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c'est un film très sale, très malsain possédant une esthétique qui m'a franchement plu et un côté dérangeant qui m'a rappelé les belles heures de Salo, en plus soft, sans la dimension politique, mais avec le même genre de volonté de mettre le spectateur mal à l'aise.
Le film possède une mise en scène très intéressante, un montage sonore très bien foutu…
Mais ça manque d'émotions, (Pasolini arrivait dans l'austérité à créer ...
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weihnachtsmann
1 198 abonnés
5 222 critiques
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3,5
Publiée le 12 septembre 2017
L'homme veut combattre toutes les mères en prenant celle-ci comme victime et en abolissant en elle tous les symboles de la féminité. Il règle ou plutôt tente de régler un complexe d'enfance assez invasif.
Il méprise la femme comme un despote tel cette scène de fouet où l'on entend la musique d'Ivan IV de Prokofiev.
L'humiliation est une souffrance partagée mais la femme a la ressource d'avoir un ascendant sur l'homme de par sa nature ...
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stebbins
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1 747 critiques
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4,0
Publiée le 14 octobre 2009
Un film idéal pour pénétrer dans le bal d'Eros et Thanatos. Quand l'Embryon part Braconner de Kôji Wakamatsu est l'un des rares films tournés en Noir et Blanc donnant l'impression d'une bulle organique, amniotique, rouge comme le sang. En matière d'éclairages, le long métrage nippon est un formidable tour de force : jouant beaucoup sur les surexpositions, la lumière diffuse et parfois même la stroboscopie, le cinéaste expérimente à ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 septembre 2010
Des cadrages, une lumière, des acteurs et une mise en scène magnifiques. L'interdiction au moins de 18 ans est assez énigmatique (à croire que les censeurs n'y ont vu que l'asservissement d'une femme, reléguée au rôle de "chienne", par un homme aux fantasmes et à l'agressivité aliénés). En tout cas, une œuvre splendide.
Adolescent turbulent, Kôji Wakamatsu, avant de devenir réalisateur, faisait partie de l'organisation Yakuza à Tokyo. Son destin de cinéaste est pourtant intimement lié à son parcours de gangster. "A l'époque où j'étais yakuza, je m'occupais de la régulation de la circulation dans le quartier de Shinjuku. Lorsqu'un tournage y avait lieu, on devait demander l'autorisation de filmer aux yakuzas qui contrôlaient le quartier et, moyennant une compensa
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Masao Adachi, le complice
Masao Adachi, scénariste du film, est sans doute le principal compagnon de route de Kôji Wakamatsu, tant d'un point de vue cinématographique (coscénariste et assistant du cinéaste) que du point de vue de l'engagement politique. Kôji Wakamatsu raconte leur rencontre : "En 1965, à l'issue d'une projection de son film Sain (1963). J'étais dans la rue et j'ai vu une énorme file d'attente au Shinjuku Bunka [le Cinéma des cinéastes de l'époque, NdT]. O
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Génèse du film
Kôji Wakamatsu explique volontier que son inspiration pour Quand l'embryon part braconner est venue de l'un des films qu'il a produit, La Saison de la trahison d'Atsushi Yamatoya : Quand j'ai vu son film, je suis tombé par terre et j'ai trouvé ça extraordinaire. Pour la première fois, j'ai vu quelqu'un briser la grammaire cinématographique sans se soucier des raccords. Son film était vraiment différent de ce que je pouvais faire. Il ne changeait
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