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Didier D
3 critiques
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0,5
Publiée le 31 mars 2024
incroyablement creux et prétentieux. Longue file d'aphorismes sans profondeur aucune assénés comme des révélations mystiques, de séquences tape-à-l'œil où on filme pour filmer, le tout formant une "expérience", certes, mais sans intérêt, totalement absconse et auto centrée. Rien pour le spectateur, sinon le spectacle du plaisir de la masturbation visiblement pris par son auteur. On a déjà vu ça en bien mieux, chez Lynch, Gondry, Cronenberg, etc... Pourtant il y a de très bonnes idées, graphiques en particulier. Mais quel gâchis !
L'idée du réalisateur de ce film de 2022 dans ses propos est le ressenti du confinement des années précédentes. Il y est question des limbes représentés surtout par une forêt angoissante, mais tout est assez incompréhensible et non vraiment clarifié : réseaux sociaux, surveillance vidéo, tueurs en série, poupées style Barbie qui font apparemment référence à une série américaine, professeure des plus ésotérique, images naturelles saupoudré de formes de discours mystiques et autres. Le propos parfois d'aspect philosophique est surtout énigmatique ou semblant définir une idée de l'après vie pour le moins personnelle. Sans être trop choquant c'est assez peu cohérent et parait bien fumeux, des formes d'art abstractifs qui ne sont que l'expression de névroses.
Très surpris des critiques de la presse. Un film pseudo intello qui part un peu dans tous les sens. Au final, on ne sait pas quel message le réalisateur cherche à faire passer. C'est confus et ce n'est que mon avis, même avec si peu de moyens, on peur parler de film raté.
Bon eh bien moi je n'ai rien compris au sujet et à son système de monde parallèle qui explique le monde réel. Et comme c'est lent, quasi expérimental, ce n'est pas très réjouissant. C'est même déprimant.
Si on ne peut enlever à Bertrand Bonello son intention d'originalité, on peut toutefois douter du rendu de son "Coma". Le cinéaste verse ici dans l'expérimental et m'a malheureusement vite perdu. Film court dans la durée mais long par le ressenti. Si on en comprends bien le propos général, son traitement reste prétentieux, répétitif, creux et peu intéressant. Un pénible exercice de style qui aurait dû se limiter à la sphère privée (le film étant dédié à la fille du cinéas
Le quotidien d'une adolescente cloitrée dans sa chambre en plein confinement. La fille en question, qui n'a pas de nom si je ne me trompe pas, semble très mal vivre cet enfermement forcé à tel point qu'elle donne l'impression de perdre la tête. Elle s'occupe comme elle peut que ce soit en jouant à un jeu de mémoire appelé le révélateur, en observant ses poupées dont elle imagine des dialogues tout droit sortis d'un soap-opera ou plutôt d'une sitcom en raison des rires enregistrés, ou encore en regardant une youtubeuse très polyvalente qui passe d'un cours d'allemand à la présentation d'un robot de cuisine en passant par la météo ou l'analyse des textes des chansons de Michael Jackson. On ajoute à cela des rêves ou plutôt des cauchemars dans une forêt, des images d'archive ou d'animation et on se retrouve face à un film expérimental intrigant et étrange, mais surtout indigeste et inégal. Il y a un ou deux moments sympas, mais le reste tourne beaucoup trop vite en rond. Heureusement que c'est court, car ce n'est pas terrible.
Original mais rébarbatif! Tout s'enlise rapidement et l'exercice de style "philosophique" nous suspend. Evoquer les limbes et visionner en parallèle des images d'avalanche, d'incendies et d'éruptions volcaniques ne sera pas la tasse de thé de tous les spectateurs. "Ne soyez jamais pris dans le rêve des autres!" Pourquoi pas! Bof Bof!
À la fois déroutant et fascinant, ce nouvel objet signé Bertrand Bonello nous fait suivre (de ce que l’on comprend) l’odyssée intérieure d’une adolescente d’aujourd’hui, alors qu’un confinement semble avoir été décrété dans la ville où elle vit. Influencée par une mystérieuse et inquiétante YouToubeuse connue sous le nom de Patricia Coma, la jeune fille navigue entre de multiples espaces virtuels et réels, à partir desquels elle se raconte ses propres histoires, influencées par toutes sortes de messages venus du monde extérieur : vidéos sur internet, cauchemars prenant pour cadre une mystérieuse forêt, dessin animé, conversation vidéo avec ses amies, caméras de surveillance urbaines, et… dialogues imaginaires avec ses poupées, dont les voix sont celles d’acteurs français célèbres. Imaginé par Bertrand Bonello comme une lettre adressée à sa fille, Coma tente de sonder l’esprit d’une jeunesse contemporaine, à l’heure des actualités angoissantes et de la multiplication des canaux de communication. Un essai fort intéressant.
