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Votre avis sur Fanfan la Tulipe ?
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Pour moi, Fanfan la Tulipe sera toujours Gérard Philippe qui joue avec tant d'innocence, comme la Tulipe Noire sera toujours Alain Delon ( qui joue deux frères, un frère qui utilise tout le monde et vole de l'argent, et un provincial idéaliste et naïf!) Et Gérard Philippe est aussi grand dans le drame (La Beauté u Diable) et sait aussi être si grand en feignant l'innocence (Fanfan La Tulipe) qu'il peut aussi passé de l'un à l'autre avec une facilité déconcertante ( Les Grandes Manœuvres!) mais pourquoi laisse-t-on tombé cet âge d'or du cinéma français au moment où justement nous en avons le plus besoin ? Ce cinéma qui savait aussi bien faire du drame ( le Clan des Siciliens, le Gitan par exemple) que de la comédie ( le monocle rit jaune et de la tragédie-comédie ? On demeure perplexe, c''est pourtant ces films ainsi que d'anciennes séries et de vieilles pièces de théâtre qui peuvent nous réapprendre à bien jouer la comédie.... on reste perplexe quand on voit qu'on ne fait rien pour sauvegarder auprès du publique ces chef-d'œuvre ou si peu ! Au contraire, on nous casse les pieds avec des remakes qui ne sont que de pales copies, et c'st bien dommage !
En revoyant le film de Christian-Jaque, il ne fait pas de doute que le souvenir favorable qu'on en a gardé tient moins au flim lui-même qu'au personnage de Fanfan la Tulipe immortalisé par Gérard Philipe.
En effet, si l'histoire de Fanfan est une comédie d'aventures très mouvementée où l'humour le dispute aux scènes d'action, le réalisateur ne témoigne que de peu d'originalié et d'ingéniosité. Les duels à l'épée sont d'ailleurs plutôt mal réglés et la fantaisie manque un peu de subtilité. Le film se fait plus amusant lorsqu'il égratigne l'esprit militaire et moque la routine guerrière des époques royales. Ou lorsque s'affrontent le soucilleux Fier-à-bras (Noël Roquervert dans une composition fameuse de militaire qui en appellera bien d'autres) et l'espiègle Fanfan. Sans doute est-ce l'apport d'Henri Jeanson, souvent associé du reste à Christian-Jaque.
Fanfan se situe dans une lignée littéraire et romanesque, en héros emblématique de l'insouciance, de l'insoumission et de la séduction. La composition de Gérard Philipe, empreinte d'une certaine grace romanatique, malgré un esprit parfois picaresque, contribue, plus que le métier de Chritian-Jaque, à la légende de Fanfan la Tulipe.
En effet, si l'histoire de Fanfan est une comédie d'aventures très mouvementée où l'humour le dispute aux scènes d'action, le réalisateur ne témoigne que de peu d'originalié et d'ingéniosité. Les duels à l'épée sont d'ailleurs plutôt mal réglés et la fantaisie manque un peu de subtilité. Le film se fait plus amusant lorsqu'il égratigne l'esprit militaire et moque la routine guerrière des époques royales. Ou lorsque s'affrontent le soucilleux Fier-à-bras (Noël Roquervert dans une composition fameuse de militaire qui en appellera bien d'autres) et l'espiègle Fanfan. Sans doute est-ce l'apport d'Henri Jeanson, souvent associé du reste à Christian-Jaque.
Fanfan se situe dans une lignée littéraire et romanesque, en héros emblématique de l'insouciance, de l'insoumission et de la séduction. La composition de Gérard Philipe, empreinte d'une certaine grace romanatique, malgré un esprit parfois picaresque, contribue, plus que le métier de Chritian-Jaque, à la légende de Fanfan la Tulipe.
