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    Sauvages
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    347 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    "Sauvages" est un film d'animation extrêmement pédagogique qui dénonce avec force la situation alarmante sur l'île de Bornéo, un enjeu souligné par l'ONG WWF. Le film rappelle l'importance cruciale de la nature et le devoir qu'a l'humanité de la préserver face aux menaces de ceux qui la détruisent pour des intérêts financiers.


    Ce film met en lumière le rôle exemplaire des peuples autochtones, véritables gardiens de leur environnement, respectant leur habitat naturel face aux grandes industries destructrices. "Sauvages" montre un combat idéologique, où le "pot de terre" tente de résister au "pot de fer". Les peuples autochtones n'ont que des armes rustiques face aux mitraillettes de l'armée protégeant les industriels.


    Le choix de la stop-motion, en opposition aux images de synthèse des productions américaines, renforce la symbolique du film : il s'agit d'une œuvre artisanale, à contre-courant du modèle industriel dominant, tout comme le message qu'elle porte. La chanson finale, "Tous les cris les S.O.S" de Daniel Balavoine, résonne avec une profondeur émotive, clôturant le film avec puissance et beauté.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    64 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    2ème film d'animation consécutif sur ma page, non je ne suis pas en train de retomber en enfance ! Je ne pouvais tout simplement pas rater le nouveau long-métrage du réalisateur du si beau et bouleversant Ma Vie de Courgette, sorti il y a déjà 8 ans.

    Avec cette histoire de déforestation et de ses conséquences sur l'environnement et les populations locales, Claude Barras réussit une nouvelle fois la prouesse de s'adresser à la fois aux enfants et à un public plus adulte.

    Le procédé du stop motion (des figurines en pâte à modeler captées image par image) est très réussi et apporte beaucoup d'âme aux différents personnages, dont les voix d'acteurs singuliers comme Benoit Poelvoorde, Michel Vuillermoz et Laetitia Dosch renforcent encore un peu plus l'identité et le caractère.

    Néanmoins, le film n'atteint jamais la puissance émotionnelle de son grand frère, notamment à cause d'un discours moins subtil et parfois trop didactique, qui laisse penser que le film cible tout de même un public jeune.

    En effet, à cause d'un scénario un peu trop programmatique et prévisible, l'on comprend rapidement que le titre "Sauvages" n'est pas adressé à ceux que l'on pourrait croire. C'est bien la multinationale qui souhaite détruire la forêt qui est ciblée, et non les autochtones qui l'habitent, et l'on imagine sans trop de problèmes l'affrontement qui va en découler.

    L'on pourrait même reprocher au film de tenter des ficelles lacrymales un peu faciles, comme l'utilisation d'une chanson de Daniel Balavoine.

    Ce qui le distingue tout de même d'autres films d'animation et l'empêche de tomber dans la mièvrerie, c'est cette capacité à développer, à l'instar de Ma Vie de Courgette, des personnages complexes, à l'histoire et au passé assez sombres, que la vie n'épargne pas. Il n'y a que les "méchants" pour lesquels l'on pourrait reprocher une caractérisation peu nuancée.

    Sauvages reste une fable écologique aux qualités d'animation indéniables et qui permet de rassembler toute la famille pour une prise de conscience collective.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    velocio
    velocio

    1 295 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2024
    Quiconque ayant vu "Ma vie de courgette" du réalisateur suisse Claude Barras ne peut que se réjouir à l'avance de la sortie de "Sauvages" : même réalisateur, même procédé, le stop motion, c'est-à-dire des figurines en pâte à modeler filmées image par image. Avec, en plus, un sujet fort : l'écologie, avec, à Bornéo, la déforestation liée à l'huile de palme qui menace l'existence des populations autochtones et entraîne la disparition d'espèces animales dont, tout particulièrement, les orangs-outans. Sauf que, s'agissant d'un public adulte, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances : pendant une heure un traitement très mièvre de l'attachement qui se crée entre une petite fille orpheline de sa mère et un bébé orang-outan dont la mère vient d'être tuée dans une plantation de palmiers à huile. Il faut attendre d'être arrivé à la dernière demi-heure du film pour que le film devienne vraiment combatif. Alors oui, esthétiquement, c'est très réussi, alors oui, il est bon de pouvoir présenter à de jeunes enfants des films pouvant éveiller leur conscience écologique avec, en plus, les explications politiques adaptées, mais, s'agissant du public adulte, la première heure parait bien longue !!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    90 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    Sept ans après Ma vie de Courgette, Claude Barras revient enchanter les pupilles des petits comme des grands avec une magnifique fable écologiste qui fait le pont entre animalité et humanité, les arts et les époques. L'animation pleine de couleurs revendique toujours sa fabrication artisanale et puise son inspiration aussi bien dans les peintures du Douanier Rousseau que dans les mangas japonais (la disproportion des têtes et des yeux). Le scénario est habile et s'adosse sur une ode à la nature qui nous invite à en réécouter tous les sons. Les voix de Benoît Poelvoorde et de Lætitia Dosch sont enfin bien adaptées à l'incarnation de leurs personnages.
    Yves G.
    Yves G.

