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    Il pleut dans la maison
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    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2024
    Paloma Sermon-Daï, la réalisatrice de Il pleut dans la maison, connaît bien le petit coin de Wallonie où se déroule son film. Surtout au beau milieu de l'été, caniculaire (malheureusement, on ne ressent qu'assez peu cette grande chaleur à l'écran). Un frère et une sœur se débrouillent tant bien que mal en l'absence d'une mère volatile et le long-métrage nous les montre à la fois seul(e) ou ensemble, dans une continuité de scènes impressionnistes qui ne parviennent que difficilement à passionner, eu égard à ce qu'on a pu voir dans le passé au cinéma sur le même thème. La réalisatrice, qui ne se réclame pas du cinéma social belge et qui avoue plutôt son goût pour le cinéma indépendant américain, s'appuie beaucoup sur ses deux personnages principaux, adolescents qui ont gardé leur prénom de la vie réelle et qui se connaissent bien puisque demi frère et sœur, mais on ne peut pas dire, en revanche, qu'elle réussisse à donner vie aux rôles (très) secondaires, dont la mère, qui ne fait que passer sans laisser une quelconque impression. La sincérité de la cinéaste n'est pas en cause mais sa volonté de montrer le contraste entre l'insouciance d'une zone touristique et la précarité du monde autour n'est pas tout à fait à la hauteur de ses ambitions.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Makenzy, quinze ans, et Purdey, de deux ans son aînée, sont frère et sœur. Laissés à eux-mêmes par une mère alcoolique, dans une maison qui tombe lentement en ruines, ils n'ont d'autre alternative que de s'assumer. Makenzy s'est acoquiné avec un autre adolescent de son âge, Donovan, et commet avec lui de menus larcins. Purdey a trouvé un job d'été dans une résidence hôtelière et rêve d'indépendance à l'approche de sa majorité.

    "Il pleut dans la maison" m'a évoqué "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018. J'y ai retrouvé la même ambiance estivale, les mêmes bords de lac balnéaires (dans les Vosges pour Nicolas Mathieu, dans le Hainaut pour ce premier film d'une jeune réalisatrice belge) et surtout la description d'une même jeunesse blanche désœuvrée de la France périphérique, loin de celle des banlieues si souvent et si caricaturalement filmées.

    J'aime les films estivaux. Ils ont un parfum immédiatement reconnaissable. Ils sentent l'ambre solaire, la sueur, le sel ou le chlore : "La Piscine", "L'Eté meurtrier", "L'Eté en pente douce", "L'Année des méduses"... J'aime aussi ces héros adolescents qui sortent de l'enfance pour entrer dans l'âge adulte, de "La Fureur de vivre" à "Bande de filles" en passant par "Bonjour Tristesse", "Les Quatre Cent coups", "Le Péril jeune" ou "Les Roseaux sauvages".

    Le premier film de cette réalisatrice belge, qui fait tourner son neveu et sa nièce, avait donc tout pour me plaire, jusqu'à son naturalisme revendiqué : les deux acteurs, demi-frère et demi-sœur dans la vraie vie, y jouent sous leur propre prénom. Le problème est que rien ne s'y passe. Le scénario, soit par paresse, soit par parti-pris, ne raconte rien. Le film commence, le film s'achève après une heure vingt à peine sans avoir vraiment commencé, comme si sa mise en route avait été trop longtemps retardée. Entre ces deux points, rien ne se tend ; pas le début d'une intrigue ne se noue, sinon celle vite expédiée de l'agression commise par Makenzy, sous le coup de la haine de classe, contre un gamin plus nanti que lui.

    On aurait aimé aimer "Il pleut dans la maison" ; mais encore eût-il fallu qu'Il pleut dans la maison nous donne des raisons de l'aimer.
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Film sans intérêt. Les personnages évoluent très peu. Surpris qu’il ait eu un prix à Cannes. Ne perdez pas votre temps avec ce film.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2024
    "Il pleut dans la maison" en compétition l'an dernier au festival de Cannes (semaine de la critique) est un drame social convenable. En effet même si le scénario est assez limpide et que celui-ci tourne parfois en rond, la réalisatrice belge Paloma Sermon-Daï livre aux spectateurs un regard sensible et assez réaliste sur une jeunesse belge précaire et désorientée avec deux jeunes acteurs non professionnels juste dans leur rôle (Makenzy Lombet et purdey lombet)
    Bromston
    Bromston