Fleuron du film de cape&d'épée à la française, une comédie d’aventure sympathique et trépidante mais assez désuète, portée par l’interprétation survoltée de l'intrépide Gerard Philipe.
selenie
La reconstitution historique est séduisante mais, une fois n'est pas coutume on s'aperçoit (si vous pouvez !) que la version colorisée est effectivement éblouissante et améliore le rendu général, la faute à un Noir et Blanc un peu terne qui a bien du mal à traverser les ans. Sinon on adore le côté naturel de Don Juan libertaire de Gérard Philipe, les charmes et l'air mutin de Gina Lollobrigida, le cabotinage inénarrable de Noël Roquevert, sans compter les autres seconds rôles tous aussi savoureux les uns que les autres. Et pourtant il manque un petit quelque chose pour réellement se prévaloir du statut de chef d'oeuvre ou de grand film. L'intrigue reste peu inspirée ou sans véritable enjeu (raison de la rivalité ou du rapt peu convaincant), et surtout la dimension essentielle au genre manque un peu de souffle épique. En vérité la faute est sans doute dû au choix d'en faire plus une comédie d'aventure que réellement un Cape et d'Epée au noble dessein. Le film reste un concentré de bonne humeur et d'aventure, un film populaire dans la grande tradition.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Il est assez amusant de voir ce film, parmi les premiers films "modernes" de cape et d'épée et de comparer à ce qu'ils seront quelques années plus tard sous le règne de Jean Marais, et de comparer enfin aux films d'aventure actuels. La manière de filmer parait assez terne et lointaine, mais cela n'empêche pas le film d'être agréable à suivre.
Audrey L
On aurait vraiment gagné à découvrir ce film très jeune, car on aurait au moins aimé les blagounettes de Fanfan (héros qui ressemble plutôt à un macho de bar, pas méchant, sûr d'être hilarant, mais en réalité juste lourd). Cette production (et écriture) de Luc Besson ne sait pas vraiment ce qu'elle veut : être un film épique de cape et d'épée avec un héros bien coiffé, ou être une pastiche du genre (avec des scènes à se taper le derrière par terre : Fanfan qui bondit du confessionnal comme un diable de sa boîte, le traître qui est estampillé comme tel des fois qu'on a raté son visage sous le masque au début - suspens : 0% -, le roi en roue libre...). À ne jamais savoir choisir, on se retrouve à aimer un peu les costumes, les décors et les accessoires (trois éléments au top), à trouver gentiment imbuvable ce Fanfan et gentiment buvable cette Adeline (Cruz qui parle français... Miam), à rigoler vite fait à l'absurde de quelques scènes (la danse finale, le délire sur les hymnes...), mais on ne peut jamais vraiment aller au bout de chaque concept, comme ils semblent constamment s'opposer ici, ne s'alliant jamais (le sérieux casse les blagues, et inversement). À cela s'ajoute le scénario très bancal (pas trop d'histoire si ce n'est la romance de Fanfan et Adeline, et un traître qui veut faire capoter la stratégie guerrière (inexistante) du Roi...) et une fin très décevante (
spoiler:
pas de guerre, puisqu'il y a une chemise qui flotte... Même les ennemis renoncent.
N'importe quoi). Il nous reste quand même des courts combats à l'épée, un peu (beaucoup) roublards, et des costumes travaillés. Les plus jeunes aimeront certainement davantage, grâce aux blagues, jamais vulgaires, et c'est déjà ça. Pour les grands, on regrette que ce film n'ose pas aller au bout de son délire parodique, ne sachant pas sur quel pied danser, dommage car Fanfan sait danser, lui.
N'importe quoi). Il nous reste quand même des courts combats à l'épée, un peu (beaucoup) roublards, et des costumes travaillés. Les plus jeunes aimeront certainement davantage, grâce aux blagues, jamais vulgaires, et c'est déjà ça. Pour les grands, on regrette que ce film n'ose pas aller au bout de son délire parodique, ne sachant pas sur quel pied danser, dommage car Fanfan sait danser, lui.
"Fanfan la Tulipe" film d'aventure franco-italien réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1952.
Grand classique des films de cape et d'épée et grand succès populaire des années 50.
Scénario adapté à partir du personnage créé par le chansonnier Émile Debraux, dont la chanson "Fanfan La Tulipe", écrite en 1819, raconte les aventures du personnage.
Scénario écrit par René Wheeler et René Fallet, avec les magnifiques dialogues d'Henri Jeanson.
Une excellente distribution, avec Gérard Philippe, Noël Roquevert, Gina Lollobrigida ...
