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    Yamabuki
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    216 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    Le réalisateur déploie l’art subtil de filmer les silences et le calme, traduisant ainsi l’attente et les désirs profonds de ses personnages. Derrière chaque silence se cache un désir ardent, une aspiration singulière qui les anime. Le réalisateur Yamasaki Juichiro par son choix esthétique, sa photographie et son rythme crée une forme de poésie de l’instant suspendu.

    Yamabuki n’est pas seulement le quotidien de cette lycéenne, mais aussi le point central d’une intrigue tissée autour d’un ancien jockey professionnel sud-coréen immigré au Japon. Il vit dans une région où le travail est rare et où son entourage le considère comme un perdant sans avenir. Malgré cela, il rêve de rendre sa famille heureuse et de retrouver l’admiration qu’il suscitait autrefois. Malheureusement, la chance semble lui sourire brièvement, pour mieux s’éclipser ensuite.

    YAMABUKI est un film qui dépeint le Japon dans sa forme la moins populaire, loin de l’image d’Épinal. Il explore à la fois le rêve de changement et la misère dans cette région méconnue à l’ouest du Japon.
    traversay1
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    3 246 abonnés 4 676 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Présenté au Festival de Rotterdam, avant de rejoindre la sélection ACID de Cannes, Yamabuki dresse le portrait d'une petite ville minière de l'ouest du Japon, Maniwa, que le réalisateur, Juichiro Yamasaki, connait parfaitement bien. Une cité devenue multiculturelle et qui semble comme figée dans le temps et l'espace, à l'écart de toute agitation. Il y a plusieurs récits qui s'entrecroisent dans le film, sans que l'on puisse tout à fait parler d’œuvre chorale, tant les fils tissés sont ténus et n'entraînent pas forcément de développement narratif.. Des thématiques d'absence, de solitude et d'incomplétude familiale se rejoignent avec un Coréen émigré, sa compagne qui a quitté son mari, une adolescente qui a pris l'habitude de manifester en silence, une bande de voleurs qui perd son butin ... Tourné en 16 mm, le film de Juichiro Yamasaki exprime une profonde mélancolie au gré d'une suite de scènes souvent inachevées qui forment une mosaïque énigmatique et parfois monotone. La richesse et la délicatesse de son illustration musicale et la douceur de ton, qui contraste avec une révolte rentrée, distillent cependant une ambiance surannée mais prégnante, dans un bouquet d'histoires où chacun cherche sa chance et une raison de vivre.
    Cinememories
    Cinememories

    456 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2023
    "Le repentir est le printemps des vertus. Avec Yamabuki, Juichiro Yamasaki cherche à réduire la distance entre les individus d’une petite bourgade rurale, afin de créer des liens invisibles entre eux. Du drame familial à des séquences d’humour bien senties, les protagonistes ont tous un combat avec leur passé. Et leur désolation est étudiée avec soin, dans un silence onirique qui va peu à peu laisser leur conscience fleurir."

    "Un grondement retentit à l’ouverture. C’est dans une exploitation minière que Chang-su (Kang Yoon-soo) observe un flanc de montagne s’effondrer sous ses yeux. Est-ce une partie de lui qui se détache, ou est-ce le symbole d’un rejet envers les autochtones et ce travailleur immigré ? Il s’agit un peu de tout cela à la fois, lorsque l’on finit par mesurer l’impact que cette manœuvre sous-entend. L’approche des Jeux Olympiques de Tokyo a rendu nerveux le cinéaste, qui n’a pas eu d’autre choix que d’évoquer l’inconfortable situation de son pays, de même que l’argent sale qu’il en tire. Chang-su doit ainsi s’habituer à ce triste paysage grisâtre, faisant d’ailleurs écho à la chute libre qu’il entame, avec une famille au crochet et un poids sur la cheville. L’ancien champion d’équestre stagne à vue d’œil, malgré son entourage qui diffuse une bonne humeur, également à contretemps de ce vide qui remplit l’écran."

    "Loin d’être à la hauteur de chaque pétale du Magnolia de Paul Thomas Anderson, Yamabuki parvient à rayonner un dernier acte des plus mélancoliques. On prend ainsi plaisir à suivre le parcours atypique des protagonistes, en sondant leur peine, aussi silencieuses que la pousse de la fleur dont l’œuvre tire son nom. C’est une histoire faite de rencontres au départ, et fatalement de ruptures au terminus. La fin d’une amourette ou des prières silencieuse, la fin d’un couple ou l’image que l’on peut renvoyer d’une famille unie, la fin d’une innocence, mais tout cela laisse place à un renouvellement de la pensée chez les protagonistes. Choisir de garder le silence sur son sort ou tracer sa propre route, tel est le dilemme poétique du cinéaste japonais, qui y injecte toute sa sensibilité et un optimisme qui réchauffe le cœur."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Redzing
    Redzing

    990 abonnés 4 347 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2024
    Chronique d'une petite ville minière du Japon, où l'on suit des destins qui se croise. Une lycéenne qui proteste silencieusement en centre-ville, au grand dam de son père policier. Des bandits pieds-nickelés. Et un immigré coréen, ancien cavalier olympique qui a tout perdu.
    Si vous chercher de quoi vous remonter le moral, passez votre chemin. "Yamabuki" est un film tristounet et grisâtre. Il n'y a pas de musique, l'image est froide, et très granuleuse (l'ensemble a été tourné en 16mm, format habituellement réservé aux films amateurs ou aux documentaires).
    Et surtout les intrigues évoluent lentement, par des dialogues souvent écourtés de leurs éléments clés, que l'on ne comprendre qu'après-coup. Bref, c'est un peu longuet, même pour seulement 1h35.
    Néanmoins le film offre un portrait acerbe de la société japonaise, et est porté par de bons comédiens.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    328 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2023
    Yamabuki se distingue par sa capacité à captiver dans un univers empreint de simplicité. La réalisation est superbement épurée, permettant au public de se plonger pleinement dans l'histoire. On se retrouve au centre d'une nuée de personnages dont les liens se tissent de manière indirecte. Malgré la multiplicité de ces connexions, le film conserve une simplicité et une accessibilité qui le rendent d'autant plus attachant.

    La discrétion, élément essentiel de ce film, nous plonge dans un monde empreint de délicatesse. Comme la plante yamabuki, qui fleurit modestement au printemps dans les montagnes de Maniwa, les vies des personnages se révèlent avec une grâce délicate. Au cœur de cette histoire, Chang-su occupe une place centrale, déchiré entre son passé en Corée et sa nouvelle vie au Japon. Son attachement énigmatique à cette terre nouvelle aurait pu être approfondi, mais cela ne fait qu'ajouter une part de mystère à son personnage. Par ailleurs, le film explore également le parcours de Yamabuki qui cherche à se libérer de l'image de son père, une quête d'émancipation admirablement dépeinte. L'aspect revendicatif du récit, tout en subtilité, offre une réflexion culturelle intéressante. "Yamabuki" nous transporte dans un univers où les émotions se murmurent, créant une expérience cinématographique captivante et esthétiquement marquante.

    Le jeu des acteurs, tels que Kirara Inori et Yoonsoo Kang, est impeccables. Aucun ne prend plus de place qu’il ne devrait. Cela permet de maintenir un équilibre parfait afin de savourer chacun des axes, et de garder une harmonie lorsqu’ils se rencontrent.

    Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
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