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Arthus27
97 abonnés
568 critiques
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3,0
Publiée le 1 décembre 2024
Après Ma Vie de Courgette, Claude Barras nous plonge dans la forêt indonésienne avec une maestria technique absolument bluffante. Que ce soit les décors ou les personnages, la qualité de la stop motion frise la perfection et nous enchante. En revanche, que ce soit l'histoire ou les dialogues, l'écriture est un vrai point noir, semblant destiner le film à un public très enfantin. L'intrigue et les dialogues sont d'une naïveté étonnante quand on se souvient du niveau de maitrise de son précédent film.
Bonjour tout le monde, Claude Barras signe un film d' animation en forme de fable écologique et tonique avec des petits personnages et des animaux en pâte à modeler, brillamment animés , qui nous font entrer dans les iniques pillarges capitalistes pour exploiter la fameuse huile de palme , sans égard aux animaux et aux civilisations autochtones ! Voici une très réussie œuvre cinématographique pour les enfants et les adultes évidemment ! Cordialement . Gérard Michel
Claude Barras (réalisateur Suisse) nous avait transporté de bonheur avec son premier long métrage "Ma vie de Courgette". Quel plaisir de suivre les péripéties de ce petit orphelin qui va au sein d’un foyer pour enfants se construire une nouvelle vie entre moments difficiles et scènes cocasses. Emotions garanties pour jeune public comme pour adultes. Une thématique toujours d’actualité : gérer le vivre ensemble et surmonter la maltraitance.
"Sauvages" : avec ce nouveau long métrage, Claude Barras et son équipe utilisent toujours la technique stop motion, huit ans après "Ma vie de Courgette". Toujours avec cette envie de sensibiliser l’opinion sur un thème précis, Claude Barras nous emmène, cette fois, au cœur de la forêt de Bornéo où la déforestation, notamment sous pression du lobbying des producteurs d’huile de palme, créé un véritable désastre écologique !
Une fillette de 11 ans, Kéria, aux origines autochtones est orpheline de sa maman. Près de l’exploitation d’huile de palme où travaille son père, elle secourt un bébé Orang-Outang et décide de le ramener à la maison dans son sac d’écolière. L’arrivée de son cousin qui vit en famille dans la forêt mais rejoint la ville par nécessité de scolarisation, va changer le cours de l’histoire… Ce film qui évite bien des clichés sur la dichotomie peuplade autochtone d’un coté et monde moderne de l’autre prouve qu’un conte, aujourd’hui peut encore, alerter le monde sur des pratiques dévastatrices. Le choix de l’animation permet de toucher tous les publics des plus jeunes au plus vieux.
Allez-y seul ou en famille et vérifier bien la composition de vos produits. Est-il permis de croire qu’en éradiquant toute consommation de produits contenant de l’huile palme, une certaine exploitation forestière diminuerait ? Utopie ? Peut-être et en attendant : Merci Monsieur Barras d’avoir, vous aussi, tiré vous le signal d’alarme.
N’est pas Avatar qui veut! Nous avons ici un film d’animation correct mais qui peut par trop de moments prendre les enfants pour des idiots à travers des blagues de pet ou des répliques qui donnent vraiment l’impression d’avoir été écrites par des gamins. Cette œuvre possède un titre assez bien trouvé car elle nous montre que les vrais sauvages ne sont pas forcément ceux qui le paraissent aux premiers abords mais trop de facilités d’histoire, trop peu de danger pour des enfants pourtant livrés à eux-mêmes dans une forêt et trop d’incohérences flagrantes pour moi. spoiler: Je pense notamment au fait que le personnage du cousin doit vivre chez son oncle alors que sa famille proche habite à côté ou bien que la protagoniste pleure quand elle quitte une forêt qu’elle ne voulait pas rejoindre la journée précédente . Une animation sympathique mais trop figée, seuls les êtres vivants et l’eau qui coule ont l’air d’être travaillés, ce n’est certainement pas un film dont je vais me rappeler pour ma part….