Un film d'aventure truculent, magnifiquement réalisé et écrit. Du bon cinéma français en noir et blanc.
Grand classique des films de cape et d'épée et grand succès populaire des années 50.
Scénario adapté à partir du personnage créé par le chansonnier Émile Debraux, dont la chanson "Fanfan La Tulipe", écrite en 1819, raconte les aventures du personnage.
Scénario écrit par René Wheeler et René Fallet, avec les magnifiques dialogues d'Henri Jeanson.
Une excellente distribution, avec Gérard Philippe, Noël Roquevert, Gina Lollobrigida ...
Un film d'aventure truculent, magnifiquement réalisé et écrit. Du bon cinéma français en noir et blanc.
Enfant, j’adorais Fanfan la Tulipe. 35/40 ans plus tard, la magie n'opère plus. Les scènes de combat d'épées sont mal jouées, un peu trop de lyrisme dans les dialogues et l'histoire peu voire pas du tout crédible. Toutefois, le personnage interprété par Noël Roquevert et l'impertinence de celui joué par Gérard Philipe empêchent le film de tomber dans la médiocrité. Il faut noter que c'est ce film qui révéla Gina Lollobrigida et qui lança sa carrière.
Pour moi une référence du film de cape et d’épée avec l’énergie de Gérard Philippe, le talent de Noël Roquevert, des scènes mémorables (le duel sur le toit, la pendaison), les cavalcades effrénées, le panache, un humour constant (« bougre d’andouille ») et un certain antimilitarisme (« la guerre est une affaire trop sérieuse pour qu’on la confie à des militaires.»)
Voir un film de 1952 pour la première fois en 2021 et se laisser prendre par l'histoire et par le talent des acteurs. Gérard Philippe est pétillant d'énergie. Gina Lollobrigida est rayonnante. Leurs personnages évoluent au XVIIIe siècle, et rencontrent des personnages historiques bien réels. Dominique Lebel, pourvoyeur des maîtresses de Louis XV. Le roi lui-même. Sa maîtresse-en-titre, la marquise de Pompadour. Le mélange entre personnages fictifs et réels fonctionne. Les scènes de bataille sont dynamiques, peut-être même accélérées pour donner encore plus de rythme. Le seul problème, comme souvent avec les films anciens, est le son : la musique est trop forte et trop présente pendant les scènes d'actions, tandis que les répliques sont parfois difficiles à comprendre. J'ai quand même apprécié la dernière : "Joie, bonheur et prospérité". Une beau message pour commencer l'année !
C'est drôle (savoureux dialogues d'Henri Jeanson) et enlevé (mise en scène rythmée de Christian Jacques). L'interprétation, dominée par le très talentueux Gérard Philipe, est excellente. Le film ne vieillit pas et peut être visionné à l’envi.
Souvent vu que des extraits sans voir le film en entier,ce qui est désormais fait.Plutôt ravi et attendri par cette grâce des années 50. Gérard Philippe au charme absolu et Gina trop belle. Pour le reste se laisser bercer comme des enfants le soir quand on nous racontait des histoires avant de s'endormir. Et non je n'ai pas dormi.
Le principal défaut actuel du film est qu'il s'est fortement démodé. Nul doute qu'il fut un film populaire à succès, et avec raison, car il correspondait aux goûts de l'époque. Aujourd'hui, il accuse le coup, vraiment. Un scénario assez fade, très convenu, avec un happy end gros comme le château de Vertelune, qui ne provoque même pas le moindre soulagement... et pour cause, il n'y a aucune tension dramatique. Le film est décontracté, promenant son scénario basique à la va-comme-je-te-pousse. Le rythme fait défaut, alors même que le film ne fait qu'1h35, ça patine à plus d'un endroit. Même les dialogues n'ont pas de saveur particulière, ils sont goguenards parfois, mais très lourdement. . Pour défendre un peu ce film, disons qu'il est plutôt dans une veine picaresque, mettant en vedette un personnage de sympathique crapule, bondissant et exalté, mais finalement sans beaucoup d'intérêt (ce film fait beaucoup penser à l'éprouvant "Candide" de Poitrenaud avec Jean-Pierre Cassel), mais qu'il ne colle pas exactement à notre vision actuelle du film de "cape et d'épée", que les films avec Jean Marais ont définie dans l'imaginaire collectif. Ici, rien de fastueux, rien d'épique (les batailles sont des échauffourées, rien de plus), les enjeux sont médiocres (pas de raison d'état, d'honneur, de noblesse), rien de franchement glamour non plus. Même les décors et les costumes, affadis par le noir et blanc, ne parviennent pas à nous plonger dans un joli livre d'images d'autrefois. Bref, rien à voir avec "Le Bossu" ou "Le Miracle des Loups" et autres pépites du genre (qui ont mieux vieilli à mon sens, disons, se sont patinées !).
