Un film incroyablement gore, mais excellent. Le plus fou, c'est qu'il fasse partie de la sélection officielle de Cannes en dénonçant de la manière la plus trash possible le star system...
Un film très horrible, puissant, mais hyper fort. Il raconte réellement quelque chose. Le spectateur est transporté à travers une réalisation magistrale, de musiques transcendantes et des sons pointus. Un vrai tour se force, semblant très répétitif.
Avec The Substance, Coralie Fargeat teansforme l'essai de Revenge et signe le plus grand body horror depuis 30 ans.
Une fable noire de 2h20 complètement tenue, où Demi Moore incarne une actrice vieillissante qui va tester une substance capable de dupliquer don ADN et créer un double d'elle plus jeune (Margaret Qualley)
Le contrat est simple : il faut switcher tous les 7 jours sinon...
Et via ses règles posées, Fargeat livre non seulement une pépite de mise en scène d'une précision redoutable (énormément de séquences sans dialogue mais tout le propos sur le jeunisme Hollywoodien est clair) et un jeu de perversité ressuscitant la grande époque de Verhoeven, Carpenter et Cronenberg.
Le tout vers des sommets de gore et de jubilation complètement fous, gouverné par un duo Demi Moore/Margaret Qualley abdolument d'enfer.
C'est simple, c'est un petit classique instantané du genre !