Ca faisait un bail que j’avais regardé le volet précédent, témoignage d’une ’époque où Netflix achetait ou produisant en masse des adaptations Live d’Anime célèbres (‘Death note’, ‘Bleach’,...) pour rameuter les feignasses qui, comme moi, n’ont pas la force de s’envoyer deux cent épisodes pour savoir de quoi on parle. J’en avais gardé comme unique souvenir qu’il n’existait pas de grandes différences entre ‘Full metal alchemist’ et d’autres séries du même acabit, avec un ordre de guerriers-mages - ici, des alchimistes évidemment - qui affronte des menaces variées, un protagoniste principal qui n’a pas confiance en lui mais qui se soigne, et des tonnes de lourds secrets du passé qui resurgissent à l’occasion de révélations évidentes pour tout le monde sauf pour les héros…mais au moins se déroulait-il dans un univers, à la fois Steampunk et Mitteleuropa, plutôt original et intéressant. Dernier point : cette adaptation live était, comme toutes les autres, plutôt pourrie. Enfin, pourrie…disons plutôt que le concept même d’un Anime en décors numériques mais avec de véritables acteurs force à chercher le point de conciliation entre des éléments définitivement irréconciliables : dans les Anime il y a des gimmicks - la plupart des gimmicks en fait à l’exception des combats - qui ne PEUVENT tout simplement pas fonctionner avec de vrais humains : en fait, c’est même pour ça qu’on en fait des Anime. Bref, je n’ai toujours pas la moindre idée de la partie de la série que recouvre cette séquelle mais j’ai quand même remarqué deux trucs. Tout d’abord, les effets numériques, qu’il s’agisse de décors qui s’effondrent, de pouvoirs magiques ou même de certains personnages comme Alphonse Elric sont nettement plus réussis qu’il y a cinq ans et c’est plutôt une bonne nouvelle, qu’il y ait au moins un truc auquel on puisse plus ou moins adhérer.. Deuxième point, en opposition directe avec le précédent, cinq ans sans regarder ce genre de trucs rend le jeu en surchauffe permanente des acteurs et leurs dialogues puérils encore plus compliqués à valider, même s’ils font partie intégrante de la fidélité au matériau d’origine. En tout cas, même quand on ne veut pas passer un mois entier à visionner tous les épisodes animés, même quand on ne veut pas mourir idiot, je crois qu’il vaut mieux faire l’impasse sur ce genre d’adaptations mortes-nées et pour la suite, ce sera désormais sans moi….