogues récréatives. Le réalisateur a fait ses classes dans une école d'art réputée et son film est graphiquement très réussi, notamment lorsqu'il s'emploi à illustrer la vitesse de cette jeunesse. Après dans son déroulement il n'est guère surprenant si ce n'est par son relatif "exotisme"
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Il y a du Ashgar Farhadi dans ce film : dans la façon de filmer, de suivre ses protagonistes en faisant oublier la caméra et dans l'approche sociale qui sous-tend une critique politique.
    Tout en intelligence, la réalisation d'Emad Aleebrahim-Dekhordi permet au spectateur de partager le quotidien d'une jeunesse iranienne, entre insouciance, amour, responsabilité et frustration, avec en filigrane le trafic de drogue qui gangrène la société des mollahs.
    Mais on reste frustré lorsque le film s'achève. Alors qu'Ashgar Farhadi part de situations simples - en apparence - pour en révéler progressivement la complexité, en montrant que la vérité diffère selon les points de vue, Emad Aleebrahim-Dekhordi suit presque le chemin inverse, en filmant une galerie de personnages dont les vies se croisent mais sans le moindre aboutissement. La rupture ne se ressent que dans la dernière scène. Certes, le spectateur garde dès lors sa liberté d'interpréter et d'imaginer mais il en résulte une grande frustration. Et après ?...
    Roub E.
    Roub E.

    984 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Le cinéma Iranien récent est vigoureux, ce « chevalier noir » est une sacré réussite. Tragédie moderne sur deux frères dans un pays plein de paradoxes, il bénéficie d une mise en scène parfaitement maîtrisée et inventive et d une grande qualité d écriture. J ai été de suite captivé par leur histoires et leurs diverses mésaventures. Une recherche de cinéma vérité mais qui n oublie pas de faire de belles images.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Un polar noir et nerveux mais inabouti qui livre un portrait saisissant de la jeunesse iranienne à travers le destin croisé de deux frères.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Ce "petit" film iranien met en scène deux frères, Iman et Payar, vivant sous le même toit avec un père malade et une mère récemment décédée. Iman, l'aîné, mène une vie dissolue entre consommation et revente de stupéfiants, tandis que Payar s'accomplit dans le sport et renoue avec une amie d'enfance issue de la bourgeoisie. "Chevalier Noir" met du temps à imposer son rythme, se contentant de montrer les errances nocturnes de l'aîné au volant de sa moto. spoiler: Heureusement, la dernière demi-heure va crescendo pour donner du sel à ce polar sombre avec comme toile de fond le capitalisme ambiant de la société iranienne
    . L'occasion de découvrir un nouveau réalisateur iranien prometteur, Emad Aleebrahim Dehkordi.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    25 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2024
    Bien réalisé. Donne une idée probablement juste de cette jeunesse dorée en Iran. Mais les personnages m'ont semblé présenter peu d'intérêt ce qui enlève route émotion.
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