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    Coma
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    2,3
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    24 critiques spectateurs

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    Daniele
    Daniele

    16 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Un chouia prétentieux parfois, prologue et épilogue narcissico-longuet. Des séquences magnifiques et hypnotiques sinon.
    L'éloge du Bezos, "garagiste qui a réussi" pas indispensable même si le film recherche des paradoxes à tout prix.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Coma fut pour moi une expérience totalement incompréhensible. Les scènes s'enchaînent sans que je parvienne à suivre la moindre intrigue, le moindre rapport entre les plans. La musique est très sympa, visuellement ce n'est pas désagréable.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Bertrand Bonello est l'un des réalisateurs les plus singuliers et intéressant du cinéma hexagonal, il dédie ce film à sa fille Anna, peintre du tableau de Jeff Bezos dans Coma. Une œuvre protéiforme mêlant You Tube, Zoom, dessin animé ou dialogues entre Barbie, une sorte de bloubiboulga arty, assez vain et souvent prétentieux. Bonello, et j'ai du mal à le croire, m'a donné l'impression d'un père qui échoue à vouloir parler le même langage que son enfant.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Bonello, après s'être pris pour Pasolini, se prend maintenant pour Cronenberg et s'essaye à la réalité parallèle, à l'Invisible. Tout ceci est grotesque ! Avec son casting boursouflé, son scénario amphigourique et ses images prétentieuses, Coma n'impressionne personne mais vous plonge directement dans une grande plage d'ennui.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Le nouveau film de Bonello est d'une radicalité fascinante. Une œuvre hybride, protéiforme, qui mêle les formes cinématographiques (passages sitcomesques avec des Barbies, dessin animé, screen life, scènes cauchemardesques, vidéos youtube, extraits documentaires) en gardant une certaine cohérence et un fil narratif même si celui-ci peut paraître assez distordu . Entre fantasme et réalité, le film ne cesse de se dérober aux spectateurs, se présentant à la fois comme une lettre d'amour à sa fille, et à la jeunesse, une rêverie lynchéenne avec des scènes particulièrement anxiogènes et une sorte de comédie absurde et malaisante. On pense à, Inland Empire de Lynch, mais aussi à Godard et même à Malick avec les plans finaux sur la nature. On est fasciné par la dimension bricolée d'un film plastiquement assez fascinant. Les scènes de dialogues avec les poupées sont incroyables, à la fois très drôles et dérangeantes, elles participent grandement à la réussite d'un film qui balaie énormément de thématiques actuelles (le réchauffement climatique, les influenceurs, le confinement) sans être plombant ou trop didactique. Bonello, comme pour son précédent film Zombi child, s'intéresse aux rêveries angoissantes d'adolescentes éthérées. C'est peut-être parfois un peu aride mais tellement étrange et hypnotique qu'on finit par en redemander.
    Dvoraïakowski
    Dvoraïakowski

    24 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Dédié ce film à sa fille, quelle preuve d'amour magistrale et acérée... Petit budget, essai ? Que nenni ! C'est un grand film qui s'impose aisément comme l'un des plus importants de cette année. Il en restera bien des échos et pour longtemps.
    Marc THIBAUDET
    Marc THIBAUDET