Une adolescente (Louise Labèque, découverte dans "Zombi Child") est recluse dans sa chambre. Son seul contact avec le monde extérieur est Internet. Elle est fidèle à la chaîne de la YouTubeuse Patricia Coma (Julia Faure) qui vend des gadgets et distille des conseils de vie dérangeants. Elle retrouve ses amies sur Face Time. Elle joue avec ses poupées Barbie et Ken – auxquelles le regretté Gaspard Ulliel, Laetitia Casta, Louis Garrel et Anaïs Demoustier prêtent leurs voix. La nuit, dans ses cauchemars, elle rejoint une forêt obscure peuplée d’ombres inquiétantes.
Le cinéma de Bertrand Bonello a le mérite de l’originalité : "L’Apollonide", "Saint Laurent", "Nocturama", "Zombi Child"…. Il a ses inconditionnels afficionados. Il a aussi le don de m’horripiler. Je le trouve paresseux, creux, vain. Filmé à l’économie, "Coma" pousse au paroxysme ces défauts à mon sens rédhibitoires. Il mêle dans un grand n’importe quoi soi-disant lynchien une interview de Deleuze, des plans de rue en split screen filmés par des caméras de vidéosurveillance, des cartons de dessin animé, une lettre ouverte du réalisateur à sa fille (dont la lecture du dossier de presse nous apprend qu’elle a le même âge que l’actrice qui interprète l’héroïne), etc.
Pendant vingt minutes, on écarquille les yeux, étonné. Pendant l’heure qui suit, on les ferme, écrasé par l’ennui, dérouté par une accumulation aussi grotesque de non-sens prétentieux.
Film audacieux et singulier. Très bien réalisé. On se laisse emporter par cette étrange rêverie, mêlant philosophie et humour décalé. Un film comme on aimerait en voir plus souvent
Coma est le nouveau film de Bertrand Bonello. Après l’incroyable Saint Laurent puis le bouleversant Nocturama, Bertrand Bonello choisit un film expérimental qu’il dédie à sa fille au cours d’une longue séquence explicative. Le réalisateur explique alors sa démarche et le contexte qui entoure la création de cette œuvre qui mêle film, film animé, et autres séquences originales. Il y décrit un monde futuriste inquiétant à bien des égards, une manière de mettre en garde L’Humanité des travers dans laquelle la société tombe parfois. Mais, malheureusement, une fois la mécanique comprise, difficile de ne pas s’ennuyer face à la répétition des séquences…
Au départ je trouvais ça très prétentieux avec des idées de réal inutile puis a un moment nous entrons dans une histoire horrifique passionnante (certes il y a toujours des moments non seulement ennuyeuse mais aussi inutile et prétentieuse qui ressemble réellement à un cours de philosophie) Cependant encore un gros problème dans le film il y a certains mystère qui reste en suspend et des moments franchement incompréhensible 3/5
COMA problème de génération? J’ai vu que Bertrand Bonello dédiait ce film et s’adressait à sa fille…bien davantage qu’à moi !
Pour le reste, je suis resté « à la porte » et incapable d’entrer dans son univers. Davantage d’années vécues sans ces nouveaux outils, devenus indispensables (smartphones, ordinateurs)
« Le monde actuel est bien anxiogène » mais comme nous, les jeunes, s’en sortiront, serait le message que j’ai cru comprendre et que j’ai trouvé « sentencieux ».
Bonello, un musicien devenu cinéaste ambitieux ? P.S. j’avais aimé son « saint-Laurent » ?
Bertrand Bonello signe là un film sans émotion, répétitif, laid, sombre, qui ne m'a jamais touché, qui m'a ennuyé, qui m'a ennuyé et qui m'a ennuyé. Il va sans dire que j'ai trouvé le film d'une heure (je ne compte pas les sous-titres initiaux et finaux) interminable. J'ai passé un très mauvais moment. je trouve cela prétentieux de proposer un film que je qualifie de "tourné pour les membres de sa famille" au public. Je précise que j'ai voulu m'assurer avoir compris le film en lisant des critiques spectateurs, avant d'écrire ce que vous lisez. En bref, un film expérimental pas pour tout public.