Alors que reste-t-il de ce film aujourd'hui ? Un casting agréable, quoiqu'un peu déséquilibré : Gérard Philippe, charmeur indéniable, au jeu moderne, mais qui semble en roue libre, Gina Lollobrigida, fonctionnellement sexy avec son décolleté invraisemblable (surtout parmi les soudards !) et ses oeillades mutines, quelques seconds rôles sympathiques qui cabotinent avec compétence (Noël Roquevert, évidemment !), sans éclat pourtant, faut d'avoir une partition réellement savoureuse à jouer. Quelques scènes agréables, comme la poursuite en diligence. Une mise en scène qui n'a franchement rien de remarquable, une ambiance globalement légère, qui nous préserve de toute réflexion trop poussée et laisse l'impression d'avoir passé un "bon moment". Paradoxalement, ce qui peut donner le plus de prix aujourd'hui à ce film est la nostalgie cinéphilique qu'il convoque, c'est donc ce qu'il cristallise plus que ce qu'il propose réellement. Et évidemment, revoir la star mythique Gérard Philippe n'est pas le moindre plaisir que l'on peut éprouver. Fringuant, hâbleur, d'une insolente jeunesse, il dégage une telle vitalité que cela ne peut qu'entretenir notre sens du tragique, entretenu par l'histoire du cinéma. Pour ma part, c'est ce plaisir particulier que je retiendrai de "Fanfan la Tulipe", film-tombeau, en quelque sorte, à la mémoire de la beauté, de la jeunesse et du talent de Gérard Philippe.
Alors que reste-t-il de ce film aujourd'hui ? Un casting agréable, quoiqu'un peu déséquilibré : Gérard Philippe, charmeur indéniable, au jeu moderne, mais qui semble en roue libre, Gina Lollobrigida, fonctionnellement sexy avec son décolleté invraisemblable (surtout parmi les soudards !) et ses oeillades mutines, quelques seconds rôles sympathiques qui cabotinent avec compétence (Noël Roquevert, évidemment !), sans éclat pourtant, faut d'avoir une partition réellement savoureuse à jouer. Quelques scènes agréables, comme la poursuite en diligence. Une mise en scène qui n'a franchement rien de remarquable, une ambiance globalement légère, qui nous préserve de toute réflexion trop poussée et laisse l'impression d'avoir passé un "bon moment". Paradoxalement, ce qui peut donner le plus de prix aujourd'hui à ce film est la nostalgie cinéphilique qu'il convoque, c'est donc ce qu'il cristallise plus que ce qu'il propose réellement. Et évidemment, revoir la star mythique Gérard Philippe n'est pas le moindre plaisir que l'on peut éprouver. Fringuant, hâbleur, d'une insolente jeunesse, il dégage une telle vitalité que cela ne peut qu'entretenir notre sens du tragique, entretenu par l'histoire du cinéma. Pour ma part, c'est ce plaisir particulier que je retiendrai de "Fanfan la Tulipe", film-tombeau, en quelque sorte, à la mémoire de la beauté, de la jeunesse et du talent de Gérard Philippe.
weihnachtsmann
Un film plaisant et rythmé où les héros sont virevoltants et plein de fougue. Il y a cet humour ancien et ce langage d'autrefois qui sied tout à fait à ce film d'époque.
Vraiment sympa, assez drôle, une histoire assez simple mais gaie et surprenant par moment : je recommande.
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