"Il ne s’agit pas, avec ce film, de faire le procès de l’homophobie mais de montrer les excès regrettables qu’entraîne l’incompréhension de certaines personnes qui se présentent comme les tenants de l’ordre moral. Ce ne sera pas un film militant mais « engagé » de façon discrète contre l’intransigeance aveugle et, je dirais, irresponsable de certains extrémistes", explique Paul Vecchiali.
Pour atténuer le propos de son film, le réalisateur a décidé de lui donner l'apparence de ce qu'il appelle un "musico-drame" : "Nous ne chercherons pas à imiter les comédies musicales américaines mais à créer une sorte de modèle inédit de « mélodrame » à la française : dans « mélo », il y a, sous-entendu, musique."