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    Coma
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    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Coma fut pour moi une expérience totalement incompréhensible. Les scènes s'enchaînent sans que je parvienne à suivre la moindre intrigue, le moindre rapport entre les plans. La musique est très sympa, visuellement ce n'est pas désagréable.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Bonello, après s'être pris pour Pasolini, se prend maintenant pour Cronenberg et s'essaye à la réalité parallèle, à l'Invisible. Tout ceci est grotesque ! Avec son casting boursouflé, son scénario amphigourique et ses images prétentieuses, Coma n'impressionne personne mais vous plonge directement dans une grande plage d'ennui.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Bertrand Bonello est l'un des réalisateurs les plus singuliers et intéressant du cinéma hexagonal, il dédie ce film à sa fille Anna, peintre du tableau de Jeff Bezos dans Coma. Une œuvre protéiforme mêlant You Tube, Zoom, dessin animé ou dialogues entre Barbie, une sorte de bloubiboulga arty, assez vain et souvent prétentieux. Bonello, et j'ai du mal à le croire, m'a donné l'impression d'un père qui échoue à vouloir parler le même langage que son enfant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Une adolescente (Louise Labèque, découverte dans "Zombi Child") est recluse dans sa chambre. Son seul contact avec le monde extérieur est Internet. Elle est fidèle à la chaîne de la YouTubeuse Patricia Coma (Julia Faure) qui vend des gadgets et distille des conseils de vie dérangeants. Elle retrouve ses amies sur Face Time. Elle joue avec ses poupées Barbie et Ken – auxquelles le regretté Gaspard Ulliel, Laetitia Casta, Louis Garrel et Anaïs Demoustier prêtent leurs voix. La nuit, dans ses cauchemars, elle rejoint une forêt obscure peuplée d’ombres inquiétantes.

    Le cinéma de Bertrand Bonello a le mérite de l’originalité : "L’Apollonide", "Saint Laurent", "Nocturama", "Zombi Child"…. Il a ses inconditionnels afficionados. Il a aussi le don de m’horripiler. Je le trouve paresseux, creux, vain. Filmé à l’économie, "Coma" pousse au paroxysme ces défauts à mon sens rédhibitoires. Il mêle dans un grand n’importe quoi soi-disant lynchien une interview de Deleuze, des plans de rue en split screen filmés par des caméras de vidéosurveillance, des cartons de dessin animé, une lettre ouverte du réalisateur à sa fille (dont la lecture du dossier de presse nous apprend qu’elle a le même âge que l’actrice qui interprète l’héroïne), etc.

    Pendant vingt minutes, on écarquille les yeux, étonné. Pendant l’heure qui suit, on les ferme, écrasé par l’ennui, dérouté par une accumulation aussi grotesque de non-sens prétentieux.
    Daniele
    Daniele

