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traversay1
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4 870 critiques
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3,0
Publiée le 7 juillet 2022
Quand un film finlandais répond au doux titre de L'étrange histoire du coupeur de bois, l'amateur de délices nordiques, complètement givrées, pense d'abord aux romans du regretté Arto Paasilinna et, éventuellement, à l’œuvre cinématographique de Aki Kaurismäki. Cela se vérifie, en effet, dans ce premier essai de Mikko Myllylahti qui nous offre quelques sommets dans les registres loufoque et absurde. Oui, mais le film n'est pas que hilarant (de la Baltique), il a aussi la prétention de nous faire réfléchir au sens de la vie, autour d'un bûcheron momentanément sans emploi et d'un coiffeur Don Juan septentrional, entre autres personnages plus ou moins allumés. Quand le cinéaste se prend un tant soit peu pour un émule de Bergman, et se fait sérieux, le film est déjà nettement moins convaincant, certaines scènes paraissant d'ailleurs gratuites et ne menant nulle part. Peut-être que penser est plus difficile sur un tapis de neige et par des froids dignes de la Sibérie, mais quoi qu'il en soit, il est dommage que L'étrange histoire du coupeur de bois cherche un peu trop à s'élever au-dessus de la mêlée de ces films scandinaves qui parlent de désespoir avec un humour irrésistible. Sur le plan visuel, dans la création d'une atmosphère très singulière et dans l'interprétation stoïque de son personnage principal, il n'y a en revanche strictement rien à reprocher, bien au contraire, à ce conte de Noël bien frappé.
En tout cas, ce film est loin d'être une brochure touristique pour la Finlande, pays, pourtant à bien des égards merveilleux. Ici, on est assommé de saynètes bizarres, voire incompréhensibles (le disque solaire extra -terrestre, franchement...) De se fête, même si on se sent totalement immergé dans la neige et dans l'obscurité nordiques (Un excellent rendu, à cet égard), même si le fond sonore est excellent, on s'ennuie d'un bout à l'autre.
Pepe mène une vie simple et travaille comme bûcheron. Il va connaître les pires malheurs qu’on puisse imaginer : il perdra son emploi de bûcheron, sa femme le quittera, sa maison brûlera et j’en oublie (volontairement)... Vous rappelez-vous l’histoire de Job dans la bible ? C’est exactement la même chose, une fable philosophique qui pourrait être passionnante, savoir s’accommoder de ce que nous donne l’existence...
Mais le scénario distille une atmosphère surréaliste, le grotesque et l’horreur se côtoient à l'excès. Ce n'est pas ma tasse de thé, désolé d'être si décalé par rapport aux critiques dithyrambiques que j'ai lues ici.
Et surtout la mise en scène est excessivement statique, avec des longs plans fixes répétés. Pepe arbore presque tout du long un visage impassible, candide même, et les dialogues sont minimalistes. Il vaut mieux être averti pour apprécier ce film !
Au début, ça semble bien commencer. Puis le film se perd, il n'y a plus de scénario, on nage dans des scènes étranges mais c'est gratuit et cette accumulation devient insupportable...Fuyez !
Encore une scandinaverie qui n'a aucun sens pour les franco-cartésiens. N'est pas Roy Andersson qui veut : histoire sans queue ni tête, plans statiques, scènes absurdes, quelques rires pouffés, aucune émotion. Et fin en queue de poisson (qui parle).
Le cinéma finlandais nous envoie une belle brise d'air frais dans la tronche. Et c'est diablement revigorant de découvrir un réalisateur qui sort des sentiers battus. Alors certes, le vent frais pique un peu, on se demande par moment où Mikko Myllylahti veut en venir mais on vit un vrai moment de cinéma. Les plans sont souvent fixes, la mise-en-scène est lente et le propos n'est pas explicite mais ce décalage entre la froideur des relations humaines et la quête philosophique des protagonistes crée une atmosphère fascinante. Certains passages sont jubilatoires comme celles avec le gourou chanteur. Un film étonnant et atypique.