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2024
    J'adore ce titre et il résume bien le propos du film : la "maison" (au sens propre et au sens large) fuit de partout et la stigmatisation sociale joue à plein. Mais rien de misérabiliste dans le propos : ce frère et cette soeur sont vivants, sensibles, magnifiques,.On ne sait pas ce qu'ils deviendront, mais on a passé un beau moment avec eux, merci à eux et à la réalisatrice.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    Le titre n'est pas une image, car il pleut littéralement dans la maison de Purdey et Mak, deux adolescents livrés à eux-mêmes pendant que leur épave de mère est quelque part ailleurs. On n'a pas trop d'informations sur leur situation, mais ce que l'on sait suffit à nous faire une idée de leur vie. Une vie que la jeune femme bientôt majeure veut quitter, mais sans laisser son petit frère derrière elle. Purdey est mature et prête à sacrifier son avenir tandis que Mak est puéril et enchaîne les conneries. Comme le veut le genre d'une tranche de vie, les enjeux du film ne sont pas très importants, et ce même si leur avenir est en jeu. Dans la lignée de son docufiction, Paloma Sermon-Daï propose un drame authentique et minimaliste sur le passage à l'âge adulte avec une précarité qui ne définit pas ces personnages et qui n'est pas utilisée pour faire du pathos. J'ai parfois eu du mal avec les scènes sur Mak et son pote, mais celles avec Purdey sont touchantes en raison de sa naïveté et de sa fragilité. L'ensemble manque évidemment un peu de consistance, mais c'est pas mal.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2024
    C’est l’attachement d’une sœur à son frère qui retient particulièrement l’attention dans cette relation familiale qui bat sérieusement de l’aile. La mère, une fois encore est partie on ne sait où ( elle reviendra, mais dans quel état ?... ) et la fratrie doit alors se reconstituer. Makenzy a bien des défauts, sauf celui de médire de sa mère contrairement à sa grande sœur qui souhaite vivement prendre le large. Si le duo devenu presque un couple force l’intérêt, il demeure malgré tout exsangue . Nullement abouti dans cette perspective familiale esquissée à l’origine dans l’oubli plus que dans l’absence, marque probante du dysfonctionnement du foyer. Paloma Sermon-Daï prend fait et cause pour la fratrie, sans trop s’aventurer dans le hors-cadre, où elle avait semble-t-il encore beaucoup à dire …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Graham Stuart
    Graham Stuart

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2024
    Les deux acteurs jouent merveilleusement bien, surtout pour leur premier film c'est rare, j'ai beaucoup aimé !
    Emy8282
    Emy8282

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Gros coup de cœur pour ce film!
    Je ne sais pas si la réalisatrice raconte l’histoire de ces deux jeunes en partant d’évènements et de circonstance qu’elle a vécu…mais c’est rare au cinéma quand on parle de famille ainsi que de précarité d’avoir autant d'empathie.
    Dans la bande annonce on voit déjà la qualité du film, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi beau, aussi touchant. Bravo
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2024
    Prix French Touch du Jury de la Semaine de la Critique 2023, "Il pleut dans la maison" suit le quotidien d'une adolescente de 17 ans qui doit se débrouiller seule pour subvenir à ses besoins et celui de son petit frère de 15 ans depuis que leur mère est partie s'installer ailleurs. Ce récit d'une jeunesse qui veut devenir trop vite adulte est mené avec une certaine justesse bien que la réalisatrice peine à surpasser son film de la simple chronique.
    oooooooooo
    oooooooooo