    16 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Un chouia prétentieux parfois, prologue et épilogue narcissico-longuet. Des séquences magnifiques et hypnotiques sinon.
    L'éloge du Bezos, "garagiste qui a réussi" pas indispensable même si le film recherche des paradoxes à tout prix.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Le nouveau film de Bonello est d'une radicalité fascinante. Une œuvre hybride, protéiforme, qui mêle les formes cinématographiques (passages sitcomesques avec des Barbies, dessin animé, screen life, scènes cauchemardesques, vidéos youtube, extraits documentaires) en gardant une certaine cohérence et un fil narratif même si celui-ci peut paraître assez distordu . Entre fantasme et réalité, le film ne cesse de se dérober aux spectateurs, se présentant à la fois comme une lettre d'amour à sa fille, et à la jeunesse, une rêverie lynchéenne avec des scènes particulièrement anxiogènes et une sorte de comédie absurde et malaisante. On pense à, Inland Empire de Lynch, mais aussi à Godard et même à Malick avec les plans finaux sur la nature. On est fasciné par la dimension bricolée d'un film plastiquement assez fascinant. Les scènes de dialogues avec les poupées sont incroyables, à la fois très drôles et dérangeantes, elles participent grandement à la réussite d'un film qui balaie énormément de thématiques actuelles (le réchauffement climatique, les influenceurs, le confinement) sans être plombant ou trop didactique. Bonello, comme pour son précédent film Zombi child, s'intéresse aux rêveries angoissantes d'adolescentes éthérées. C'est peut-être parfois un peu aride mais tellement étrange et hypnotique qu'on finit par en redemander.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Ceux qui aiment le Bertrand Bonello de L'Appolonide ou de Saint Laurent risquent fort de ne pas goûter Coma, film très personnel et adressé directement à sa fille et à une jeune génération qui a souffert durant les périodes de confinement. Il est vrai que le film a dans son introduction et sa conclusion écrites une tendance à enfoncer des portes ouvertes et morales, voire à donner des leçon de vie. Coma zappe continuellement dans sa forme, entre le réel et le virtuel, mélangeant tutoriels, dialogues en off de figurines (Ken et Barbie) et animation. Un melting-pot qui pourrait être difficile à digérer si Bonello n'y introduisait pas sens de l'humour et du merveilleux, dans une manière parfois expérimentale et presque toujours ludique. C'est notre époque, assimilable à des limbes, que portraiture le cinéaste, un œuf dont l'éclosion débouchera sur un monde encore à définir, enthousiasmant ou inquiétant, c'est selon. En attendant, Coma montre un cinéaste libre, qui peut parfois ratiociner ou se vautrer dans les platitudes, mais qui maintient nos sens, y compris celui de l'ironie, en éveil. Les voix de Vincent Lacoste, Laetitia Casta, Anaïs Demoustier et du regretté Gaspard Ulliel sont autant de petits cailloux familiers dans ce récit fragmenté et assez souvent déstabilisant. En chair et en os, c'est Julia Faure, dans un rôle d'influenceuse, qui décroche la timbale dans des apparitions toujours très stylées qu'elle rend addictives. On a hâte de la revoir chez Dupieux dans Fumer fait tousser.
    Marc THIBAUDET
    Marc THIBAUDET

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Ce qui s'est fait de mieux autour du confinement et de loin. Un film qui touche dès les premières secondes avec cette lettre très personnelle. Puis un film qui impressionne par sa créativité formelle en mêlant prise de vue réelle, animation 2D et stop motion. Le tout est au service d'un scénario intriguant qui intègre assez bien l'absurdité de son sujet et qui n'oublie pas le fond : discussion sur la liberté, la solitude, l'éloignement.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    La récurrence des rêves ou des cauchemars peuvent encore inspirer, autant qu'effrayer. Mais la démarche de Bertrand Bonello (Zombi Child) est dans une osmose de ces deux sensations. De même, il ouvre des perspectives visuelles à travers une esthétique hybride, mêlant des plans de vue réels, de l'animation traditionnelle et du stop-motion. Tout cela constitue pourtant une lettre à sa fille et à la génération qui l'accompagne, car celle qui la précède semble déjà dans un précipice des plus vertigineux. À l'heure des réseaux sociaux, l'interface d’un écran devient la seule échappatoire, ou presque, pour une jeune adolescente, confinée chez elle.

    La sombre période ne sera jamais citée, car la solitude peut prendre plusieurs formes, si bien qu’on se sentirait obligé de surveiller chaque écart de conduite dans la rue, en traversant un passage piéton quelconque. Une jeune fille anonyme (Louise Labeque) est alors au centre des attentions, où elle invite la fantaisie et des rêveries de plus en plus sordides pour se protéger d’un monde violent et à l’agonie. Le message d’un père ouvre et ferme le récit comme une couverture qui viendrait cajoler une enfant qui a tout à découvrir par une expérience intense notamment par l’échec cuisant de ses aînés, souvent absents ou peu utiles dans leur ascension. La youtubeuse Patricia Coma (Julia Faure) vient alors révéler les maux d’une société qui se croit aux commandes du libre-arbitre. Or, il n’en est rien selon ses dires, simplement, car elle-même se fourvoie dans ses transitions et dans ses sujets qui ne témoignent que de la profondeur de son âme, creuse et également solitaire.

    L’angoisse de l'adolescence passe ainsi par les limbes, des emboîtements d'archives et de narration sous divers formats. C’est un état de « Coma » conscient, délivré par un cinéaste qui a la lourde tâche de réconforter une génération qui se rapproche déjà trop vite de la mort et d’une nuit américaine éternelle. Son discours est pourtant pessimiste sur les enjeux climatiques, qui ne semblent offrir aucun avenir à cette fille qui projette sa frustration et ses craintes dans une sitcom, faite de poupées Barbie et Ken. Le décalage du tempo comique, absurde et de la tension pimente la lecture de la farce, qui progresse avec une noirceur maligne, dans le seul but de transcender par l'imaginaire hypnotique. Des voix-off connus, viendront compléter ce tableau, où l’adolescente évolue par le prisme d’un décor fébrile, en plastique et loin de la réalité qui lui tend les bras.

