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Votre avis sur Nayola ?
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Une fois assimilé le parti-pris artistique de ces personnages aux traits géométriques et aux formes déstructurées et de ces décors pastels qui dévoilent une sensibilité troublante, et dont on finit par être totalement convaincu, ‘Nayola’ se présente comme le récit croisé de trois générations de femmes, qui épouse l’histoire de l’Angola, pays d’Afrique australe qui ne s’est sorti de vingt cinq ans de guerre civile sanglante que pour sombrer dans un régime autoritaire et corrompu. Le segment qui se déroule dans les années 90, avec l’histoire de Nayola qui traverse le pays ravagé à la recherche de son mari, est en animation traditionnelle. Pour le segment plus moderne, le numérique est employé pour figurer la jeune Yara, révoltée contre la société et cherchant vainement à en apprendre plus sur ses parents disparus au cours du conflit. Au-dessus, la figure tutélaire de la grand-mère, qui a espéré, qui a rêvé d’un monde autre, et qui est revenue de tout ça depuis longtemps. Ce n’est pas la seule différence entre les deux époques, le passé accumulant les paysages bariolés et les couleurs chaudes, le présent se déroulant majoritairement dans l’intimité obscure d’un appartement. Surtout, si le segment moderne est mémoriel, politique et philosophique, l’odyssée de la mère passe de la réalité crue d’un conflit fratricide à l’onirisme et à la magie africaine. Si on a parfois du mal à comprendre où ‘Nayola’ veut en arriver, en dehors du fait qu’il ramène sur le devant de la scène une guerre que tout le monde a oubliée, on ne peut pas nier que, artistiquement et thématiquement, on est quand même assez fasciné par le résultat.
Yves G.
En pleine guerre civile, en Angola, en 1995, Nayola cherche sur la ligne de front son mari disparu. Sa fille, Yara, grandira à Luanda sans connaître ses parents. Poursuivie par la police pour les chansons de rap séditieuses qu’elle interprète et fait circuler sous le manteau, elle se réfugie chez sa grand-mère et y est confrontée, en 2011, à un mystérieux voleur caché derrière un masque de chacal.
L’Angola est une ancienne colonie lusophone sur le territoire de laquelle Etats-Unis et URSS menèrent une longue guerre par procuration qui laissa le pays exsangue. Les occasions sont rares d’en entendre parler ou de voir des films qui lui sont consacrés. Sur ce blog, depuis plus de huit ans, je n’en ai guère évoqué que deux : "Lettres de la guerre", les souvenirs de l’écrivain portugais Antonio Lobos Antunes qui y fut expédié comme médecin militaire, et "Another Day of Life", d’autres carnets de guerre, ceux du journaliste polonais Ryszard Kapuściński.
Comme "Nayola", "Another Day of Life" était un film d’animation. C’est la preuve de la vitalité du genre, qui n’est depuis longtemps plus réservé à un public enfantin, mais s’ouvre aux adultes pour leur raconter, avec une liberté poétique qu’une caméra n’autoriserait pas, toute une palette de sujets.
Il y a quelques mois à peine, un autre film d’animation pour adultes, "Unicorn Wars", racontait la noirceur de la guerre. "Nayola", film tous publics, n’est pas aussi macabre. C’est d’ailleurs un peu son défaut. Son statut est incertain : documentaire historique sur la douloureuse décolonisation de l’Angola ? drame familial sur une mère et une fille séparées l’une de l’autre ? film poétique qui s’autorise quelques séquences oniriques – et d’ailleurs esthétiquement envoûtantes ?
"Nayola" souffre d’une faiblesse de scénario. Les deux fils de l’histoire qu’il tresse ne se nouent pas.. On ne comprend pas ce qu’il advient de Nayola en 1995 et si elle parvient ou non à retrouver son mari. On ne comprend pas plus les motifs qui conduisent ce mystérieux homme masqué à retrouver Yara en 2011 et son comportement quand la police débarque.
Aussi grand que fut mon enthousiasme à sortir des sentiers battus pour aller voir ce film d’animation sur un sujet hors normes, qui plus est au Luminor, une salle parisienne menacée de fermeture, mes préjugés favorables se sont fracassés sur son inanité.
L’Angola est une ancienne colonie lusophone sur le territoire de laquelle Etats-Unis et URSS menèrent une longue guerre par procuration qui laissa le pays exsangue. Les occasions sont rares d’en entendre parler ou de voir des films qui lui sont consacrés. Sur ce blog, depuis plus de huit ans, je n’en ai guère évoqué que deux : "Lettres de la guerre", les souvenirs de l’écrivain portugais Antonio Lobos Antunes qui y fut expédié comme médecin militaire, et "Another Day of Life", d’autres carnets de guerre, ceux du journaliste polonais Ryszard Kapuściński.
Comme "Nayola", "Another Day of Life" était un film d’animation. C’est la preuve de la vitalité du genre, qui n’est depuis longtemps plus réservé à un public enfantin, mais s’ouvre aux adultes pour leur raconter, avec une liberté poétique qu’une caméra n’autoriserait pas, toute une palette de sujets.
Il y a quelques mois à peine, un autre film d’animation pour adultes, "Unicorn Wars", racontait la noirceur de la guerre. "Nayola", film tous publics, n’est pas aussi macabre. C’est d’ailleurs un peu son défaut. Son statut est incertain : documentaire historique sur la douloureuse décolonisation de l’Angola ? drame familial sur une mère et une fille séparées l’une de l’autre ? film poétique qui s’autorise quelques séquences oniriques – et d’ailleurs esthétiquement envoûtantes ?
