Mon compte
    Les Belles Créatures
    Note moyenne
    3,7
    95 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Belles Créatures ?

    23 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    12 critiques
    3
    9 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2024
    Un film brut.

    Brut sans fioriture sur une jeunesse islandaise qui peut être aussi paumée que la notre quand la cellule familiale n'existe pas ou si peu. Sont évoqués les rapports de force, l'appartenance a un groupe, l'amitié.

    Brut mais/et beau.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 563 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2024
    La mise en scène est soignée, le récit intelligent et bien mené, le climax n'est pas nécessaire mais l'ensemble reste captivant.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    25 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    Dans l'enfer d'un univers déboussolé, des adolescents livrés aux mauvaises passions, mais la qualité spirituelle d'un seul peut sauver le monde. Du glauque avec un diamant, remarquablement filmé et interprété.
    Corinne76100
    Corinne76100

    44 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Un film très violent (tant physiquement que psychologiquement) que l'onirisme des images atténue quelque peu. Très belles interprétations des ados livrés à eux-même.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Il y a trop peu de films qui nous viennent d'Islande, et plus généralement trop peu de films de cette qualité : la mise en scène, l'interprétation, et cette violence idiote qui parcourt le film entier, tout captive dans ce film maîtrisé de bout en bout sans qu'on y étouffe.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    L’Islande est éloignée de tout mais sa jeunesse désargentée connaît les mêmes problèmes que celle du reste du monde : les familles dysfonctionnelles, le harcèlement scolaire et l’ultra-violence. Même si ici les rêves, quand ils arrivent à percer le ciel gris, se vivent sous des aurores boréales. Peu de films islandais sont distribués en France mais quand ils parviennent jusqu’à nous ils ont toujours un petit truc en plus. Sans Artus.
    antistress
    antistress

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    On chemine deux heures durant avec une (petite) bande d'adolescents qui se débattent dans un monde aux règles qu'ils n'ont pas choisi, en proie avec la violence (celle des autres, de la société, la leur), soudés par un bel élan fraternel (chacun prenant soin des autres et veillant sur les autres -- faute d'adultes à la hauteur, souvent).
    Des images superbes, des acteurs magnifiques, du souffle. Aucun sujet difficile n'est évité, et, au final, le sentiment d'une grande douceur.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Servi par des jeunes acteurs éblouissants c'est là un excellent film , fort et sans concession de Gudmundur Arnar Gudmundsson qui réalise là un grand film doux sur la grande violence comme le harcèlement scolaire par le prisme du fantastique , avec un résultat beau et brutal à la fois pour ces Êtres en devenir !
    Info
    Info

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Dans la banlieue de Reykjavík, une bande d’adolescents affirment leur besoin d’exister au moyen de la violence, dernier refuge à leur mal de vivre. L’un d’eux a un don de voyance, et sait que quelque chose va très mal se passer. Paradoxalement la part de fantastique s’invitant au cœur d’un réalisme brut apporte de la crédibilité au film. Cette histoire sombre tournée dans la lumière poisseuse et déprimante des pays nordiques dévoile une sensible histoire d’amitié de garçons partageant la même misère morale et sociale d’une société familiale islandaise en décomposition. À noter la belle interprétation des jeunes comédiens.
    Phil A
    Phil A

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Superbe film !
    C’est à la fois très dur et d’une beauté extrême !
    Et les jeunes acteurs sont merveilleux !
    Justesse et émotion !
    Quel talent !
    Bravo mille fois !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2024
    Fondé sur des études montrant que la violence régit de plus en plus les rapports entre les jeunes islandais, Les Belles Créatures met en scène un quatuor de jeunes subissant maltraitances familiales, démission des parents souvent séparés ou encore harcèlement scolaire. La barque est donc chargée et les premiers instants du récit n'ont pas l'air de vouloir nous épargner les agissements des quatre garçons pour lesquels il est d'abord difficile d'éprouver une quelconque compassion.
    Heureusement le cinéaste sait construire son film, y adjoindre une dimension fantastique et onirique qui cadre assez bien avec le décor et étoffer au moins trois des personnages. Les jeunes comédiens tous amateurs sont impeccablement dirigés et apportent un côté charnel, presque sexuel, aussi inattendu.
    Quoique imparfait par endroits, sans doute un peu trop long, multipliant trop les scènes de bagarre ou de défonce, Les Belles Créatures finit par trouver son rythme de croisière et ainsi nous embarquer.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    Peut on raisonnablement avoir la prétention de bien connaître les ados qui nous entourent, même celles et ceux qui, éventuellement, sont très proches de nous ? Et puis, « nos » ados sont-ils ou ne sont-ils pas différents de ceux d’autres pays, l’Islande, par exemple. C’est le genre de questions que de nombreux spectateurs ne manqueront pas de se poser à la sortie de "Les belles créatures", le film islandais de Gudmundur Arnar Gudmundsson. Bien qu’aucune indication ne soit donnée sur la période durant laquelle se déroule l’action de ce film, le fait que les adolescents qu’on y rencontre n’utilisent pas de téléphones portables nous amène vers la fin du siècle précédant et confirme l’hypothèse qui vient très vite à l’esprit : le réalisateur, né en 1982, avait l’âge des protagonistes de son film en 1996, une époque où on arrivait encore à exister sans téléphone portable, et ce dont il nous parle, il a dû le vivre, peut-être personnellement, peut-être au travers de ce que pouvaient lui raconter certains de ses condisciples. Suite de la critique sur https://www.critique-film.fr/critique-les-belles-creatures/
    Henri Mesquida
    Henri Mesquida