En cette époque hivernale où la neige n'est plus qu'un lointain souvenir, L'étrange Histoire du Coupeur de Bois nous plonge au coeur d'un village frappé par le froid polaire finlandais. Cette comédie absurde et surréaliste suit un coupeur de bois taciturne qui justement coupe du bois pour ses congénères, tous victimes de la neige et du froid. La neige, omniprésente, impose un univers étrange, bizarre et inquiétant. On découvre des personnages de plus en plus ridicules jusqu'à assister à une vraie critique de cette société luthériennes. Mention spéciale pour la scène du prédicateur assez jouissive ! Pour les fans de la Scandinavie, les sensibles à l'absurde, les curieux du cinéma finlandais et d'une photo élégante, L'étrange Histoire du Coupeur de Bois est une petite pépite glacée.
On se lasse vite des incohérences et des raccourcis, des situations grotesques et sans logique. Cela pourrait être parodique mais on ne sait même plus ce qui est critiqué ou abordé. On peut passer du temps à chercher des métaphores, cela n'en rendra pas le film plus intéressant. Dommage, le personnage, avec davantage de loufoquerie (ou alors beaucoup moins) aurait pu être séduisant.
Bijou finlandais primé à la Semaine de la Critique. Un Ionesco enneigé, avec une mise-en-scène aussi osée que maîtrisée, et un jeu d’acteurs époustouflant. À mourir de rire, voir et revoir.
Quelle expérience encore une fois procurée par un film nordique. Ca commence comme la description d' une vie commune sans excès de joie ni malheur. Puis un incident vuent alors enrayer la machine et le film devient alors drame social,familial flirte avec le fantasmagorique et le non sens. Bien sûr en bons nordiques les personnages réagissent peu ou prou à leurs péripéties là ou un latin hurlerait sa misère. Film qui soulève de nombreuses questions avec notamment une fin de tous les possible. des réponses, Pas là non...Du pur David lynch fait du ski.
Une série d’avanies s’accumulent sur la tête de Pepe, un placide bûcheron finlandais. La scierie qui l’emploie dépose son bilan et il n’a d’autre alternative que d’accepter les conditions de travail dégradantes de la mine qui la remplace. Sa femme le trompe et le quitte. Sa maison est détruite dans un incendie. Tuomas, son meilleur ami, pris de folie, se suicide. Et enfin son fils unique tombe sous l’emprise d’un gourou. Pourtant, malgré tous ces coups du sort, Pepe ne se départit jamais de son optimisme.
Le titre de ce film finlandais et le résumé qu’on en lit ici ou là m’avaient induit en erreur et pourraient aussi vous induire en erreur. Ils laissent augurer un film dans la veine des romans doucement ironiques et innocemment écolo de Arto Paasilinna. Mais "L’Etrange Histoire…" louche plutôt du côté de Aki Kaurismäki ou de Roy Andersson, voire de David Lynch. C’est un cinéma de l’absurde ou du non-sens qui finit même par basculer dans la fantasmagorie.
J’aurais aimé qu’il en reste à l’esprit bon enfant des meilleurs romans de Paasilinna. Car cette bascule dans le fantastique, outre qu’elle est passablement plombante, égare le spectateur qui n’y retrouve plus ses petits. Lentement, mais sûrement, "L’Etrange Histoire…." m’a semé.
Attention, OVNI cinématographique en provenance de Finlande. A l'image de son titre, ce film détonne autour de son personnage central pour le moins original. Même si certains passages sont assez savoureux, ce récit ne tient pas la longueur sur 1h 30. En effet, l'ensemble qui se veut corrosif est au final un portrait assez lisse d'un doux rêveur et de sa famille. Cette fable poétique donne un résultat assez confus.
Je me suis fait avoir par la curiosité que suscite l'affiche. En effet, le film est un ramassis de situations absurdes et de dialogues abscons. Toutes les scènes sont ennuyeuses, les effets de manches tombent à plat. Des plans fixes sans intérêt et des acteurs sans nuances stéréotypés J'ai trouvé le scénario ultra prévisible quand j'ai commencé à comprendre. Mikko Myllylahti est un nom à retenir pour ne plus jamais aller voir ses films. Catastrophique.
Si le film aspire à approcher l'absurdité comme l'ont pu faire Beckett ou Ionesco, "l'étrange histoire du coupeur de bois" sonne creux, malgré une évidente volonté de bien faire. 2 étoiles pour l'intention et parce qu'il n'est pas mauvais. Mais j'ai la sensation d'avoir perdu mon temps.