    En cherchant à manœuvrer du sensoriel, tantôt avec panache, tôt dans un ralenti, le film tente de libérer ses démons pour mieux les laisser filer. Ce qui peut sauver l’âme de l’héroïne tient en cette émancipation du regard des autres. Le projet fascine et emporte une bonne partie du public dans une forêt aux mille visages que l’on croît connaître. Entre les tutos répétés, qui peinent à se réinventer, et ce bourdonnement au coin de la chambre, où une dispute conjugale devient l’extension d’une affaire de meurtre, on erre également dans un milieu, bâti dans une passion épineuse, où l’humanité comme la nature saigne à l’écran. Le mot de la fin est en suspens et ne reste plus qu’à prendre son envol et quitter ce nid fantaisie pour une autre, dont on aurait pleinement le contrôle, pour peu que l’on se sente chez soi et bien entouré.
    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2022
    Bertrand Bonello signe là un film sans émotion, répétitif, laid, sombre, qui ne m'a jamais touché, qui m'a ennuyé, qui m'a ennuyé et qui m'a ennuyé. Il va sans dire que j'ai trouvé le film d'une heure (je ne compte pas les sous-titres initiaux et finaux) interminable. J'ai passé un très mauvais moment. je trouve cela prétentieux de proposer un film que je qualifie de "tourné pour les membres de sa famille" au public. Je précise que j'ai voulu m'assurer avoir compris le film en lisant des critiques spectateurs, avant d'écrire ce que vous lisez. En bref, un film expérimental pas pour tout public.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2022
    COMA
    problème de génération? J’ai vu que Bertrand Bonello dédiait ce film et s’adressait à sa fille…bien davantage qu’à moi !

    Pour le reste, je suis resté « à la porte » et incapable d’entrer dans son univers. Davantage d’années vécues sans ces nouveaux outils, devenus indispensables (smartphones, ordinateurs)

    « Le monde actuel est bien anxiogène » mais comme nous, les jeunes, s’en sortiront, serait le message que j’ai cru comprendre et que j’ai trouvé « sentencieux ».

    Bonello, un musicien devenu cinéaste ambitieux ?
    P.S. j’avais aimé son « saint-Laurent » ?
    Dvoraïakowski
    Dvoraïakowski

    24 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Dédié ce film à sa fille, quelle preuve d'amour magistrale et acérée... Petit budget, essai ? Que nenni ! C'est un grand film qui s'impose aisément comme l'un des plus importants de cette année. Il en restera bien des échos et pour longtemps.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2023
    Si on ne peut enlever à Bertrand Bonello son intention d'originalité, on peut toutefois douter du rendu de son "Coma". Le cinéaste verse ici dans l'expérimental et m'a malheureusement vite perdu. Film court dans la durée mais long par le ressenti. Si on en comprends bien le propos général, son traitement reste prétentieux, répétitif, creux et peu intéressant.
    Un pénible exercice de style qui aurait dû se limiter à la sphère privée (le film étant dédié à la fille du cinéas
    David S
    David S

    24 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2023
    Je n'ai pas adhéré du tout au concept, trop décousu, aucun sens, pas de suivi... il doit y avoir un public mais sans moi
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    147 abonnés 3 100 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    L'idée du réalisateur de ce film de 2022 dans ses propos est le ressenti du confinement des années précédentes. Il y est question des limbes représentés surtout par une forêt angoissante, mais tout est assez incompréhensible et non vraiment clarifié : réseaux sociaux, surveillance vidéo, tueurs en série, poupées style Barbie qui font apparemment référence à une série américaine, professeure des plus ésotérique, images naturelles saupoudré de formes de discours mystiques et autres. Le propos parfois d'aspect philosophique est surtout énigmatique ou semblant définir une idée de l'après vie pour le moins personnelle. Sans être trop choquant c'est assez peu cohérent et parait bien fumeux, des formes d'art abstractifs qui ne sont que l'expression de névroses.
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