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Ce qui s'est fait de mieux autour du confinement et de loin. Un film qui touche dès les premières secondes avec cette lettre très personnelle. Puis un film qui impressionne par sa créativité formelle en mêlant prise de vue réelle, animation 2D et stop motion. Le tout est au service d'un scénario intriguant qui intègre assez bien l'absurdité de son sujet et qui n'oublie pas le fond : discussion sur la liberté, la solitude, l'éloignement.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Ceux qui aiment le Bertrand Bonello de L'Appolonide ou de Saint Laurent risquent fort de ne pas goûter Coma, film très personnel et adressé directement à sa fille et à une jeune génération qui a souffert durant les périodes de confinement. Il est vrai que le film a dans son introduction et sa conclusion écrites une tendance à enfoncer des portes ouvertes et morales, voire à donner des leçon de vie. Coma zappe continuellement dans sa forme, entre le réel et le virtuel, mélangeant tutoriels, dialogues en off de figurines (Ken et Barbie) et animation. Un melting-pot qui pourrait être difficile à digérer si Bonello n'y introduisait pas sens de l'humour et du merveilleux, dans une manière parfois expérimentale et presque toujours ludique. C'est notre époque, assimilable à des limbes, que portraiture le cinéaste, un œuf dont l'éclosion débouchera sur un monde encore à définir, enthousiasmant ou inquiétant, c'est selon. En attendant, Coma montre un cinéaste libre, qui peut parfois ratiociner ou se vautrer dans les platitudes, mais qui maintient nos sens, y compris celui de l'ironie, en éveil. Les voix de Vincent Lacoste, Laetitia Casta, Anaïs Demoustier et du regretté Gaspard Ulliel sont autant de petits cailloux familiers dans ce récit fragmenté et assez souvent déstabilisant. En chair et en os, c'est Julia Faure, dans un rôle d'influenceuse, qui décroche la timbale dans des apparitions toujours très stylées qu'elle rend addictives. On a hâte de la revoir chez Dupieux dans Fumer fait tousser.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    La récurrence des rêves ou des cauchemars peuvent encore inspirer, autant qu'effrayer. Mais la démarche de Bertrand Bonello (Zombi Child) est dans une osmose de ces deux sensations. De même, il ouvre des perspectives visuelles à travers une esthétique hybride, mêlant des plans de vue réels, de l'animation traditionnelle et du stop-motion. Tout cela constitue pourtant une lettre à sa fille et à la génération qui l'accompagne, car celle qui la précède semble déjà dans un précipice des plus vertigineux. À l'heure des réseaux sociaux, l'interface d’un écran devient la seule échappatoire, ou presque, pour une jeune adolescente, confinée chez elle.

    La sombre période ne sera jamais citée, car la solitude peut prendre plusieurs formes, si bien qu’on se sentirait obligé de surveiller chaque écart de conduite dans la rue, en traversant un passage piéton quelconque. Une jeune fille anonyme (Louise Labeque) est alors au centre des attentions, où elle invite la fantaisie et des rêveries de plus en plus sordides pour se protéger d’un monde violent et à l’agonie. Le message d’un père ouvre et ferme le récit comme une couverture qui viendrait cajoler une enfant qui a tout à découvrir par une expérience intense notamment par l’échec cuisant de ses aînés, souvent absents ou peu utiles dans leur ascension. La youtubeuse Patricia Coma (Julia Faure) vient alors révéler les maux d’une société qui se croit aux commandes du libre-arbitre. Or, il n’en est rien selon ses dires, simplement, car elle-même se fourvoie dans ses transitions et dans ses sujets qui ne témoignent que de la profondeur de son âme, creuse et également solitaire.

    L’angoisse de l'adolescence passe ainsi par les limbes, des emboîtements d'archives et de narration sous divers formats. C’est un état de « Coma » conscient, délivré par un cinéaste qui a la lourde tâche de réconforter une génération qui se rapproche déjà trop vite de la mort et d’une nuit américaine éternelle. Son discours est pourtant pessimiste sur les enjeux climatiques, qui ne semblent offrir aucun avenir à cette fille qui projette sa frustration et ses craintes dans une sitcom, faite de poupées Barbie et Ken. Le décalage du tempo comique, absurde et de la tension pimente la lecture de la farce, qui progresse avec une noirceur maligne, dans le seul but de transcender par l'imaginaire hypnotique. Des voix-off connus, viendront compléter ce tableau, où l’adolescente évolue par le prisme d’un décor fébrile, en plastique et loin de la réalité qui lui tend les bras.

    En cherchant à manœuvrer du sensoriel, tantôt avec panache, tôt dans un ralenti, le film tente de libérer ses démons pour mieux les laisser filer. Ce qui peut sauver l’âme de l’héroïne tient en cette émancipation du regard des autres. Le projet fascine et emporte une bonne partie du public dans une forêt aux mille visages que l’on croît connaître. Entre les tutos répétés, qui peinent à se réinventer, et ce bourdonnement au coin de la chambre, où une dispute conjugale devient l’extension d’une affaire de meurtre, on erre également dans un milieu, bâti dans une passion épineuse, où l’humanité comme la nature saigne à l’écran. Le mot de la fin est en suspens et ne reste plus qu’à prendre son envol et quitter ce nid fantaisie pour une autre, dont on aurait pleinement le contrôle, pour peu que l’on se sente chez soi et bien entouré.
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