"Nayola" souffre d’une faiblesse de scénario. Les deux fils de l’histoire qu’il tresse ne se nouent pas.. On ne comprend pas ce qu’il advient de Nayola en 1995 et si elle parvient ou non à retrouver son mari. On ne comprend pas plus les motifs qui conduisent ce mystérieux homme masqué à retrouver Yara en 2011 et son comportement quand la police débarque.
Aussi grand que fut mon enthousiasme à sortir des sentiers battus pour aller voir ce film d’animation sur un sujet hors normes, qui plus est au Luminor, une salle parisienne menacée de fermeture, mes préjugés favorables se sont fracassés sur son inanité.
Un superbe film d'une grande beauté graphique et au réalisme poétique.
À voir absolument, il existe très peu de films d'animation qui parlent de la guerre d'Angola.
À voir absolument, il existe très peu de films d'animation qui parlent de la guerre d'Angola.
Un film bouleversant, magnétique, d'une incroyable beauté visuelle.
On en ressort secoué et émerveillé.
On en ressort secoué et émerveillé.
Un film beau et surprenant. La qualité du graphisme et la musique de Bonga sont incroyables. Surtout, l'histoire que raconte le film m ' a beaucoup touché. Une proposition cinématographique rare...
Le film est vraiment bien ! On ne s'ennuie vraiment pas, avec des moments très touchant qui nous apprennent un peu plus de choses sur l'Angola. Je recommande fortement!
Quel beau film! J'ai tout aimé, l'histoire, la mise en scène virtuose, l'univers graphique avec son identité forte et colorée, la bande son. Je me suis laissée complètement happer par cette quête entre réalité et onirisme. Et puis cette jeune rappeuse combattante et sans concession qui résiste à l'oppression avec ses mots, sa voix, un véritable cri du coeur. Chacune de ces 3 femmes mènent son propre combat avec ses cicatrices, son histoire. Des Images incroyables qui s'immiscent et restent en tête longtemps après. J'ai déjà envie de le revoir tellement il est riche en propositions. A découvrir absolument
Un beau voyage dans le temps et l'espace vers l'inconnu. Ce film nous permet de découvrir au travers de ces destins de femmes une partie de l'histoire tourmentée de ce pays. Les images, la musique, la dynamique nous emporte tout en nous permettant d'apprendre un peu sur cette Afrique bien souvent mystérieuse pour nous. Un morceau d'histoire de l'Angola avec 3 femmes, 3 générations, mais le même courage... Bravo et merci pour cette émotion.
J ai découvert ce film lors d 'une projection avec de nombreux scolaires . J ai été frappé par l' attention et la qualité d écoute des lycéens face à ce film hypnotique. Les images d une originalité et d une beauté incroyables restent en vous longtemps après la projection . Et que dire de la bande son et de la musique qui vous emporte...
Un film terriblement touchant que j ai déjà envie de revoir.
Un film terriblement touchant que j ai déjà envie de revoir.
Nayola est un super film d'animation que j'ai découvert par hasard. Depuis je garde en mémoire de nombreuses images marquantes de ce film et de cette histoire à couper le soufle.
Super film d'animation avec de magnifiques images. L'intrigue est tres bien menée. Je n'ai jamais vu un film d'animation aussi poignant. Je recommande ce film qui traite d'un thème peu mis en avant.
Un super film d'animation avec de très beaux dessins, qui met en avant l'impact de la guerre aussi bien sur un pays que sur une famille. L'histoire se déroule sur plusieurs générations et est vu notamment à travers le point de vue des femmes de cette famille. Je recommande +++
Ce film d’animation d’une beauté hypnotique et d’une force singulière retrace les 25 ans de la guerre d’Angola et son impact sur trois générations de femmes, la grand-mère tendre, imposante et résignée, la mère partie lutter, qui ne reviendra plus, et la fille; jeune râpeuse qui résiste à accepter son destin forgé par les cicatrices du combat.
Une poésie visuelle remplie de mysticisme et féminité, bouleversante et inoubliable, rythmé par la musique de Bonga.
Une poésie visuelle remplie de mysticisme et féminité, bouleversante et inoubliable, rythmé par la musique de Bonga.
J'ai été bouleversée par l'histoire de Nayola tant du point de vue visuel qu'émotionnel.
Une odyssée féminine et féministe, sur fond de guerre civile en Angola, animée de belle manière par le réalisateur.
Nayola est un film d'animation magnifique qui restera longtemps dans ma mémoire.
Une odyssée féminine et féministe, sur fond de guerre civile en Angola, animée de belle manière par le réalisateur.
Nayola est un film d'animation magnifique qui restera longtemps dans ma mémoire.
Nayola est une animation d'une grande beauté. On plonge en Angola avec ses couleurs, sa musique, son histoire et sa culture. Ce récit touchant de femmes marquées par la guerre civile met en lumière la force de plusieurs générations face à la violence de l'Homme. On passe du rap revendicateur aux bavures policières, de la maison familiale aux posters de grands révolutionnaires du siècle dernier à la végétation luxuriante angolaise. Nostalgique, poétique et flamboyant, Nayola est la vraie découverte de la semaine !
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