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Le film est sorti en 2022.
    On nous apprend au début que l’Islande a le taux de criminalité par habitant le plus élevé du monde développé. Ainsi que celui du suicide des adolescents.
    En toile de fond, le film contient une critique sociale sur l'impact du manque d'attention parentale sur les jeunes. Les parents sont les premiers modèles et les principaux mentors de leurs enfants : S’ils ne sont pas présents, ou s’ils le sont mais de manière toxique, comment pouvons-nous nous attendre à ce que les enfants se développent de manière à accepter, comprendre et apprendre à aimer les transitions et les étapes qu’ils traversent ?
    O assiste donc à un parcours initiatique d'un groupe de garçons aux familles pour la plupart dysfonctionnelles, qui à travers la violence envers les autres et leur union indissoluble les uns avec les autres, errent à travers la vie et leur société, à la recherche d'eux-mêmes
    La violence au sein de la masculinité toxique est ici traitée assez frontalement car c’est bien à l’'adolescence, c'est-à-dire au moment où devrait commencer à se développer des compétences en résolution de conflits, ou elle se cristallise.
    Cependant le réalisateur sait habilement mêler tendresse et brutalité, se montrant parfois émouvant dans sa présentation d'événements durs, mais laissant aussi la place à d’autres sentiments comme d’amitié, d'affection et de douceur.
    C’est un film difficile à regarder qui comporte des moments déchirants et cruels tout en offrant des répits d’humour et de tendresse cathartique.
    Beautiful Beings poursuit la tendance croissante des regards plus honnêtes et donc souvent plus sombres sur le récit du passage à l'âge adulte. Il faut dire que ce film dépeint et aborde la pauvreté sociale, la cruauté des adolescents, la violence, l'automutilation, la sexualité des adolescents, la maladie mentale, la consommation de drogue et même le viol avec une honnêteté brutale. Et c'est un film plus parfait après avoir décrit ces réalités avec honnêteté.
    On notera une bonne photographie, une mise en scène efficace et dynamique. Et tout le casting est formidable.
    Lemagducine
    Lemagducine

    15 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2024
    Le réalisateur islandais Gudmundur Arnar Gudmundsson, caméra braquée sur l’âge adolescent, nous livre un deuxième long-métrage traversé de bruit et de fureur, mais aussi d’une immense tendresse cachée.
    De courts-métrages (Le Fjord des Baleines, 2013, Ártún, 2014) en longs-métrages (Heartstone – Un Eté islandais, 2017), Gudmundur Arnar Gudmundsson (25 février 1982, Reykyavik – ) n’a de cesse de revenir vers l’enfance et d’explorer, plus précisément, le délicat tournant que celle-ci doit négocier avec l’adolescence. Le réalisateur et scénariste islandais, ici également coproducteur exécutif, ne craint pas d’aborder des sujets âpres, comme dans son premier court-métrage qui affrontait le thème de la tentation du suicide, ou encore dans ce deuxième long-métrage, Les Belles Créatures(2022), dont il n’est toutefois pas assuré que le titre soit si antiphrastique qu’on pourrait le croire au premier abord.

    La thématique et le traitement ne sont pas sans évoquer le réalisme hypersensible de certains films allemands, qu’il s’agisse de Le Temps des rêves (2015), d’Andreas Dresen, qui suivait, mais sur un laps de temps plus long, une petite troupe d’amis, ou, plus encore, de Nous sommes jeunes. Nous sommes forts (2015), de Burhan Qurbani, qui illustrait la chute dans la violence raciste d’un groupe de très jeunes gens dont aucun, pris isolément, ne tenait d’un monstre. Les Belles Créatures, tout en suivant le destin d’un groupe et des quatre membres qui le composent, examine également la complexité, la subtilité, mais aussi la réversibilité toujours possible de sa cohésion : comment l’un, Balli (Áskell Einar Pálmason), pourra passer du statut de victime harcelée à celui de membre, voire, à son tour, de harceleur ; comment le supposé chef, Konni (Viktor Benóny Benediktsson), sera travaillé et fragilisé par les lézardes qui le fissurent ; comment l’un, plus doux, mesuré et réfléchi, Addi (Birgir Dagur Bjarkason), pourra passer du rôle de témoin un peu passif, si ce n’est complice, à celui d’acteur tentant d’infléchir le cours des choses ; comment l’autre, enfin, Siggi (Snorri Rafn Frímannsson), plus en retrait, pourra explorer les positions de victime, de harceleur, de complice, tantôt actif, tantôt réfractaire. Jusqu’à l’éclatement final.

    https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/les-belles-creatures-sortie-25-septembre-2024-de-gudmundur-arnar-gudmundsson-avis-10070162/
    Ak F
    Ak F

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2024
    Guomundsson est tout simplement magistral dans l’écriture de ses personnages dont il révèle la vulnérabilité grâce à une mise en scène splendide et une finesse à couper le souffle.
Addi m’a particulièrement touché, c’est tellement une bonne personne : cette abnégation au profit de sa loyauté envers ses potes, cette générosité qui l’amène à tendre la main pour redonner une dignité à ceux qui ont perdu espoir, cette grandeur d’âme qui lui permet de porter le poids des secrets des autres sans jamais rien exiger en retour, sans jamais se défiler. Vraiment un beautiful being. 
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top