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ben desiles
42 abonnés
73 critiques
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3,5
Publiée le 5 avril 2024
Ce portrait d'un adolescent et de sa grande soeur livrés à eux-mêmes par la faute d'une mère imprévisible et instable est touchant. Les deux acteurs principaux sont excellents. La jeune femme a un regard d'une amertume déjà adulte. Le regard de son frère qui oscille entre éclairs malicieux, malaise et angoisse est tout aussi fascinant. Makenzy Lombet a l'étoffe d'un futur grand acteur.
Paloma Darai continue son exploration de la France des no man s land frontalier avec cette galerie de personnage en désherance. Une soeur et son frère livrés à eux mêmes et qui chacun cherche son chemin entre balade en zone nautique et petits boulots et combines. Les deux acteurs sont également frères et soeurs à la ville ce qui produit une belle alchimie à l'écran. Le film tourne un peu en rond sur sa fin avec des questions restées sans réponse et une morale pas toujours très facile à comprendre...
Découvert à la semaine de la critique à Cannes en 2023, Il pleut dans la maison est le second film de la réalisatrice belge Paloma Sermon-Daï. Il fait suite au documentaire Petit Samedi sorti en juin 2023, consacré à son frère Damien "Samedi", racontant comment ce dernier tentait de se libérer de ses addictions.
La réalisatrice passe à la fiction avec un film dans une veine très réaliste, proche du documentaire, racontant l’été d’un frère et d’une sœur, inspiré de ses souvenirs de jeunesse. Deux adolescents, Makenzy et Purdey Lombet (également frère et sœur dans la vraie vie), sans père et avec une mère absente, livrés à eux-mêmes. Pendant que Purdey trouve un job d’été comme femme de ménage dans une résidence de vacances, son frère préfère glandouille avec son pote, entre parties de PS4 et petits larcins.
Il pleut dans la maison est une jolie et tendre chronique sociale tournée en Wallonie, aux abords du lac de l'Eau d'Heure, là d’où est originaire la réalisatrice. Un film touchant et sans pathos, avec une petite bande d’acteurs non professionnels qui joue juste, incarnant parfaitement ces ados désœuvrés dans la langueur estivale. Une réalisatrice à suivre !
Une maison insalubre, une maman souffrant d'alcoolisme, des enfants livrés à eux-mêmes, tel est le cadre d' "Il pleut dans la maison", œuvre portant sur la condition humaine et la misère sociale. La simplicité du scénario se confondant à une situation semblable à celles que connaissent ces innombrables familles dysfonctionnelles, détruites de l'intérieur par les malheurs causés par l'alcool et autres drogues, le film pose son regard sur ces laissés pour compte, ceux auxquels on ne pense pas et qui, pourtant, sont en première ligne pour encaisser ses ravages : Les enfants. Les conditions du milieu influençant ce que nous devenons, Paloma Sermon-Daï s'intéresse à leur réaction face à la souffrance quotidienne qui les accable ; est-on aimé par cet adulte constamment absent ? N'est-il pas censé nous protéger, nous réconforter, nous accompagner ? Au final, chacun réagit comme il peut. Pour s'en sortir il faut ce qu'il faut. Et si la violence n'est jamais loin, nous voyons ou est sa source. L'immense qualité du film est d'avoir compris ce que c'est, que de vivre avec une personne alcoolique, à tendance autodestructrice. On est bien nulle part, on se sent partout à l'écart. Surtout, on ne veut pas rentrer.
Ce premier film de fiction de la part de la réalisatrice Sermon-Daï propose une vision centrée sur la vie d'une sœur et de son frère, Purdey et Makenzy, s'approchant de leurs vies d'adultes. Le spectateur fait face à un tableau intimiste de ces adolescents qui côtoient la précarité quand leur mère n'arrive pas à s'occuper d'elle. Malgré la plus grande sincérité que dégage ce film, donnant parfois l'impression de côtoyer le documentaire, je ne suis pas arrivé à rentrer dans celui-ci. Le manque de scénario me fait difficilement m'attacher aux personnages, j'ai parfois eu l'impression de ne pas les comprendre, malgré la très grande proposition d'introspections, tant leur vie est singulière. La performance de Purdey Lombet se démarque des autres, permettant une connexion plus importante avec son personnage. Le film, quant à lui, ne dure qu'une heure vingt, mais pâtit de sérieux problèmes de rythme avec une fin me laissant de marbre. Il est tout de même ponctué de scènes marquantes. Finalement, ce film nous présente une tranche de vie, d'un frère et une sœur qui peinent à se frayer une place dans notre monde ; qui rebutera pas mal de personnes par sa construction abstraite.
Pendant un été deux adolescents sont livrés à eux-mêmes. Mère défaillante et absente, l'affection d'une soeur pour son frère et la volonté de s'en sortir, pauvreté qui côtoie un monde plus prospère.
Beaucoup de scènes répétitives dans le film, ça tourne beaucoup en rond, et je me suis demandée quand donc il y allait avoir un semblant d'action (même si ce n'est évidemment pas un film d'action !) mais devant cette mère absente et alcoolique, rien ne se passe du tout. La jeune fille est mature, réfléchie, elle songe à son avenir, au contraire de son jeune frère qui vit au jour le jour et cherche des excuses à sa mère. Mais que font donc les services sociaux ? Est ce que dans la réalité on laisse une situation pareille sans intervenir, je ne pense pas....
Souffrant d'un manque flagrant de scénario et de rythme, ce film qu'on devine sincère dans sa démarche (raconter une tranche de vie de deux futurs adultes dans un milieu social pas jojo) peine à captiver le spectateur. La mise en image, l'interprétation plutôt bonnes ne suffisent pas vraiment. Heureusement, il ne dure que 1h20.
Si vous avez l'occasion d'aller voir ce"film". N'y allez pas....rien n'est bien. Pas d'histoire pas de casting pas de fin pas de musique on comprend rien de ce qu'il disent en plus. c'est nul nul nul.
Absolu coup de cœur pour ce film! Enfin un film dit "social" sensible et poétique. D'une justesse impressionnante, grâce à l'intelligence de sa réalisatrice et ses supers comédiens. Si le film passe à côté de chez vous, ne le manquez surtout pas !! Vous pourrez vous vanter d'avoir vu le premier film de cette grande cinéaste en devenir.
Passage de vies d'adolescents livrés à eux même ou le.pere nous est inconnu et la mère, alcoolique, est très souvent absente. Personnages attachant, film plein d'humanité.
Super belle performance d'acteur et d'actrice pour les deux rôles principaux (et pour leur premier rôle). Ce film est une très bonne surprise. Pas de scénario hyper original mais une interpretation étonnante pour des premier rôle tout en finesse et en nuance.
Ni queue ni tête, une sombre maison, des fumeurs, pas d histoire, mou, et on reste sur sa fin... Frustrant d inviter Quelqu un a le voir pour... Perdre son temps
Film qui a résonné très fortement en moi. Pour des raisons personnelles, mais pas seulement. Je trouve les deux jeunes acteurs très justes. Entre pudeur et colère. Volonté et désespoir. L'envie de se battre et le déterminisme social.... Il serait dommage de passer à côté.