    1 446 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    Kéria, onze ans, a grandi seule avec son père à la ville. Sa mère faisait partie des Penan, une population nomade menacée par l’industrie de l’huile de palme. À l’occasion d’une expédition dans la jungle environnante, Kéria recueille Oshi, un bébé orang-outan dont la mère est abattue sous ses yeux par les garde-chasse. La fuite d’Oshi dans la jungle, avec Selaï, le cousin de Kéria, un Penan, , la conduit à renouer avec ses racines alors que les bulldozers de la multinationale qui emploie le père de Kéria continuent leur entreprise funeste de déforestation.

    Claude Barras est de retour huit ans après "Ma vie de Courgette", son premier film d’animation qui avait reçu un accueil enthousiaste et mérité. On retrouve sa technique : une animation artisanale en stop motion, avec du relief, des couleurs et un soin infini apporté au détail. On retrouve aussi ce qui avait fait le charme de son premier film : un scénario rebondissant et des personnages attachants.

    Cette fois-ci, le réalisateur suisse nous propose un voyage dépaysant dans la jungle de Bornéo. L’enjeu nous en est connu : la survie des peuples primitifs face à l’appétit des multinationales qui exploitent leurs forêts pour en extraire la précieuse huile de palme nécessaire à la production de notre fameux Nutella (une fiction récente avec Alexandra Lamy utilisait déjà cette toile de fond, "La Promesse verte").

    Si l’effet de surprise provoqué par "Ma vie de Courgette" est nécessairement émoussé, "Sauvages" est tout aussi réussi. Il réjouira les enfants à partir de six ans et les parents, grands-parents, oncles et tantes, parrains et marraines qui cherchent pour les vacances de la Toussaint un film intelligent pour leurs chères têtes blondes. Mais, s’ils n’ont pas ce prétexte pour aller le voir, les adultes isolés ne trouveront guère de sel à ce film d’animation bien-pensant, sinon celui d’y reconnaître les voix reconnaissables entre mille de Benoît Poelvoorde et de Laetitia Dosch.
    Ufuk K
    Ufuk K

    512 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    "Sauvages" assez bien noté par la critique, nommé cette année aux European Film Awards (Animation) est un film d'animation intelligent. En effet, le réalisateur suisse, Claude Barras, qui m'avait bouleversé avec son long-métrage précédent "Ma vie de Courgette", livre une histoire moins percutante avec son nouveau film, malgré des maladresses, les personnages sont attachants et le graphisme du film (réalisé en stop motion) sont les atouts de ce conte écologique, abordant des thématiques importantes comme la déforestation, la différence, les traumatismes du passé, le capitalisme et la maltraitance animale.
    Tintin Emilou
    Tintin Emilou

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    🥰😍🤩❤️🩷🧡💛💚💙🩵💜🤎🖤🩶🤍💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💙💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💙💚
    Christoblog
    Christoblog

    818 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 octobre 2024
    Le grand intérêt du film précédent de Claude Barras (il est vrai écrit par Céline Sciamma, qui sait y faire) était délicieux car il pouvait être regardé de plusieurs points de vue : celui de l'enfant, celui de l'adulte, et celui de l'enfant sommeillant dans l'adulte.

    Il y avait dans ce film une inventivité de tous les instants, une tendresse mêlée de nostalgie et de fantaisie.

    Rien de tout cela n'est présent ici. Le propos est pachydermique et aussi inattaquable en terme de politiquement correct qu'insipide en terme d'enjeux narratifs. Il y a donc ici rassemblés le plus grand nombre de clichés bien-pensants vu depuis longtemps au cinéma : un gentil bébé orang-outang tout mignon qui ne sert à rien, de gentils sauvages proches de la nature, une méchante compagnie multinationale sans scrupule qui vient tout foutre en l'air (ce sont eux les vrais sauvages, non ?), une nature protectrice (le fameux "esprit de la forêt") , mais aussi une gentille botaniste et un méchant contremaître (le contraire eut été plus original). Et aussi une panthère bienveillante, évidemment.

    Sauvages est plus un film militant à destination des plus jeunes qu'une oeuvre qui se préoccupe de développer une intrigue intéressante. Il est en cela très différent de Ma vie de courgette.

    L'animation est quant à elle plutôt réussie et la musique du film est très originale. Sauvages peut donc convenir entre sept et neuf ans. Au-delà, il y a fort à parier que la mièvrerie de ce prêche larmoyant agisse comme un repoussoir.
    Timoté L.
    Timoté L.

    54 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2024
    Étonnamment bon ! Après le catastrophique "Ma Vie de Courgettes" bien trop barbant et si peu intéressant, on se retrouve face à un film bien plus prenant, intéressant voir même touchant ! Je les encourage à continuer dans cette lignée, c'est largement mieux !
    Cinévore24
    Cinévore24

    341 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    Qui sont les sauvages ?

    Une animation en stop motion soignée, une ambiance sonore immersive et des personnages assez attachants.

