Scénario intéressant et reflétant très bien la peur de vieillir pour une star d'hollywood. La première partie du film est intéressante mais la seconde est nulle à cause du tournant gore. Ça rend le film ridicule. Demi Moore joue assez bien. Le film aurait pu avoir 40 minutes de moins.
Ce film d’horreur se distingue par son scénario très original bien construit. Ce n’est pas vraiment un hasard s’il a obtenu le prix du scénario au dernier festival de Cannes. La réalisatrice française dont c’est le deuxième long métrage a vraiment bien assuré avec notamment un gros travail sur les décors et surtout le maquillage remarquable des actrices. On se laisse prendre par le sujet de ce film et l’évolution de ce dédoublement magique mais bien sûr irréel.
Bernard CORIC
(Film visionné en projo de presse au Métropolitan à PARIS)
Honnêtement, un film qui n'est pas dédié à tout le monde. Âmes sensibles, s'abstenir de le regarder. Les actrices jouent merveilleusement bien, les cadrages, éclairages, ambiance... tout y est et c'est du travail minutieux. Par contre, en ce qui concerne les scènes d'hémoglobine et de gore, il y en a trop. Beaucoup trop et il n'était pas n'nécessaire d'en mettre autant. Ca en devient lassant et on s'ennuie à force. Je n'ai jamais compris les âges attribués aux films de la Commission de classification des œuvres cinématographiques. Ce film est pour moi interdit aux moins de 16 ans et pas -12 comme indiqué. Il ne faut pas s'étonner qu'il y a autant d'agressivité et de violence chez les jeunes. C'est d'ailleurs la même chose pour les livres. Il faut revoir tout depuis le début, à zéro. On est tous barbares ou quoi ? Ce film à des scènes surtout vers la fin qui sont à limite du supportable. Voir sensation de nausées pour certain(es). Bref en conclusion, scénario original, les actrices jouent très bien et Dennis Quaid au top avec son visage rempli de folie. Quand au reste : inutile et ultra gore qui pour moi est totalement à supprimer.
The Substance démarre avec une idée intrigante, mais finit par tomber dans le grotesque. Le film pose une ambiance mystérieuse et promet une tension grandissante, mais cette promesse s'effondre au fur et à mesure. Vers la fin, l'histoire devient incohérente et frôle l'absurde. Les personnages semblent pris dans une spirale de décisions inexplicables, et la fin, bien trop prévisible, n'offre aucun réel suspense ou surprise. Malgré un début accrocheur, le film se perd dans un scénario mal maîtrisé. On reste sur notre faim.
Film vu en avant première. Un body horror qui mélange parfaitement la perfection physique et les horreurs que le corps a à nous offrir. Une réalisation exceptionnelle avec une mise en scène originale et très plaisante. Le concept est super intéressant et est développé de manière très claire et pertinente. Je n'aurai qu'à reprocher au film son jusqu'auboutisme dans sa conclusion que je trouve un peu "trop" particulière mais qui transmet tout de même un message fort.
Vu en avant-première. Film très intéressant mais la recommandation d'âge est légitime (plusieurs moments compliqués avec spoiler: introspection destructrice + déformation des corps + scène de fin vraiment gore ). La forme du film (à part son genre sur lequel je reviens plus bas) est assez classique. Le rythme est bon, les acteurs loin d'être incroyables (ou nombreux d'ailleurs) tiennent leurs rôles avec une certaine raideur. L'esthétique globale dans une surenchère de plastique et de couleurs pop, mais elle sert totalement le propos. Le fond est pour le coup beaucoup plus original, centré sur l'âgisme et de la pression psychologique qu'il engendre. Sans gâcher la fin, elle perd en cohérence et en réalisme ce qu'elle gagne en gore et tourne au défouloir. J'ai un peu moins aimé cette partie que j'ai trouvé presque superflue. Le style est par conséquent assez indéfinissable, passant tour à tour de la comédie au drame puis à l'horreur dans une continuité efficace.
Coralie Fargeat nous livre un film puissant. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris une claque comme celle-ci devant un film d'horreur/sf. Bravo Bravo Bravo ! The substance mêle body horreur et science fiction à la perfection, porté par un scénario parfaitement maîtrisé, un rythme incroyable, une intrigue exceptionnelle. Bref, une très belle pépite cinématographique à voir absolument.
L'expression est devenue tellement galvaudée qu'elle sort même parfois de la bouche de certains footballeurs : "donner la meilleure version de soi-même.' Elle définit cependant assez bien le projet de The Substance qui assimile Faust, Frankenstein et Dorian Gray dans son concept, dont il est inévitable d'envisager qu'il ne puisse déboucher sur des scènes d'horreur. Là-dessus, Coralie Fargeat ne tourne pas autour du pot et ramène canons de la beauté (imposée) et laideur repoussante,au même niveau d'abjection, ou peu s'en faut. Avec des références héritées de Blanche Neige et de Freaks, entre autres, The Substance joue sa partition sur le mode répétitif, spoiler: avant son grand finale, parfaitement écœurant , mais avec une efficacité constante car nous, spectateurs, attendons toujours le pire avec délectation et, tant pis si cela passe par des moments de grand malaise. L'ensemble est virtuose, quoiqu'un peu trop sur le mode clip, souvent, et s'attaque bille en tête au culte de la jeunesse dans le monde du divertissement, sans chercher la subtilité, en lui préférant le rentre-dedans, à l'instar du premier rôle masculin, tenu par Dennis Quaid, qui dépasse largement, et volontairement, les bornes de la caricature. Dans cette expérience remuante et radicale, Demi Moore n'a guère de mal à surpasser Margaret Qualley. spoiler: Logiquement, puisque l'autre n'est que la créature issue de l'une.
Excellente réalisation, la photographie est magnifique, le montage a rendre fou. Un body horror très organique qui fait penser à la mouche. Grosse recommandation.
« Avez-vous rêvé d'une meilleure version de vous-même ? » À l'image de son étoile sur Hollywood Boulevard, la carrière de l'oscarisée Elisabeth Sparkle s'est dégradée au fil du temps principalement à cause de son âge. Dans ce milieu où les producteurs sont toujours à la recherche de chair fraîche et où n'importe qui finirait avec des complexes, Elisabeth risque de tout perdre, ce qui la pousse à tester un produit spécial... "The Substance", c'est l'horreur corporelle à son meilleur. Un film sur les normes de beauté impitoyables, sur la haine de soi et sur cette industrie néfaste pour la santé mentale. Je craignais un concept redondant à base de simples allers-retours, mais pas du tout avec une situation qui se dégrade sans cesse et qui va toujours plus loin. En gros, Coralie Fargeat lâche tout et ne fait pas dans la subtilité que ce soit sur le fond ou sur la forme. Son second long-métrage est une expérience extrême, folle, gore avec des effets pratiques incroyables, dégoutante et absurde. Il faut avoir l'estomac bien accroché, mais c'est aussi très drôle par moment. Margaret Qualley est fabuleuse, mais chapeau à Demi Moore qui s'abandonne complètement dans la peau de cette femme. En somme, un excellent film à la fois viscéral et jouissif.