Très beau film à voir en famille, on peut apprécier tout le travail qui a été fourni, sans recourt aux effets spéciaux, pour réaliser ce petit chef d’œuvre. A voir absolument !
Sauvages est le nouveau film animé de Claude Barras. Après ma vie de courgette qui s’attaquait avec force au harcèlement, Sauvages explore la déforestation massive. Keria y est une jeune fille de la ville, sans connaître ses origines dans la forêt. C’est touchant, drôle, puissant.
Chef-d'oeuvre et film coup de poing qui dénonce une réalité (encore bien plus dur que ce qu'on voit dans le film). Un film qui appel à la révolte, à sortir manifester contre ces milices organisées qui souillent notre Terre jusqu'à ces derniers recoins tout en tuant les habitants sans aucune pitié ni remords.
Tout en poésie, Sauvages nous montre qui sont les vrais sauvages.
Sauvages, bienveillant et pédagogique, explore, à hauteur d'enfants, la biodiversité et l’équilibre de notre écosystème. À travers le regard d’une jeune fille, il offre un parcours initiatique centrée sur la lutte contre la déforestation, et magnifie les gardiens de la nature.
Bien que parfois schématique et trop manichéen, cette approche rend accessible les problématiques accessibles. Si les personnages manquent parfois de profondeur émotionnelle, notamment dans toutes interactions, l’ensemble conserve une tendresse indéniable, sensibilisant les plus jeunes aux enjeux cruciaux.
La technique en stop-motion, minutieuse dans ses décors et texturée par une bande sonore, incarne avec justesse l’enracinement du propos dans le monde naturel.
Sauvages est un film qui peut être utile pour les jeunes publics. En effet, Claude Barras offre un long-métrage d’animation en stop motion qui est agréable à suivre autant pour les enfants que pour les adultes. Le cinéaste profite de cet aspect plaisant pour sensibiliser ses spectateurs (et plus particulièrement les plus jeunes) à la cause écologique de la déforestation. Sans être le film d’animation le plus mémorable, Sauvages allie un sujet fort et extrêmement important à une histoire intéressante à suivre : une raison suffisante pour voir ce sympathique film qui devrait plaire aux petits et aux grands.
Très beau film, à tous points de vue (forme et fond). On est véritablement immergé dans cette culture qui nous est étrangère : c'est très agréablement dépaysant. Loin d'une histoire inoffensive ou naïve comme j'ai parfois pu le lire, ce sont les mots honnêteté et dignité qui me viennent à l'esprit au sujet du film : de son histoire et de son traitement. Courrez-voir Sauvages, ça fait du bien et on en sort grandi !
Une magnifique ode à la forêt et ses habitants, humain et animaux. Un esthétique qui transmet toute sa vie et douceur. Mais surtout le douloureux et horrible rappel de notre impact sur celle-ci, indirectement.
Même si on est pas au niveau de Phil Tipette ou de Pinocchio de Del Toro, Sauvages propose une stop motion vraiment dingue et je suis toujours admiratif de ce style d'animation. Un style qui demande une patience et une justesse incroyable. Sauvages parle de la déforestation en nous mettant du point de vue de populations locales. Mais pour un sujet aussi important que la déforestation, la stop motion m'empêche de bien rentrer dans le film. C'est un style qui fait vraiment très enfantin dans ce film même si on peut en faire ce qu'on veut de la stop motion comme dans Mad God là c'est totalement l'inverse. On se concentre peut être trop sur l'humain alors que l'on a que deux plans dans le film avec un arbre abattu, qui sont eux très fort visuellement. Le début du film commence super bien avec la maman singe sur un arbre qui se Par contre le film joue aussi sur la critique de la société ultra libéral et sur les riches qui contrôlent tout parce que "cette forêt vaut 30 millions de dollars". Et cette partie est vraiment bien vu en offrant une double lecture pour les adultes. C'est donc un film destiné à tous les âges, car le sujet concerne autant les adultes que les enfants, le style est davantage enfantin mais je trouve que son défaut est que la gravité du sujet principal ne peut pas être pleinement exploité et donc ne me touche pas énormément sans éléments marquants.