    Parlant de nature, de familles et de luttes, un récit peut-être pas aussi impactant et profond que celui de «Ma vie de courgette», mais au sein duquel l'émotion et la sincérité finissent par se faire leur place.
    Ricco92
    Ricco92

    216 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Sauvages est un film qui peut être utile pour les jeunes publics. En effet, Claude Barras offre un long-métrage d’animation en stop motion qui est agréable à suivre autant pour les enfants que pour les adultes. Le cinéaste profite de cet aspect plaisant pour sensibiliser ses spectateurs (et plus particulièrement les plus jeunes) à la cause écologique de la déforestation. Sans être le film d’animation le plus mémorable, Sauvages allie un sujet fort et extrêmement important à une histoire intéressante à suivre : une raison suffisante pour voir ce sympathique film qui devrait plaire aux petits et aux grands.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    50 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2024
    Voilà une illustration supplémentaire de la citation de l’écrivain et scénariste Henri Jeanson (1900-1970), « On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». Même si le but est louable, sensibiliser le jeune public à la défense et la protection de la nature [ici la forêt de Bornéo, en Indonésie, où vivent les orangs-outangs, détruite pour être remplacée par des plantations de palmiers à huile, avec la complicité du gouvernement (huile produite à 85 % par l’Indonésie et la Malaisie, et première consommée au monde car peu couteuse à produire et au rendement élevé], le film est, non seulement, manichéen mais a une trame narrative assez mince [loin du « Livre de la jungle » (1894) de Rudyard Kipling (1865-1936) et bien sûr des films d’animation d’Hayao Miyazaki, fervent défenseur de la nature depuis ses débuts, de façon plus subtile et originale], et mièvre, façon Martine se perd en forêt, Martine découvre les animaux sauvages, Martine fait sa rebelle : spoiler: Kéria, adolescente métisse, androgyne, végane et égoïste, dont le père européen travaille dans une palmeraie (sa mère a été tuée par un léopard, fauve pourtant absent de Bornéo mais présent à Java), recueille un bébé orang-outang non sevré, Oshi, et apprend à mieux connaitre son cousin indigène Punan, Sélaï, dont la communauté tente de s’opposer à la déforestation
    . L’honneur est sauf car cela reste politiquement correct. Le vrai sujet, tout aussi politique, malheureusement effleuré, au début, est celui de l’altérité, le qualificatif sauvage étant péjoratif (alors qu’étymologiquement, il vient du latin sylvaticus, forestier, de la forêt : les forestiers brutalisent les arbres comme des sauvages, Kéria considère son cousin Sélaï, chasseur-cueilleur comme un sauvage, chassant à la sarbacane et marchant pieds nus. Heureusement la qualité de l’animation en stop-motion, ainsi que le fond sonore réaliste de la forêt, sauvent le film, un peu long (80 mn) spoiler: et qui s’achève par la chanson « Tous les cris les S.O.S. » (1985) de Daniel Balavoine (1952-1986).
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    368 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2024
    Ce film d’animation est bien conçu et réalisé. Il traite d’un thème écologique sur les affres de la déforestation sous la forme d’une fable poétique avec des humains et des animaux fort sympathiques. Cette jolie réalisation parfois humoristique est agréable à suivre avec des sequences émouvantes. Ce film délivre aussi des messages et nous interroge sur l’avenir de notre planète. C’est bien rendu par la réalisation et la bande-son de qualité.

    Bernard CORIC

    (film visionné en projection de presse le 19/09/2024 au Nouvel Odéon à PARIS)
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    53 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2024
    Même si on est pas au niveau de Phil Tipette ou de Pinocchio de Del Toro, Sauvages propose une stop motion vraiment dingue et je suis toujours admiratif de ce style d'animation. Un style qui demande une patience et une justesse incroyable.
    Sauvages parle de la déforestation en nous mettant du point de vue de populations locales. Mais pour un sujet aussi important que la déforestation, la stop motion m'empêche de bien rentrer dans le film. C'est un style qui fait vraiment très enfantin dans ce film même si on peut en faire ce qu'on veut de la stop motion comme dans Mad God là c'est totalement l'inverse. On se concentre peut être trop sur l'humain alors que l'on a que deux plans dans le film avec un arbre abattu, qui sont eux très fort visuellement. Le début du film commence super bien avec la maman singe sur un arbre qui se
    Par contre le film joue aussi sur la critique de la société ultra libéral et sur les riches qui contrôlent tout parce que "cette forêt vaut 30 millions de dollars". Et cette partie est vraiment bien vu en offrant une double lecture pour les adultes.
    C'est donc un film destiné à tous les âges, car le sujet concerne autant les adultes que les enfants, le style est davantage enfantin mais je trouve que son défaut est que la gravité du sujet principal ne peut pas être pleinement exploité et donc ne me touche pas énormément sans éléments marquants.
    menotche
    menotche

    28 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Vu au festival d Annecy. Dans la même veine que ma vie de courgette : un traitement sensible de sujets difficiles. Réussi.
    Les meilleurs films de tous les temps
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