    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2024
    Film qui s'inscrit dans une tendance très spécifique du naturalisme courant au cinéma dont la première pierre d'édification est l'emploi "d'acteur/trice" dans leur "propre" rôle. C'est un gage de vérité assurément. On peut défendre la pertinence du dispositif. Mais n'est ce point aussi un raccourci bien confortable. Car mettre devant une caméra des individus, quelque soit ce dont ils peuvent témoigner, quelque soit l'intérêt qu'on peut porter à leur nature, avec quelques indications de dramaturgie, et laisser la caméra capturer ce qu'elle peut, n'est ce pas à peu près le niveau zéro du cinéma si l'on songe en vis à vis au cinéma pur ?
    Ce qui ne veut pas dire que le résultat est indigent. Loin de là. On suit avec un interêt contenu mais constant ce chemin dont on ne comprend cependant pas bien où il mène. Dans le même contexte, avec les mêmes protagonistes, un documentaire aurait eu probablement beaucoup plus de force d'impact.
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2024
    Il pleut dans la maison est un film touchant, qui dépeint avec beaucoup de justesse une jeunesse désœuvré et livrée à elle même. L'écriture du duo adolescent, et de leur trajectoire est particulièrement juste, et parvient à évoquer toutes les souffrances liées à la pauvreté, et toutes les contraintes que cela impliquent dans leur vie. Le fait d'avoir casté des frère et sœur se voit à l'écran, tant la complicité du duo illumine l'écran. On peut regretter le choix de scénario spoiler: amenant à l'agression d'un jeune
    , qui peut se justifier par la violence symbolique induite par un choc de classes sociales, mais qui jette le flou sur la psychologie du personnage et sur le point de vue de l'autrice.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2024
    Purdey et Makenzy sont demi-frère et sœur, causent gras, font leurs courses au Lidl du coin en tongs trop grandes et robe beaucoup trop moulante (pour Purdey, on précise), et doivent affronter l'absence de leur mère qui s'est encore fait la malle. Si Purdey veut rebondir et commencer à subvenir aux besoins de la famille, Makenzy est encore dans le déni et enchaine les délits en attendant un potentiel retour de la maman... Il pleut dans la maison est un film qui parle des banlieusards fauchés de Belgique, des gamins dans une frontière vicieuse du "trop aisés pour aller en foyer" et "trop pauvres pour avoir un logement salubre", mais surtout qui parle du lien ultra-puissant qui peut unir une fratrie dans la misère la plus dure, dans l'abandon le plus total (ils ne peuvent compter sur personne). Également frangins dans la vie, Purdey et Makenzy (qui ont gardé leur nom à l'écran) sont le coup de cœur de ce drame social, étant instantanément criant de vérité et de sincérité, un carton plein jusque dans la dernière minute (volontairement ouverte, aussi frustrant soit le procédé "instant de vie, sans la suite"). La photo est très soignée, et on ne s'étonne pas d'apprendre que la jeune Paloma Sermon-Daï vient du documentaire, et signe un premier film fictif d'une véracité désarmante. On peut facilement transposer cette détresse sociale et cet amour fraternel inconditionnel au-delà de la frontière belge, et se sentir investi par l'envie de savoir ce que sont devenus les Purdey et Makenzy fictifs... Un très joli premier film, illuminé par son binôme d'acteurs !
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2024
    https://www.hop-blog.fr/cinema-il-pleut-dans-la-maison-de-paloma-sermon-dai/

    Découvert à la semaine de la critique à Cannes en 2023, Il pleut dans la maison est le second film de la réalisatrice belge Paloma Sermon-Daï. Il fait suite au documentaire Petit Samedi sorti en juin 2023, consacré à son frère Damien "Samedi", racontant comment ce dernier tentait de se libérer de ses addictions.

    La réalisatrice passe à la fiction avec un film dans une veine très réaliste, proche du documentaire, racontant l’été d’un frère et d’une sœur, inspiré de ses souvenirs de jeunesse. Deux adolescents, Makenzy et Purdey Lombet (également frère et sœur dans la vraie vie), sans père et avec une mère absente, livrés à eux-mêmes.
    Pendant que Purdey trouve un job d’été comme femme de ménage dans une résidence de vacances, son frère préfère glandouille avec son pote, entre parties de PS4 et petits larcins.

    Il pleut dans la maison est une jolie et tendre chronique sociale tournée en Wallonie, aux abords du lac de l'Eau d'Heure, là d’où est originaire la réalisatrice. Un film touchant et sans pathos, avec une petite bande d’acteurs non professionnels qui joue juste, incarnant parfaitement ces ados désœuvrés dans la langueur estivale. Une réalisatrice à suivre !
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2024
    C'est un film belge à la façon des frère Dardenne : un frère et une sœur qui doivent se débrouiller seuls quelques jours après la disparition de leur mère. A mi-chemin entre film et documentaire, le spectateur se laisse facilement prendre par le quotidien de ces deux ados. C'est réalisé avec talent et efficacité, les interprétations des deux protagonistes sont très justes, il ne manque qu'une véritable trame pour donner une plus longue portée au film.
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